Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1904-02-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 février 1904 20 février 1904
Description : 1904/02/20 (A8,N143,T14). 1904/02/20 (A8,N143,T14).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6432175p
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
REVUE COMMERCIALE 125
une dernière préparation. L'auteur cite également l'augmentation de la culture de l'arachide dont
l'huile remplace petit à petit les huiles comestibles de provenance étrangère.
— M. le professeur É. PERROT, de l'Ecole de pharmacie de Paris, vient de faire paraître en un
volume les travaux exécutés dans son laboratoire pendant les années 1902-1903; il a également
publié une série de cartes de distribution des principaux produits d'origine végétale sur lesquelles
nous aurons sans doute à revenir plus tard.
— M. O. F. COOK, chargé des recherches d'agriculture tropicale au département de l'agricul-
ture des États-Unis, vient de faire paraître, à Washington, une remarquable étude sur la culture du
Castilloa dans l'Amérique centrale.
— M. W. LICHTENFELDER a publié dans le « Bulletin économique » du gouvernement de l'Indo-
Chine, n° 21, 1903, une longue étude sur le pavot à opium ; nous ne pouvons qu'attirer l'atten-
tion sur cet article intéressant' et sur trois études ayant trait au coton que l'on trouvera dans le
même fascicule.
— Le gouvernement du Yucatan a préparé, en vue de l'Exposition de Saint-Louis, une collection
fort complète et très belle d'objets fabriqués en henequen ou chanvre de sisal; on y remarque
particulièrement des chapeaux qui paraissent devoir concurrencer la renommée des chapeaux de
Panama. A Hanoï, les ouvriers de la section des Philippines fabriquaient de jolis chapeaux avec
desJibres d'abaca et au Tonkin les indigènes emploient des fibres de bambou pour la confection
de leurs chapeaux.
— La « Banana Food Co, Ltd, Alderman's House, Bishopgate street London E. C. », fabrique
une spécialité extraite de la banane sous le nom de « Bananina Il. C'est un aliment préparé avec
les tissus de la banane après élimination de la matière fibreuse; 80 de la masse sont constitués
par des hydrates de carbone qui, d'après les autorités médicales, peuvent être employées avec
succès pour la nutrition des organismes débilités et faibles.
— Un nouveau Musée industriel et technique s'est fondé à Mexico, non seulement dans le
but de relever l'agriculture et l'exploitation des richesses naturelles, mais encore dans le but de
favoriser le commerce avec l'étranger.
— La culture du Grand Soleil ou Helianthus annuus a donné de très bons résultats à Ceylan
dans des terrains marécageux où dans le temps régnaient de fortes fièvres. On sème 5 livres de
graines par acre et au bout de huit mois on peut récolter 1.800 livres de graines; dé ces 1.800 livres
on peut extraire 300 livres d'huile. Cette huile peut remplacer l'huile d'olive tant pour les usages
culinaires que pour l'éclairage et pour la préparation de couleurs fines. En outre, les tiges fournis-
sent une excellente matière première pourra fabrication du papier.
— Dans l'île du Mindoro on a trouvé une liane « divertinghoa » qui fournit du bon caoutchouc;
une commission a été envoyée par le gouvernement des Philippines dans le but d'étudier ce
produit.
— D'après des renseignements récents, la récolte du café de 1903-1904 sera des plus mauvaises
à Costa-Rica; en divers points, elle a complètement manqué. Le rendement sera inférieur de 80.000
à 90.000 sacs à la moyenne des récoltes antérieures.
— Dans les montagnes du Sacramento (Californie), il existe une graminée, le Stipa Vaseyl,
connue sous le nom de « Sleeping grass ». Des chevaux ayant brouté de cette graminée ont refusé
pendant huit à dix jours de la nourriture et de l'eau; cette graminée est bien connue des animaux
de la région qui n'y touchent guère.
— Dans une note publiée par M. P. Serre sur les cultures de Java (Bull. Société nationale
d'agriculture de France, n° 8, 1903), nous trouvons à propos de la culture des caoutehoutiers
les données suivantes qui nous paraissent discutables. Les planteurs des établissements malais
semblent, dit M. Serre, craindre la concurrence des Landolphia de Madagascar et du Congo
malgré l'assurance qui leur a été donnée par les Anglais que ces plantes ne sont pas susceptibles de
culture et qu'elles fournissent un caoutchouc inférieur. C'est là, nous semble-t-il, assez inexact : les
Landolphia du Congo sont susceptibles de culture et fournissent sûrement un excellent caout-
chouc. Le Willughbeia prima de Malacca serait, dit-il, beaucoup préférable au Landolphia
Thollonii (en. col. Thallonii] ; cela se peut, mais le Landolphia Thollonii est le producteur
du caoutchouc dit « des herbes » et ne peut, en tout cas, être considéré comme la meilleure liane à
caoutchouc d'Afrique ; on sait actuellement très bien que parmi les lianes à caoutchouc du Congo
trois sont surtout importantes : Landolphia owariensis (caoutchouc rouge du Kasai), Landol-
phia Klainii (caoutchouc noir) et Clitandra Arnoldiana (caoutchouc noir).
— A Java, on préconise l'expédition du sucre dans des sacs en jute : or ces derniers proviennen
surtout des Indes anglaises; l'ancienne industrie javanaise préparant les emballages du sucre va
donc péricliter et les planteurs trouvent des plus regrettables que la culture du jute n'ait pas été
une dernière préparation. L'auteur cite également l'augmentation de la culture de l'arachide dont
l'huile remplace petit à petit les huiles comestibles de provenance étrangère.
— M. le professeur É. PERROT, de l'Ecole de pharmacie de Paris, vient de faire paraître en un
volume les travaux exécutés dans son laboratoire pendant les années 1902-1903; il a également
publié une série de cartes de distribution des principaux produits d'origine végétale sur lesquelles
nous aurons sans doute à revenir plus tard.
— M. O. F. COOK, chargé des recherches d'agriculture tropicale au département de l'agricul-
ture des États-Unis, vient de faire paraître, à Washington, une remarquable étude sur la culture du
Castilloa dans l'Amérique centrale.
— M. W. LICHTENFELDER a publié dans le « Bulletin économique » du gouvernement de l'Indo-
Chine, n° 21, 1903, une longue étude sur le pavot à opium ; nous ne pouvons qu'attirer l'atten-
tion sur cet article intéressant' et sur trois études ayant trait au coton que l'on trouvera dans le
même fascicule.
— Le gouvernement du Yucatan a préparé, en vue de l'Exposition de Saint-Louis, une collection
fort complète et très belle d'objets fabriqués en henequen ou chanvre de sisal; on y remarque
particulièrement des chapeaux qui paraissent devoir concurrencer la renommée des chapeaux de
Panama. A Hanoï, les ouvriers de la section des Philippines fabriquaient de jolis chapeaux avec
desJibres d'abaca et au Tonkin les indigènes emploient des fibres de bambou pour la confection
de leurs chapeaux.
— La « Banana Food Co, Ltd, Alderman's House, Bishopgate street London E. C. », fabrique
une spécialité extraite de la banane sous le nom de « Bananina Il. C'est un aliment préparé avec
les tissus de la banane après élimination de la matière fibreuse; 80 de la masse sont constitués
par des hydrates de carbone qui, d'après les autorités médicales, peuvent être employées avec
succès pour la nutrition des organismes débilités et faibles.
— Un nouveau Musée industriel et technique s'est fondé à Mexico, non seulement dans le
but de relever l'agriculture et l'exploitation des richesses naturelles, mais encore dans le but de
favoriser le commerce avec l'étranger.
— La culture du Grand Soleil ou Helianthus annuus a donné de très bons résultats à Ceylan
dans des terrains marécageux où dans le temps régnaient de fortes fièvres. On sème 5 livres de
graines par acre et au bout de huit mois on peut récolter 1.800 livres de graines; dé ces 1.800 livres
on peut extraire 300 livres d'huile. Cette huile peut remplacer l'huile d'olive tant pour les usages
culinaires que pour l'éclairage et pour la préparation de couleurs fines. En outre, les tiges fournis-
sent une excellente matière première pourra fabrication du papier.
— Dans l'île du Mindoro on a trouvé une liane « divertinghoa » qui fournit du bon caoutchouc;
une commission a été envoyée par le gouvernement des Philippines dans le but d'étudier ce
produit.
— D'après des renseignements récents, la récolte du café de 1903-1904 sera des plus mauvaises
à Costa-Rica; en divers points, elle a complètement manqué. Le rendement sera inférieur de 80.000
à 90.000 sacs à la moyenne des récoltes antérieures.
— Dans les montagnes du Sacramento (Californie), il existe une graminée, le Stipa Vaseyl,
connue sous le nom de « Sleeping grass ». Des chevaux ayant brouté de cette graminée ont refusé
pendant huit à dix jours de la nourriture et de l'eau; cette graminée est bien connue des animaux
de la région qui n'y touchent guère.
— Dans une note publiée par M. P. Serre sur les cultures de Java (Bull. Société nationale
d'agriculture de France, n° 8, 1903), nous trouvons à propos de la culture des caoutehoutiers
les données suivantes qui nous paraissent discutables. Les planteurs des établissements malais
semblent, dit M. Serre, craindre la concurrence des Landolphia de Madagascar et du Congo
malgré l'assurance qui leur a été donnée par les Anglais que ces plantes ne sont pas susceptibles de
culture et qu'elles fournissent un caoutchouc inférieur. C'est là, nous semble-t-il, assez inexact : les
Landolphia du Congo sont susceptibles de culture et fournissent sûrement un excellent caout-
chouc. Le Willughbeia prima de Malacca serait, dit-il, beaucoup préférable au Landolphia
Thollonii (en. col. Thallonii] ; cela se peut, mais le Landolphia Thollonii est le producteur
du caoutchouc dit « des herbes » et ne peut, en tout cas, être considéré comme la meilleure liane à
caoutchouc d'Afrique ; on sait actuellement très bien que parmi les lianes à caoutchouc du Congo
trois sont surtout importantes : Landolphia owariensis (caoutchouc rouge du Kasai), Landol-
phia Klainii (caoutchouc noir) et Clitandra Arnoldiana (caoutchouc noir).
— A Java, on préconise l'expédition du sucre dans des sacs en jute : or ces derniers proviennen
surtout des Indes anglaises; l'ancienne industrie javanaise préparant les emballages du sucre va
donc péricliter et les planteurs trouvent des plus regrettables que la culture du jute n'ait pas été
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