Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1904-04-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 avril 1904 05 avril 1904
Description : 1904/04/05 (A8,N146,T14). 1904/04/05 (A8,N146,T14).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6432178x
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
VARIÉTÉS 215
RÉGENCE DE PRÉANGER
Le cotonnier est cultivé dans cette région en même temps que le padi-gaya ou
tipar (riz), surtout sur les collines peu élevées de la côte sud des régences
Tjiandjoer et Soekapoera.
La variété cultivée est une des plus productrices de tout Java; elle est connue
sous le nom de « kapas hoema » et provient du type Gossypium indicum.
On plante en toute saison, mais assez rarement au moment le plus favorable,
d'avril à mai. Les pieds sont mis en rangées de 1 1/2 à 2 pieds de distance et à
3à4 pieds dans les rangées; riz et coton sont semés en même temps, ce qui occa-
sionne beaucoup de déboires ; le semis ayant lieu pendant la saison des pluies, les
plants se développent en général très mal.
La production moyenne est de 4 piculs par bouw, une belle récolte est de
10 piculs par bouw. Le coton nettoyé vaut de 0 fl. 38 à 0 fl. 48 par livre.
CHERIBON
On cultive assez bien le coton dans la région, mais malgré cela on en importe
encore beaucoup. Dans certaines parties, on plante entre le riz le cotonnier ordi-
naire, et dans les propriétés des indigènes on trouve le Gossypium viiifolium.
D'après Teysmann, la production était de 10 à 16 piculs par bouw. La livre de
cotondéjà nettoyéétait estimée de 0 n. 48 àO fl. 72. Les variétés principales de cul-
ture sont : kapas moerie, kapas betoel, kapas tembaga, toutes formes du
if. iJ/diwm. Des essais tentés avec le coton de Nouvelle-Orléans, Sea-Island et
Pernambouc ont donné de mauvais résultats.
TEGAL ET PEKALONGAN
La culture du coton n'est pas râile à Tegal, ni à Pekalongan ; l'introduction de
graines étrangères n'a rien fourni.
SEMARANG
En 1838, il existait encore dans cette province 7.900 bouws de sawah plantés
en cotonniers, ayant produit 6.000 piculs de coton dont 1.000 piculs de coton
de la Nouvelle-Orléans.
Ce dernier a le plus de valeur, mais par suite de l'irrégularité de la croissance
de cette variété et de son peu de résistance aux maladies, particulièrement à
celles causées par les insectes, elle est moins estimé du Javanais.
Teysmann était d'avis que dans cette résidence la culture peut être développée,
et dans le Demak, qui fournit le plus de coton de tout l'Archipel indo-malais, on
pourrait doubler cette culture.
Le coton de Nouvelle-Orléans est cultivé depuis des années dans le Demak, et
s'y développe très bien donnant un très beau bénéfice au planteur, car il peut
donner une récolte de 12 piculs par bouw.
Sur 1.800 bouws dévolus à cette culture, 187 portent la variété de Nouvelle-
Orléans. Une des causes qui empêchent le développement de la culture de cette
variété est qu'elle exige un sol beaucoup plus riche que celui qui convient à la
variété javanaise.
RÉGENCE DE PRÉANGER
Le cotonnier est cultivé dans cette région en même temps que le padi-gaya ou
tipar (riz), surtout sur les collines peu élevées de la côte sud des régences
Tjiandjoer et Soekapoera.
La variété cultivée est une des plus productrices de tout Java; elle est connue
sous le nom de « kapas hoema » et provient du type Gossypium indicum.
On plante en toute saison, mais assez rarement au moment le plus favorable,
d'avril à mai. Les pieds sont mis en rangées de 1 1/2 à 2 pieds de distance et à
3à4 pieds dans les rangées; riz et coton sont semés en même temps, ce qui occa-
sionne beaucoup de déboires ; le semis ayant lieu pendant la saison des pluies, les
plants se développent en général très mal.
La production moyenne est de 4 piculs par bouw, une belle récolte est de
10 piculs par bouw. Le coton nettoyé vaut de 0 fl. 38 à 0 fl. 48 par livre.
CHERIBON
On cultive assez bien le coton dans la région, mais malgré cela on en importe
encore beaucoup. Dans certaines parties, on plante entre le riz le cotonnier ordi-
naire, et dans les propriétés des indigènes on trouve le Gossypium viiifolium.
D'après Teysmann, la production était de 10 à 16 piculs par bouw. La livre de
cotondéjà nettoyéétait estimée de 0 n. 48 àO fl. 72. Les variétés principales de cul-
ture sont : kapas moerie, kapas betoel, kapas tembaga, toutes formes du
if. iJ/diwm. Des essais tentés avec le coton de Nouvelle-Orléans, Sea-Island et
Pernambouc ont donné de mauvais résultats.
TEGAL ET PEKALONGAN
La culture du coton n'est pas râile à Tegal, ni à Pekalongan ; l'introduction de
graines étrangères n'a rien fourni.
SEMARANG
En 1838, il existait encore dans cette province 7.900 bouws de sawah plantés
en cotonniers, ayant produit 6.000 piculs de coton dont 1.000 piculs de coton
de la Nouvelle-Orléans.
Ce dernier a le plus de valeur, mais par suite de l'irrégularité de la croissance
de cette variété et de son peu de résistance aux maladies, particulièrement à
celles causées par les insectes, elle est moins estimé du Javanais.
Teysmann était d'avis que dans cette résidence la culture peut être développée,
et dans le Demak, qui fournit le plus de coton de tout l'Archipel indo-malais, on
pourrait doubler cette culture.
Le coton de Nouvelle-Orléans est cultivé depuis des années dans le Demak, et
s'y développe très bien donnant un très beau bénéfice au planteur, car il peut
donner une récolte de 12 piculs par bouw.
Sur 1.800 bouws dévolus à cette culture, 187 portent la variété de Nouvelle-
Orléans. Une des causes qui empêchent le développement de la culture de cette
variété est qu'elle exige un sol beaucoup plus riche que celui qui convient à la
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