Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1904-05-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 mai 1904 05 mai 1904
Description : 1904/05/05 (A8,N148,T14). 1904/05/05 (A8,N148,T14).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64321800
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
VARIÉTÉS 2-5
Caractères botanirues. L'identification complète de cette plante n'a pas encore
été établie, mais nous pouvons affirmer qu'elle appartient à la famille des Thymé-
léacées, par suite de la conformation tubuliforme du périanthe, qui est terminé
par quatre lobes de petite dimension ; les feuilles sont entières, glabres, petites,
opposées; ce dernier caractère est très significatif et pourra servir de jalon pour
les recherches futures sur l'identification certaine du edy cânh.
Les fleurs ont huit étamines, bisériées; elles sont groupées par séries de
quatre, en petits bouquets; le fruit est une baie rouge, petite, ovale, contenant
une seule graine noire ; l'écorce est grisâtre, fine, recouverte d'une pellicule qui
donne à cette plante un aspect poussiéreux.
Terrains. Climat. Essais de culture. Le cây cank vient dans les terrains
particulièrement pauvres, caillouteux, secs, arides; il supporte les plus fortes
chaleurs de l'été sans en être nullement incommodé; d'une rusticité évidente,
cette plante a toujours été négligée en raison même de son trop faible ren-
dement; quelques essais (i), tentés isolément, ont établi d'ailleurs, d'une façon
bien nette, que malgré la qualité supérieure du papier fabriqué avec cette
écorce, il serait imprudent de propager cette espèce en culture régulière.
L'intérêt de cette plante nous apparaît dès lors bien amoindri et même presque
nul ; nous faisons cependant quelques réserves dans le cas où elle serait utilisée,
en combinaison avec des pâtes ordinaires; étant donné, en effet, la supériorité de
son tissu fibreux, elle ne pourrait que contribuer à relever la qualité du papier.
Le deuxième type que nous allons étudier et qui nous retiendra davantage, est
le mûrier à papier (cây gin ông) ou Broussonetia papyrifera, de Ventenat.
(A suivre). F. CLAVERIE,
Rédacteur à la Direction de l'Agriculture
et du Commerce de l'Indo-Chine.
EGRENEUSES DE COTON (Suite).
ÉGRENEUSES MODERNES DE COTON A ROULEAUX
Le seul type d'égreneuse à rouleaux qui ait subsisté et dont la fabrication soit
courante, se compose d'un seul rouleau travaillant contre un point d'appui, fixe
ou mobile. Ces machines sont usitées pour les très belles qualités de coton à
longue soie, et on les voit surtout employées en Égypte, quoiqu'on puisse en voir
fonctionner dans tous les pays producteurs de coton.
La première machine, on pourrait dire la seule, est celle de Mac-Carthy, qui
a survécu avec fort peu de modifications, afférentes surtout au réglage des cou-
teaux.
La machine primitive (fig. 6) se composait d'un cylindre en bois D de 150 mil-
limètres de diamètre, recouvert d'un cuir portant des rainures en hélice. En
avant, se trouvait une auge d'alimentation A, séparée du cylindre par une petite
grille A, destinée à laisser passer les graines nettoyées. L'alimentation se faisait
à la main. En avant, et contre le cylindre, se trouvait un couteau r fixé par la
partie supérieure et maintenant les graines soumises à l'action du deuxième
eouteau, mobile dans un plan vertical et dirigé de bas en haut par le méca-
nisme T M P. Ce couteau mobile, en acier, opérait un ripage détachant la fibre
(1) Nous devons à la vérité de dire que les essais ont été faits à titre curieux, et uniquement pour
se rendre compte de la qualité du papier produit par l'écorce du cây cânh; car nous sommes persuadé
que l'impossibilité d'une production rémunératrice de cette espèce n'a pas échappé à ceux qui les
ont tentés.
Caractères botanirues. L'identification complète de cette plante n'a pas encore
été établie, mais nous pouvons affirmer qu'elle appartient à la famille des Thymé-
léacées, par suite de la conformation tubuliforme du périanthe, qui est terminé
par quatre lobes de petite dimension ; les feuilles sont entières, glabres, petites,
opposées; ce dernier caractère est très significatif et pourra servir de jalon pour
les recherches futures sur l'identification certaine du edy cânh.
Les fleurs ont huit étamines, bisériées; elles sont groupées par séries de
quatre, en petits bouquets; le fruit est une baie rouge, petite, ovale, contenant
une seule graine noire ; l'écorce est grisâtre, fine, recouverte d'une pellicule qui
donne à cette plante un aspect poussiéreux.
Terrains. Climat. Essais de culture. Le cây cank vient dans les terrains
particulièrement pauvres, caillouteux, secs, arides; il supporte les plus fortes
chaleurs de l'été sans en être nullement incommodé; d'une rusticité évidente,
cette plante a toujours été négligée en raison même de son trop faible ren-
dement; quelques essais (i), tentés isolément, ont établi d'ailleurs, d'une façon
bien nette, que malgré la qualité supérieure du papier fabriqué avec cette
écorce, il serait imprudent de propager cette espèce en culture régulière.
L'intérêt de cette plante nous apparaît dès lors bien amoindri et même presque
nul ; nous faisons cependant quelques réserves dans le cas où elle serait utilisée,
en combinaison avec des pâtes ordinaires; étant donné, en effet, la supériorité de
son tissu fibreux, elle ne pourrait que contribuer à relever la qualité du papier.
Le deuxième type que nous allons étudier et qui nous retiendra davantage, est
le mûrier à papier (cây gin ông) ou Broussonetia papyrifera, de Ventenat.
(A suivre). F. CLAVERIE,
Rédacteur à la Direction de l'Agriculture
et du Commerce de l'Indo-Chine.
EGRENEUSES DE COTON (Suite).
ÉGRENEUSES MODERNES DE COTON A ROULEAUX
Le seul type d'égreneuse à rouleaux qui ait subsisté et dont la fabrication soit
courante, se compose d'un seul rouleau travaillant contre un point d'appui, fixe
ou mobile. Ces machines sont usitées pour les très belles qualités de coton à
longue soie, et on les voit surtout employées en Égypte, quoiqu'on puisse en voir
fonctionner dans tous les pays producteurs de coton.
La première machine, on pourrait dire la seule, est celle de Mac-Carthy, qui
a survécu avec fort peu de modifications, afférentes surtout au réglage des cou-
teaux.
La machine primitive (fig. 6) se composait d'un cylindre en bois D de 150 mil-
limètres de diamètre, recouvert d'un cuir portant des rainures en hélice. En
avant, se trouvait une auge d'alimentation A, séparée du cylindre par une petite
grille A, destinée à laisser passer les graines nettoyées. L'alimentation se faisait
à la main. En avant, et contre le cylindre, se trouvait un couteau r fixé par la
partie supérieure et maintenant les graines soumises à l'action du deuxième
eouteau, mobile dans un plan vertical et dirigé de bas en haut par le méca-
nisme T M P. Ce couteau mobile, en acier, opérait un ripage détachant la fibre
(1) Nous devons à la vérité de dire que les essais ont été faits à titre curieux, et uniquement pour
se rendre compte de la qualité du papier produit par l'écorce du cây cânh; car nous sommes persuadé
que l'impossibilité d'une production rémunératrice de cette espèce n'a pas échappé à ceux qui les
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