Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1904-03-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 mars 1904 05 mars 1904
Description : 1904/03/05 (A8,N144,T14). 1904/03/05 (A8,N144,T14).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64321763
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
458 REVUE DES CULTURES COLONIALES
avenir. D'après Schlechter, le Kfckxia ou Funtuniia exige de l'ombrage, et il préconise pour la
culture la plantation en forêt dont le sous-bois seul est enlevé ; les arbres seraient placés à 5 mètres
de distance. Les expériences ont démontré que sous bois les Fmitiimia se développent mal, que
dans les endroits éclairés ils se développent mieux et enfin qu'au soleil leur croissance est très forte.
M. le,Dr Schulte im Hofe recommande de faire les plantations comme suit : Les graines sont plantées
en pépinières à une distance de 20 à 25 centimètres et les plantes sont laissées en place jusqu'à ce
qu'elles aient 1 à 2 mètres de haut ; lors de la transplantation, on taillera les racines et les tiges pro-
portionnellement. Lors de la plantation dans la forêt, on supprimera le taillis et les petits arbres et
l'on fera mourir les grands arbres par le feu ou par l'enlèvement d'écorce sur un demi-mètre de
longueur. Les grands arbres de la forêt morts seront laissés en place et l'on placera les Kickxia
ou Funtumia dans les forêts ainsi éclaircies à 2 mètres de distance. Après deux ou trois ans on
abatera les arbres qui ont persisté et l'on obtiendra ensuite une recrudescence de croissance.
D'après M. Schulte im Hofe, l'obtention du caoutchouc pourrait être réglée par une location ou
pourrait se faire sous la surveillance du chef du village.
— Il paraît que dans l'Est africain il existe une variété de caféier qui, si elle n'est pas identique
au Coifea zanguebarre, en est très voisine et serait inattaquable par l'ilemileia vastatrix.
— M. Herbert Wright, Scientific Assistent à Ceylan, a découvert la présence en grande abon-
dance de nématodes dans les nodules des racines de la sensitive ou Mimosa pudica employée
comme engrais vert avec la certitude que tous les nodules radicaux étaient riches en azote.
— Les prévisions de la récolte du café au Costa-Rica pour 1903-1904 sont peu favorables; la
récolte a complètement manqué, sur divers points; dans certaines parties relativement favorisées, la
quantité est contre-balancée par une diminution de qualité.
— L'industrie de l'ananas continue à prospérer à Singapore, la surface dévolue à cette culture
augmente annuellement, et malgré cela les prix augmentent également. 426.000 boîtes d'ananas ont
été envoyées en Europe et en Amérique pendant l'année 1902, ce qui est une augmentation de
25.000 boîtes sur 1901.
— « Le Monthly Bulletin» du « International Bureau of the American Republics » de novembre 1903
annonce que le Gouvernement brésilien a accordé à M. Auguste Cambraia un privilège pour la
manufacture, à l'aide d'un procédé nouveau, de fils appelés « barbantine » provenant du ricin et
d'autres plantes fibreuses telles que le Pita et le Caaranata.
M. Cambraia aurait exposé dernièrement à Rio-de-Janeiro non seulement des fibres mais encore
des tissus obtenus à l'aide de ce textile..*•<
— D'après les rapports des consuls à Batoum, la culture da thé dans la Transcaucasie fait des
progrès.
- Si l'on compare les exportations de caoutchouc brésilien de ces dernières années, on voit que
tant à Para qu'à Manaos, le caoutchouc est en diminution. En effet, en 1900, Para avait exporté
16.503 tonnes de ce produit; en 1901, 12.040; en 1902, 13.672; Manaos avait exporté, en 1900,
8.147 tonnes; en 1901, 15.350 et en 1902, 13.261 tonnes. Par contre, la production de cacao aug-
mente dans une forte proportion. En 1902, Para a exporté 3.115 tonnes et Manaos 446 tonnes; l'année
précédente, ce dernier port n'avait exporté que 55 tonnes de ce produit. Quant au coton, c'est par
Maranham qu'il est surtout exporté et l'exportation de 1902 est plus de deux fois plus considérable
que celle de 1901.
- En supplément au no 24 du « Bulletin de l'Office du gouvernement général de l'Algérie »,
nous trouvons une notice intitulée la Tomate d'Algérie, culture et commerce. Il résulte des don-
nées de cet opuscule, que cette culture est rémunératrice, elle donnerait aux cultivateurs 800 francs
de bénéfice net à l'hectare s'ils vendaient leur récolte à un intermédiaire chargé de l'écouler à Paris
et un bénéfice net de 2.600 francs à l'hectare s'ils expédiaient directement leur récolte. Quant à
l'expéditeur intermédiaire entre le planteur et le marché français, il ferait encore encore 15 francs
de bénéfice net par 100 kilogrammes, soit 1.800 francs pour la production d'un hectare.
- Le Mexique contient actuellement 1.124 fabriques de sucre travaillant uniquement la canne.
Sur ce nombre 116 fabriques produisent chacune annuellement 100.000 kilogrammes; 16 ont une
production moyenne de 50.000 à 100.000 kilogrammes, les autres produisent moins de 50.000 kilo-
grammes. Pendant la dernière campagne, on a produit 95.000 tonnes de sucre. On espère obtenir
annuellement au moins 100.000 tonnes lorsque les nouvelles fabriques en construction seront en
activité. Beaucoup de ces fabriques sont encore munies d'une machinerie rudimentaire, l'exporta-
tion de canne à sucre mexicaine comporte 90 tonnes et celle du sucre 373 tonnes d'une valeur totale
de 40.000 piastres. Il s'est fondé au Mexique une association de sucriers dénommée « Centro Azu-
çarero » sur le même plant que celles qui se sont fondées à Cuba, en Argentine et au Pérou. Cette
association a pour but de soutenir les revendications des sucriers et des distillateurs auprès du
avenir. D'après Schlechter, le Kfckxia ou Funtuniia exige de l'ombrage, et il préconise pour la
culture la plantation en forêt dont le sous-bois seul est enlevé ; les arbres seraient placés à 5 mètres
de distance. Les expériences ont démontré que sous bois les Fmitiimia se développent mal, que
dans les endroits éclairés ils se développent mieux et enfin qu'au soleil leur croissance est très forte.
M. le,Dr Schulte im Hofe recommande de faire les plantations comme suit : Les graines sont plantées
en pépinières à une distance de 20 à 25 centimètres et les plantes sont laissées en place jusqu'à ce
qu'elles aient 1 à 2 mètres de haut ; lors de la transplantation, on taillera les racines et les tiges pro-
portionnellement. Lors de la plantation dans la forêt, on supprimera le taillis et les petits arbres et
l'on fera mourir les grands arbres par le feu ou par l'enlèvement d'écorce sur un demi-mètre de
longueur. Les grands arbres de la forêt morts seront laissés en place et l'on placera les Kickxia
ou Funtumia dans les forêts ainsi éclaircies à 2 mètres de distance. Après deux ou trois ans on
abatera les arbres qui ont persisté et l'on obtiendra ensuite une recrudescence de croissance.
D'après M. Schulte im Hofe, l'obtention du caoutchouc pourrait être réglée par une location ou
pourrait se faire sous la surveillance du chef du village.
— Il paraît que dans l'Est africain il existe une variété de caféier qui, si elle n'est pas identique
au Coifea zanguebarre, en est très voisine et serait inattaquable par l'ilemileia vastatrix.
— M. Herbert Wright, Scientific Assistent à Ceylan, a découvert la présence en grande abon-
dance de nématodes dans les nodules des racines de la sensitive ou Mimosa pudica employée
comme engrais vert avec la certitude que tous les nodules radicaux étaient riches en azote.
— Les prévisions de la récolte du café au Costa-Rica pour 1903-1904 sont peu favorables; la
récolte a complètement manqué, sur divers points; dans certaines parties relativement favorisées, la
quantité est contre-balancée par une diminution de qualité.
— L'industrie de l'ananas continue à prospérer à Singapore, la surface dévolue à cette culture
augmente annuellement, et malgré cela les prix augmentent également. 426.000 boîtes d'ananas ont
été envoyées en Europe et en Amérique pendant l'année 1902, ce qui est une augmentation de
25.000 boîtes sur 1901.
— « Le Monthly Bulletin» du « International Bureau of the American Republics » de novembre 1903
annonce que le Gouvernement brésilien a accordé à M. Auguste Cambraia un privilège pour la
manufacture, à l'aide d'un procédé nouveau, de fils appelés « barbantine » provenant du ricin et
d'autres plantes fibreuses telles que le Pita et le Caaranata.
M. Cambraia aurait exposé dernièrement à Rio-de-Janeiro non seulement des fibres mais encore
des tissus obtenus à l'aide de ce textile..*•<
— D'après les rapports des consuls à Batoum, la culture da thé dans la Transcaucasie fait des
progrès.
- Si l'on compare les exportations de caoutchouc brésilien de ces dernières années, on voit que
tant à Para qu'à Manaos, le caoutchouc est en diminution. En effet, en 1900, Para avait exporté
16.503 tonnes de ce produit; en 1901, 12.040; en 1902, 13.672; Manaos avait exporté, en 1900,
8.147 tonnes; en 1901, 15.350 et en 1902, 13.261 tonnes. Par contre, la production de cacao aug-
mente dans une forte proportion. En 1902, Para a exporté 3.115 tonnes et Manaos 446 tonnes; l'année
précédente, ce dernier port n'avait exporté que 55 tonnes de ce produit. Quant au coton, c'est par
Maranham qu'il est surtout exporté et l'exportation de 1902 est plus de deux fois plus considérable
que celle de 1901.
- En supplément au no 24 du « Bulletin de l'Office du gouvernement général de l'Algérie »,
nous trouvons une notice intitulée la Tomate d'Algérie, culture et commerce. Il résulte des don-
nées de cet opuscule, que cette culture est rémunératrice, elle donnerait aux cultivateurs 800 francs
de bénéfice net à l'hectare s'ils vendaient leur récolte à un intermédiaire chargé de l'écouler à Paris
et un bénéfice net de 2.600 francs à l'hectare s'ils expédiaient directement leur récolte. Quant à
l'expéditeur intermédiaire entre le planteur et le marché français, il ferait encore encore 15 francs
de bénéfice net par 100 kilogrammes, soit 1.800 francs pour la production d'un hectare.
- Le Mexique contient actuellement 1.124 fabriques de sucre travaillant uniquement la canne.
Sur ce nombre 116 fabriques produisent chacune annuellement 100.000 kilogrammes; 16 ont une
production moyenne de 50.000 à 100.000 kilogrammes, les autres produisent moins de 50.000 kilo-
grammes. Pendant la dernière campagne, on a produit 95.000 tonnes de sucre. On espère obtenir
annuellement au moins 100.000 tonnes lorsque les nouvelles fabriques en construction seront en
activité. Beaucoup de ces fabriques sont encore munies d'une machinerie rudimentaire, l'exporta-
tion de canne à sucre mexicaine comporte 90 tonnes et celle du sucre 373 tonnes d'une valeur totale
de 40.000 piastres. Il s'est fondé au Mexique une association de sucriers dénommée « Centro Azu-
çarero » sur le même plant que celles qui se sont fondées à Cuba, en Argentine et au Pérou. Cette
association a pour but de soutenir les revendications des sucriers et des distillateurs auprès du
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