Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1904-02-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 février 1904 05 février 1904
Description : 1904/02/05 (A8,N142,T14). 1904/02/05 (A8,N142,T14).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64321748
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
VARIÉTÉS 85
facilement en main la constitution de son système radiculaire. Le planteur
veillera à ce que tous les ustensiles qu'il emploiera pour la taille soient tran-
chants et propres, afin d'éviter une détérioration du système radiculaire et une
infection ; il fera également attention à ce que la terre soit privée de parasites
animaux ou végétaux, et de tout ce qui pourrait leur donner naissance. S'il existe
une crainte quelconque que la moisissure se forme sur les blessures, on pourra
les enduire de goudron végétal. La poix minérale, très employée dans les
Indes, ne peut être utilisée dans ce cas, car elle mortifie les tissus.
IJne taille des racines, qui est à conseiller dans le but de la formation d'un
système radiculaire développé, se pratique depuis de nombreuses années par
l'indigène dans la culture du poivrier. Dès que les jeunes lianes ont quelques
pieds de long, elles sont enlevées du support et plantées au pied de manière que
l'extrémité reste au-dessus du sol et puisse s'attacher au support; le résultat de
cette opération est que de la plupart des nœuds naissent des radicelles qui
coopèrent à la nutrition de la plante. Chez des lianes à caoutchouc, une opéra-
tion analogue a montré une assimilation de la plante telle, que les lianes pos-
sédant ainsi un second système radiculaire s'étaient beaucoup plus considérable-
ment développées en épaisseur que celles qui avaient uniquement pu compter
sur leurs racines naturelles.
Parfois on conseille, pour amener les racines superficielles à pénétrer plus pro-
fondément dans le sol, de détruire les racines supérieures par un labourage
superriciel. Je considère ce conseil comme assez dangereux. Dans les Indes, les
terrains destinés à la culture des caféiers et autres plantes arborescentes ne sont
pas travaillés profondément, les matériaux nutritifs qui se trouvent dans le
sol à l'état assimilable, ne se rencontrent qu'à une faible profondeur; le sous-sol
est généralement plus ou moins compact, et sûrement, il ne peut être considéré
comme sol nutritif pour des arbres qui doivent porter beaucoup de fruits.
Ceux qui veulent forcer les racines à puiser profondément dans le sol les
matériaux nutritifs pourront se rendre compte que de telles expériences four-
nissent parfois au début de bons résultats, parfois un résultat indifférent, mais
très souvent de mauvais résultats. On ne pourra songer à faire puiser à la racine
sa nourriture dans le sous-sol que si, dans nos Indes, on s'habitue à travailler le
sol plus profondément qu'on ne le fait actuellement; jusqu'à ce moment, on
devra se contenter de considérer, pour la nutrition de la plante, la couche super-
ficielle du sol et de chercher dans le sous-sol un appui pour la plante et une
source d'eau en cas de sécheresse.
Buitenzorg, juin 1903. W.-G. LEEMBRUGGEN.
LE FICUS CAOUTCHOUTIFÈRE DE LA NOUVELLE-CALÉDONIE (1)
Comme nous l'avons fait remarquer antérieurement en résumant une étude
de M. R. Schlechter sur les caoutchoutiers de Nouvelle-Calédonie, une partie
du caoutchouc de ce pays est fournie par un Ficus. Dans la littérature, on
admettait que cette plante était le Ficus prolixa Forst., mais d'après les maté-
(1) Résumé d'une notice parue dans Tropenpflanzer, décembre 1903, n. 12 et accompagnée d'une
planche représentant un jeune rameau fleuri et des analyses des fleurs du F. Schlechteri et une
feuille du F. retusa var. nitida.
facilement en main la constitution de son système radiculaire. Le planteur
veillera à ce que tous les ustensiles qu'il emploiera pour la taille soient tran-
chants et propres, afin d'éviter une détérioration du système radiculaire et une
infection ; il fera également attention à ce que la terre soit privée de parasites
animaux ou végétaux, et de tout ce qui pourrait leur donner naissance. S'il existe
une crainte quelconque que la moisissure se forme sur les blessures, on pourra
les enduire de goudron végétal. La poix minérale, très employée dans les
Indes, ne peut être utilisée dans ce cas, car elle mortifie les tissus.
IJne taille des racines, qui est à conseiller dans le but de la formation d'un
système radiculaire développé, se pratique depuis de nombreuses années par
l'indigène dans la culture du poivrier. Dès que les jeunes lianes ont quelques
pieds de long, elles sont enlevées du support et plantées au pied de manière que
l'extrémité reste au-dessus du sol et puisse s'attacher au support; le résultat de
cette opération est que de la plupart des nœuds naissent des radicelles qui
coopèrent à la nutrition de la plante. Chez des lianes à caoutchouc, une opéra-
tion analogue a montré une assimilation de la plante telle, que les lianes pos-
sédant ainsi un second système radiculaire s'étaient beaucoup plus considérable-
ment développées en épaisseur que celles qui avaient uniquement pu compter
sur leurs racines naturelles.
Parfois on conseille, pour amener les racines superficielles à pénétrer plus pro-
fondément dans le sol, de détruire les racines supérieures par un labourage
superriciel. Je considère ce conseil comme assez dangereux. Dans les Indes, les
terrains destinés à la culture des caféiers et autres plantes arborescentes ne sont
pas travaillés profondément, les matériaux nutritifs qui se trouvent dans le
sol à l'état assimilable, ne se rencontrent qu'à une faible profondeur; le sous-sol
est généralement plus ou moins compact, et sûrement, il ne peut être considéré
comme sol nutritif pour des arbres qui doivent porter beaucoup de fruits.
Ceux qui veulent forcer les racines à puiser profondément dans le sol les
matériaux nutritifs pourront se rendre compte que de telles expériences four-
nissent parfois au début de bons résultats, parfois un résultat indifférent, mais
très souvent de mauvais résultats. On ne pourra songer à faire puiser à la racine
sa nourriture dans le sous-sol que si, dans nos Indes, on s'habitue à travailler le
sol plus profondément qu'on ne le fait actuellement; jusqu'à ce moment, on
devra se contenter de considérer, pour la nutrition de la plante, la couche super-
ficielle du sol et de chercher dans le sous-sol un appui pour la plante et une
source d'eau en cas de sécheresse.
Buitenzorg, juin 1903. W.-G. LEEMBRUGGEN.
LE FICUS CAOUTCHOUTIFÈRE DE LA NOUVELLE-CALÉDONIE (1)
Comme nous l'avons fait remarquer antérieurement en résumant une étude
de M. R. Schlechter sur les caoutchoutiers de Nouvelle-Calédonie, une partie
du caoutchouc de ce pays est fournie par un Ficus. Dans la littérature, on
admettait que cette plante était le Ficus prolixa Forst., mais d'après les maté-
(1) Résumé d'une notice parue dans Tropenpflanzer, décembre 1903, n. 12 et accompagnée d'une
planche représentant un jeune rameau fleuri et des analyses des fleurs du F. Schlechteri et une
feuille du F. retusa var. nitida.
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