Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1904-03-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 mars 1904 05 mars 1904
Description : 1904/03/05 (A8,N144,T14). 1904/03/05 (A8,N144,T14).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64321763
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
NOUVELLES ET CORRESPONDANCES 157
donc en conclure qqie ce produit aurait encore moins de valeur si le marché caoutchoutier n'était
pas aussi ferme. (Tropenpflanzer, décembre 1903.)
'— (Je dernier périodique renferme également une étude de M. le Dr A. Preyer sur la culture du
cotonnier en Égypte. L'auteur, à propos de "cette étude, insiste sur les trois meilleures sortes à pro-
pager dans les pays étrangers : coton égyptien, surtout approprié pour les régions pauvres en
chute d'eau ou en étant totalement privées, à air ambiant très sec ou très chaud, mais où peut être
aménagée une irrigation. Ce cotonnier se développe particulièrement bien sur un sol riche, argileux.
Sea Island est mieux approprié aux sols plus humides, à air également plus saturé d'humidité,
ou une irrigation n'est pas nécessaire. Cette variété se développe surtout dans un terrain sablon-
neux ou dans un sol analogue. rpland est un cotonnier des régions plus ou moins élevées et pré-
fère un sol léger ou de consistance moyenne; il se développe également en calcaire.
- Sous le titre : « De opium cultuur in Nederlandsch-Indie, eene nieuwe bron van inkomsten », le
«IndischeMercuur » publie une notice. parue déjàdans le « Soerabajasch HandelsbIad», sur l'impor-
tance de la culture de l'opium et en réponse à cette question : Les Indes Néerlandaises continueront-
elles à prendre leur opium dans les Indes Anglaises ou deviendront-elles planteur de pavot et expor-
tateur d'opium? L'auteur se met en opposition complète avec la défense qui a été promulguée dans le
temps relativement à cette culture et estime qu'elle devrait être entreprise car elle peut être facile-
mentcontrôlée et produit un article de valeur. D'après les conclusions de l'article, la culture du pavot
devrait être surtout un monopole d'É tat, elle devrait être entreprise, après deux ou trois années
d'essais que l'on pourrait faire au Jardin botanique de Buitenzorg. L'opium étant un article très
prisé sur le marché, le cultivateur indigène peut être bien payé; la culture sur une grande échelle
pourra donner des revenus dans des régions où le sol est très fertile, mais où il manque l'irriga-
tion nécessaire à divers autres grands produits agricoles. L'auteur estime que lorsque le sud de
Sumatra sera traversé par une ligne de chemin de fer et sillonné par des routes faciles, qu'on y
aura amené des Javanais, il y aura là une vaste étendue qui pourra être faite avec succès. Tout un
système de contrôle devra être organisé et se trouver sous la direction d'un chef de service de la
régie de l'opium. Au centre d'une culture on devrait installer une fabrique pour la préparation de
l'opium brut; l'opium obtenu serait employé en partie par la régie, en partie expédié vers le marché
principal qui est la Chine. L'auteur estime que l'on peut par bouw obtenir un gain net de 80 à
90 florins; sur 23 000 bouw on pourrait donc gagner 2.000.000 à 2.500.000 florins (le bouw
= 0,11 hectare), et il compte même qu'il serait facile d'obtenir sans avoir une exploitation très
vaste un bénéfice de 10.000.000 de florins. Ces chiffres méritent sans conteste d'attirer l'attention
des planteurs.
— Dans son étude intitulée « Materialienkunde fur den Kautschuktechniker a, le Gummi-Zeitung »,
8 janvier 1904, décrit comme suit un caoutchouc des Philippines, deMalacca et de l'Indo-Chine :
Caoutchouc Talaing, obtenu d'un latex très abondant s'écoulant d'une liane et qui par cuisson avec
l'eau donne un caoutchouc de couleur noire à l'extérieur, et blanc et poreux à l'intérieur ; spongieux,
à pores remplis de liquide, assez mou et élastique, il paraît de bonne qualité. Il ne semble pas se
trouver sous ce nom dans le commerce. L'article ne nous dit pas de quelle plante provient ce caout-
chouc. Quant à la gomme Talatalo provenant du Taberuremontana Thursionii des iles Fidji,
c'est une sorte de gutta-percha sans valeur. On sait que le Tabernsemontana Donnell-Smithii
de l'Amérique Centrale donne également un produit guttoïde.
— La « Deutsche Kolonial Zeitung » publie une très intéressante étude de M. le Dr A. Schulte
im Hofe sur la culture du caoutchouc au Cameroun. L'auteur insiste sur l'importance de cette culture,
car jusqu'à ce jour tout le caoutchouc amené sur le marché est produit par des plantes à l'état
sauvage et par suite de l'exploitation à outrance, on peut s'attendre à voir la source diminuer rapi-
dement. Dans diverses régions du Cameroun ainsi qu'à San-Thomé, M. Schulte im Hofe a saigné
des arbres de Slanihot Glaziovii de 25 centimètres de diamètre et a obtenu très peu de caout-
, chouc. Le bois de cet arbre est très cassant et il n'est pas à conseiller pour ces régions. Des expé-
riences tentées dans différentes régions du Cameroun avec le Castilloa clastica n'ont pas donné
de brillants résultats par suite peut-être de conditions accidentelles ; par contre, l'Hevea brasi-
licnsis pousse aussi bien au Cameroun qu'à San-Thomé; dans cette île, un planteur considère ce
caoutchoutier comme des mieux appropriés pour la culture caoutchoulifère et pour l'ombrage dans
les plantations de cacao. Cette plante produit en effet rapidement une haute tige et une couronne
légère, tandis que le Castilloa et le Kickxia produisent une couronne trop forte donnant trop
d'ombre. On ne peut naturellement pas encore se rendre compte de la valeur caoutchoutifère de ces
arbres. Les graines de Castilloa et d'Hevea perdent, comme on sait, rapidement leur pouvoir
germinatif et l'obtention de plantules sera toujours très coûteuse pour le planteur i il y aura avan-
tage pour celui-ci d'attendre que les arbres existant actuellement produisent des graines. D'après
l'auteur, les essais de plantation de Ktckxia faites au Cameroun ne donneraient pas un brillant
donc en conclure qqie ce produit aurait encore moins de valeur si le marché caoutchoutier n'était
pas aussi ferme. (Tropenpflanzer, décembre 1903.)
'— (Je dernier périodique renferme également une étude de M. le Dr A. Preyer sur la culture du
cotonnier en Égypte. L'auteur, à propos de "cette étude, insiste sur les trois meilleures sortes à pro-
pager dans les pays étrangers : coton égyptien, surtout approprié pour les régions pauvres en
chute d'eau ou en étant totalement privées, à air ambiant très sec ou très chaud, mais où peut être
aménagée une irrigation. Ce cotonnier se développe particulièrement bien sur un sol riche, argileux.
Sea Island est mieux approprié aux sols plus humides, à air également plus saturé d'humidité,
ou une irrigation n'est pas nécessaire. Cette variété se développe surtout dans un terrain sablon-
neux ou dans un sol analogue. rpland est un cotonnier des régions plus ou moins élevées et pré-
fère un sol léger ou de consistance moyenne; il se développe également en calcaire.
- Sous le titre : « De opium cultuur in Nederlandsch-Indie, eene nieuwe bron van inkomsten », le
«IndischeMercuur » publie une notice. parue déjàdans le « Soerabajasch HandelsbIad», sur l'impor-
tance de la culture de l'opium et en réponse à cette question : Les Indes Néerlandaises continueront-
elles à prendre leur opium dans les Indes Anglaises ou deviendront-elles planteur de pavot et expor-
tateur d'opium? L'auteur se met en opposition complète avec la défense qui a été promulguée dans le
temps relativement à cette culture et estime qu'elle devrait être entreprise car elle peut être facile-
mentcontrôlée et produit un article de valeur. D'après les conclusions de l'article, la culture du pavot
devrait être surtout un monopole d'É tat, elle devrait être entreprise, après deux ou trois années
d'essais que l'on pourrait faire au Jardin botanique de Buitenzorg. L'opium étant un article très
prisé sur le marché, le cultivateur indigène peut être bien payé; la culture sur une grande échelle
pourra donner des revenus dans des régions où le sol est très fertile, mais où il manque l'irriga-
tion nécessaire à divers autres grands produits agricoles. L'auteur estime que lorsque le sud de
Sumatra sera traversé par une ligne de chemin de fer et sillonné par des routes faciles, qu'on y
aura amené des Javanais, il y aura là une vaste étendue qui pourra être faite avec succès. Tout un
système de contrôle devra être organisé et se trouver sous la direction d'un chef de service de la
régie de l'opium. Au centre d'une culture on devrait installer une fabrique pour la préparation de
l'opium brut; l'opium obtenu serait employé en partie par la régie, en partie expédié vers le marché
principal qui est la Chine. L'auteur estime que l'on peut par bouw obtenir un gain net de 80 à
90 florins; sur 23 000 bouw on pourrait donc gagner 2.000.000 à 2.500.000 florins (le bouw
= 0,11 hectare), et il compte même qu'il serait facile d'obtenir sans avoir une exploitation très
vaste un bénéfice de 10.000.000 de florins. Ces chiffres méritent sans conteste d'attirer l'attention
des planteurs.
— Dans son étude intitulée « Materialienkunde fur den Kautschuktechniker a, le Gummi-Zeitung »,
8 janvier 1904, décrit comme suit un caoutchouc des Philippines, deMalacca et de l'Indo-Chine :
Caoutchouc Talaing, obtenu d'un latex très abondant s'écoulant d'une liane et qui par cuisson avec
l'eau donne un caoutchouc de couleur noire à l'extérieur, et blanc et poreux à l'intérieur ; spongieux,
à pores remplis de liquide, assez mou et élastique, il paraît de bonne qualité. Il ne semble pas se
trouver sous ce nom dans le commerce. L'article ne nous dit pas de quelle plante provient ce caout-
chouc. Quant à la gomme Talatalo provenant du Taberuremontana Thursionii des iles Fidji,
c'est une sorte de gutta-percha sans valeur. On sait que le Tabernsemontana Donnell-Smithii
de l'Amérique Centrale donne également un produit guttoïde.
— La « Deutsche Kolonial Zeitung » publie une très intéressante étude de M. le Dr A. Schulte
im Hofe sur la culture du caoutchouc au Cameroun. L'auteur insiste sur l'importance de cette culture,
car jusqu'à ce jour tout le caoutchouc amené sur le marché est produit par des plantes à l'état
sauvage et par suite de l'exploitation à outrance, on peut s'attendre à voir la source diminuer rapi-
dement. Dans diverses régions du Cameroun ainsi qu'à San-Thomé, M. Schulte im Hofe a saigné
des arbres de Slanihot Glaziovii de 25 centimètres de diamètre et a obtenu très peu de caout-
, chouc. Le bois de cet arbre est très cassant et il n'est pas à conseiller pour ces régions. Des expé-
riences tentées dans différentes régions du Cameroun avec le Castilloa clastica n'ont pas donné
de brillants résultats par suite peut-être de conditions accidentelles ; par contre, l'Hevea brasi-
licnsis pousse aussi bien au Cameroun qu'à San-Thomé; dans cette île, un planteur considère ce
caoutchoutier comme des mieux appropriés pour la culture caoutchoulifère et pour l'ombrage dans
les plantations de cacao. Cette plante produit en effet rapidement une haute tige et une couronne
légère, tandis que le Castilloa et le Kickxia produisent une couronne trop forte donnant trop
d'ombre. On ne peut naturellement pas encore se rendre compte de la valeur caoutchoutifère de ces
arbres. Les graines de Castilloa et d'Hevea perdent, comme on sait, rapidement leur pouvoir
germinatif et l'obtention de plantules sera toujours très coûteuse pour le planteur i il y aura avan-
tage pour celui-ci d'attendre que les arbres existant actuellement produisent des graines. D'après
l'auteur, les essais de plantation de Ktckxia faites au Cameroun ne donneraient pas un brillant
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