Revue des cultures coloniales

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32 pages

Titre : Revue des cultures coloniales

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1904-04-20

Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 20 avril 1904 20 avril 1904

Description : 1904/04/20 (A8,N147,T14). 1904/04/20 (A8,N147,T14).

Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6432179b

Source : CIRAD, 2012-231823

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 12/08/2013

VARIÉTÉS 243

remarqueronsJiue les cannelures, assez profondes, sont tracées suivant les
génératrices, et non en hélice.

L'organe nettoyeur est constitué par un arbre à six branches B, dont chacune
est armée d'une brosse dure b. La rotation rapide de cet arbre amène le fouette-
ment des rouleaux par les brosses b qui saisissent la fibre et viennent s'en
débarrasser contre le bord d'une pièce de bois inclinée D, présentant deux arêtes
amincies séparées par une gorge. Le mouvement est donné aux rouleaux défi-
breurs et aux brosses par un arbre x, avec poulies, situé à la partie inférieure.

La table d'alimentation étant pleine, on doit'de temps à autre interrompre le tra-
vail pour évacuer les graines défibrées ; on ne peut donc songer à exécuter un
travail important avec cette machine, qui semble avoir été plutôt une machine
d'étude.

Chaufourier, vers 1860, construisit une machines à deux cylindres d'acier can-
nalés en hélice, et toujours d'un diamètre de 20 millimètres. Ici encore, la table

FIG. 5. — Vue de ta deuxième machine à égrener le coton, de François Durand.

d'alimentation était fixe, mais la partie antérieure était constituée par une
grille, permettant le départ des graines nues. Les organes travaillants sont
séparés des organes débarrasseurs par deux cylindres d'acier, lisses, ayant
60 millimètres de diamètre ; le rouleau supérieur seul vient presque au contact
des rouleaux défibreurs; il entraîne la fibre, et le rouleau inférieur, qui lui est
tangent et tourne dans le même sens, c'est-à-dire les surfaces en contact en
sens inverse, ne lui enlève de fibre que ce que le premier rouleau débarrasseur
lui a laissé; le deuxième rouleau débarrasseur agit sur le gros cylindre d'acier
inférieur, finissant ainsi d'opérer le nettoyage. Chacun des rouleaux débarras-
seurs est constitué d'une façon particulière, que nous voyons là pour la première
fois : ils sont en bois, et recouverts d'un cuir mince, sec, analogue au toucher au
parchemin. Ce cuir forme une série de saillies et de creux, à peu près rectangu-
laires, et n'est fixé au bois que dans les creux ; les parties en saillies sont libres

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