Revue des cultures coloniales

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32 pages

Titre : Revue des cultures coloniales

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1904-05-20

Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 20 mai 1904 20 mai 1904

Description : 1904/05/20 (A8,N149,T14). 1904/05/20 (A8,N149,T14).

Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6432181d

Source : CIRAD, 2012-231823

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 12/08/2013

VARIÉTÉS 297

veillés de ce qu'ils vous ont vu faire et sont pleins à votre égard d'une touchante
èt reconnaissante affection. Ils vantent votre bonne humeur, inaltérable, comme
votre santé, votre inlassable obstination à vaincre ou à tourner les obstacles,
votre habileté à vous concilier toutes les bonnes grâces et à les faire concourir
utilement a la réalisation de vos projets, votre loyauté et votre bonté. Vous êtes
pour eux, par excellence, l'homme de cœur, d'intelligence et d'énergie. Je puis,
sans mauvaise grâce, rappeler ce qu'ils disent de vous, car c'est exactement ce
que vous pensez d'eux-mêmes, et l'éclatant succès de votre mission est dû, sans
aucun doute, à cette étroite union qui n'a cessé de régner entre le chef que vous
étiez et ses collaborateurs, le Dr Decorse qui a su dominer la maladie dont il souf-
frait dès le départ, l'officier d'administration Courtet, votre second, et l'agro-
nome Martret, votre élève en botanique. Qu'ils soient tous remerciés pour le bel
exemple de solidarité qu'ils ont su donner, pour les résultats scientifiques qu'ils
ont su obtenir ! »

Par ses précédentes explorations au Soudan et au Sénégal, M. Auguste Che-
valier s'était déjà manifesté comme homme de science et homme d'action. Il a
le singulier mérite d'avoir, en cinq ans à peine, sur un parcours de plus de
15.000 kilomètres, relevé les divers aspects de nos possessions de l'Afrique occi-
dentale, d'avoir posé les bases et réuni les éléments essentiels de leur inventaire
économique. Il vient, en outre, de s'affirmer homme de direction dans la con-
duite el par le remarquable succès de la mission qu'il avait conçue et formée.

Nous souhaitons vivement qu'il soit appelé un jour à mettre ces précieuses qua-
lités au service de nos colonies africaines, dont il a appris à connaître si exacte-
ment les besoins et les possibilités.

ÉGRENEUSES DE COTON (Fin) (1).

MACHINES A SCIES

Nous avons dit que les égreneuses à scies avaient l'inconvénient de briser la
fibre; il leur arrive aussi d'écraser quelques graines, ce qui tache le coton en.

jaune, mais ce deuxième accident est moins fréquent, par conséquent moins
important que le premier. Encore celui-ci n'est-il nettement marqué que si l'on
donne aux scies une vitesse exagérée, destinée à augmenter le rendement.

Lorsque la vitesse tangentielle ne dépasse pas 25 mètres par seconde, la rupture
des fibres est sensiblement atténuée. Cela ne veut pas dire qu'il faille adopter
, les scies pour les cotons à longue soie, qui exigeront toujours la machine à rou-
leaux; mais dans toute l'Amérique, l'égreneuse dominante — pour ne pas dire
exclusive — est l'égreneuse à scies.
Depuis la machine de Holmes, peu de modifications ont été apportées au saw
gin, et la machine moderne ne se ressent guère que des progrès de la métallurgie
et de la construction, sans présenter de notables perfectionnements. Actuelle-
ment, il en existe deux types bien dislincts : l'un est destiné à effectuer la sépa-
ration de la fibre et de la graine, dont le mélange est placé dans la trémie; c'est
le saw gin proprement dit. Les ouvriers chargés de la récolte saisissent dans ce

(1) Voir Revue, n01 146, 147 et 148.

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