Presse et revues
32 pages
Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1904-02-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 février 1904 20 février 1904
Description : 1904/02/20 (A8,N143,T14). 1904/02/20 (A8,N143,T14).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6432175p
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
126 REVUE DES CULTURES COLONIALES
encore très poussée à Java, où cependant elle a été préconisée. D'un autre côté, si cet emploi se géné-
ralise, il y a peut-être là un nouveau débouché pour cette fibre.
— Au numéro du 1er décembre 1903 de l' « Indische Mercuur » est jointe une circulaire de la nou-
velle société « Ramie Union », qui s'engage à acheter chez le planteur l'écorce de ramie brute, pour
la transformer dans ses usines en une fibre soyeuse, dont un magnifique exemplaire est joint à la
notice. La Société est fondée au capital de 750.000 florins; son siège est à Enschede. La direction
en est confiée à MM. A.-J. Van Vriesland et L. Van Gelderen; les terrains destinés à la construction
de la fabriqne ont une superficie de 45.000 mètres carrés et sont situés près de Enschede. On espère
beaucoup de cette nouvelle industrie.
— Le Bulletin des Sciences pharmacologiques, n° 11, 1903, publie une étude de MM. Goris et
Reimers sur les quinquinas et en particulier sur le Cinchona robusta, dont l'histoire est très
intéressante et qui est appelé à un très grand avenir.
— Le nO 50, 1903 du « Indische Mercuur 9 contient une étude intéressante sur le quinquina en
Afrique ; nous aurons sans doute l'occasion de donner ultérieurement dans la « Revue » un résumé
de cet exposé très intéressant fait par M. le Professeur P. Van der Wieler, de l'Université d'Ams..
terdam.
— La firme Siemens et Halske a pris en France un brevet pour la fabrication d'un succédané de
la gutta-percha. Ce produit s'obtient en mélangeant 100 parties de colophane purifiée et 100 parties
de cire de Carnauba ou d'une cire analogue à une température de 110 à 18000. avec 40 parties de
poix végétale ou animale; le mélange est saponifié avec 75 parties de lait de chaux ou un alcali
équivalent. Le savon obtenu est passé sous des cylindres à une température d'au moins 900C. après
avoir ajouté une quantité déterminée de caoutchouc.
— Le n° 3, 1903 du « West Indian Bulletin » (p. 195-286) est consacré en entier à une étude
sur le coton aux États-Unis. Cette étude est résumée en partie d'après les volumes additionnels de
l'Encydopaedia Britannica, XXV. On y trouve un examen général de la culture, l'indication de la
distribution des variétés du Sea Island, les modifications obtenues dans la graine par sélection, la
chimie du coton, puis les maladies cryptogamiques et celles dues aux insectes; cette dernière partie
est surtout bien documentée, on y rencontre plusieurs figures.
— D'après le no 218 des Rapports commerciaux des agents diplomatiques et consulaires de
France, la production des noix de coco a augmenté assez considérablement à la Trinité. Depuis
quelque temps elles se sont créées sur place ; seules les grosses noix sont exportées, les petites sont
transformées en coprah ou en huile. Une partie de cette huile est consommée sur place. La Trinité
produit de 35 à 40.000 noix par an ; le quart environ de cette production est exporté, mais il semble
que 40.000 noix est un chiffre inférieur à la réalité. Il existe huit fabriques d'huile de noix de coco
à la Trinidad. Mille noix de coco donnent de 22 à 24 gallons d'huile claire et 125 livres de déchet;
on estime le revenu à 1 livre st. 5 shill à 2 livres st. 12 shill. 6 p. pour 1.000 noix. Les prix de
vente de 1.000 cocos varient à la Trinidad de 16 à 1.800 dollars ; à San-Blas les noix valent de 23 à
26 dollars, à San Andres 19 à 21, à Jamaïque 20 à 22 et à Baracoa (Cuba), 18 à 19. Il semble
probable que les exportations de noix de coco acquerront de plus en plus d'importance pour ce pays.
— D'après le « Department of Agriculture » des États-Unis, les frais de préparation de 100 kilo-
grammes de sucre, y compris le coût des betteraves, est de 48 fr. 70 ; le prix de vente sur le
marché était, à l'époque de la publication de cette statistique, de 51 fr. 85, ce qui laissait donc 3 fr. 15
de bénéfice par sac de 100 kilogrammes.
REVUE COMMERCIALE
Revue commerciale de la place de Marseille, janvier 1904.
(Extrait du Sémaphore de Marseille.)
Cafés. — Marché ferme.
Sucres. — Nous cotons :
Blancs, nO 3. 24 -
Roux, 88°. 21 50
les 100 kil. entrepôt, conditions d usage.
t\Voici la situation des sucres dans les maga-
sins des Docks et Entrepôts : quintaux.
Sucres coloniaux au 3 février. 13.980
Entrées en cours.
Sucres indigènes au 3 février 32.690
Entrées en cours. —
Thés. — Prix du kil. à l'entrepôt; les droits
encore très poussée à Java, où cependant elle a été préconisée. D'un autre côté, si cet emploi se géné-
ralise, il y a peut-être là un nouveau débouché pour cette fibre.
— Au numéro du 1er décembre 1903 de l' « Indische Mercuur » est jointe une circulaire de la nou-
velle société « Ramie Union », qui s'engage à acheter chez le planteur l'écorce de ramie brute, pour
la transformer dans ses usines en une fibre soyeuse, dont un magnifique exemplaire est joint à la
notice. La Société est fondée au capital de 750.000 florins; son siège est à Enschede. La direction
en est confiée à MM. A.-J. Van Vriesland et L. Van Gelderen; les terrains destinés à la construction
de la fabriqne ont une superficie de 45.000 mètres carrés et sont situés près de Enschede. On espère
beaucoup de cette nouvelle industrie.
— Le Bulletin des Sciences pharmacologiques, n° 11, 1903, publie une étude de MM. Goris et
Reimers sur les quinquinas et en particulier sur le Cinchona robusta, dont l'histoire est très
intéressante et qui est appelé à un très grand avenir.
— Le nO 50, 1903 du « Indische Mercuur 9 contient une étude intéressante sur le quinquina en
Afrique ; nous aurons sans doute l'occasion de donner ultérieurement dans la « Revue » un résumé
de cet exposé très intéressant fait par M. le Professeur P. Van der Wieler, de l'Université d'Ams..
terdam.
— La firme Siemens et Halske a pris en France un brevet pour la fabrication d'un succédané de
la gutta-percha. Ce produit s'obtient en mélangeant 100 parties de colophane purifiée et 100 parties
de cire de Carnauba ou d'une cire analogue à une température de 110 à 18000. avec 40 parties de
poix végétale ou animale; le mélange est saponifié avec 75 parties de lait de chaux ou un alcali
équivalent. Le savon obtenu est passé sous des cylindres à une température d'au moins 900C. après
avoir ajouté une quantité déterminée de caoutchouc.
— Le n° 3, 1903 du « West Indian Bulletin » (p. 195-286) est consacré en entier à une étude
sur le coton aux États-Unis. Cette étude est résumée en partie d'après les volumes additionnels de
l'Encydopaedia Britannica, XXV. On y trouve un examen général de la culture, l'indication de la
distribution des variétés du Sea Island, les modifications obtenues dans la graine par sélection, la
chimie du coton, puis les maladies cryptogamiques et celles dues aux insectes; cette dernière partie
est surtout bien documentée, on y rencontre plusieurs figures.
— D'après le no 218 des Rapports commerciaux des agents diplomatiques et consulaires de
France, la production des noix de coco a augmenté assez considérablement à la Trinité. Depuis
quelque temps elles se sont créées sur place ; seules les grosses noix sont exportées, les petites sont
transformées en coprah ou en huile. Une partie de cette huile est consommée sur place. La Trinité
produit de 35 à 40.000 noix par an ; le quart environ de cette production est exporté, mais il semble
que 40.000 noix est un chiffre inférieur à la réalité. Il existe huit fabriques d'huile de noix de coco
à la Trinidad. Mille noix de coco donnent de 22 à 24 gallons d'huile claire et 125 livres de déchet;
on estime le revenu à 1 livre st. 5 shill à 2 livres st. 12 shill. 6 p. pour 1.000 noix. Les prix de
vente de 1.000 cocos varient à la Trinidad de 16 à 1.800 dollars ; à San-Blas les noix valent de 23 à
26 dollars, à San Andres 19 à 21, à Jamaïque 20 à 22 et à Baracoa (Cuba), 18 à 19. Il semble
probable que les exportations de noix de coco acquerront de plus en plus d'importance pour ce pays.
— D'après le « Department of Agriculture » des États-Unis, les frais de préparation de 100 kilo-
grammes de sucre, y compris le coût des betteraves, est de 48 fr. 70 ; le prix de vente sur le
marché était, à l'époque de la publication de cette statistique, de 51 fr. 85, ce qui laissait donc 3 fr. 15
de bénéfice par sac de 100 kilogrammes.
REVUE COMMERCIALE
Revue commerciale de la place de Marseille, janvier 1904.
(Extrait du Sémaphore de Marseille.)
Cafés. — Marché ferme.
Sucres. — Nous cotons :
Blancs, nO 3. 24 -
Roux, 88°. 21 50
les 100 kil. entrepôt, conditions d usage.
t\Voici la situation des sucres dans les maga-
sins des Docks et Entrepôts : quintaux.
Sucres coloniaux au 3 février. 13.980
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Sucres indigènes au 3 février 32.690
Entrées en cours. —
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