Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1905-08-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 août 1905 31 août 1905
Description : 1905/08/31 (A5,N50). 1905/08/31 (A5,N50).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64264496
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
- Aller à la page de la table des matières225
- ÉTUDES & DOSSIERS
Pages- Culture et rendement du Castilloa à Tacotalpa (D'après une note des propriétaires, MM. CONDE FRÈRES,.......... Page(s) .......... 245
- DE SAUMERY: Consommation et commerce des bananes en France (Rapport présenté au 2e Congrès colonial).......... Page(s) .......... 247
- PARTIE COMMERCIALE (Cours, Statistiques, Débouchés, etc.)
- ACTUALITÉS
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- .......... Page(s) .......... XVII-XXI
- FIGURES
N°50 — AOUT 1905 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 229
Indien ne présentent pas l'aspect brillant
des vanilles du Mexique. C'est probablement
à la même cause qu'il faut attribuer ce fait
que les vanilles du Mexique givrent diffici-
lement et rarement, tandis que le givre se
produit presque toujours sur les vanilles de
la Réunion, de Madagascar, des Seychelles
ou des Comores. Il est clair en effet que la
présence d'un enduit cireux continu oppose
un obstacle à l'émission de la vanilline con-
tenue dans les fruits.
Enfin nous pouvons ajoutera ce qui pré-
cède les résultats d'une expérience complé-
mentaire.
Ayant placé lesvanillesdesséchées, comme
il a été dit plus haut, dans une étuve humide,
à la même température d'environ 4011, nous
avons observé une reprise d'eau très remar-
quable chez les vanilles de Tahiti, tandi
que cette reprise est beaucoup plus faible
pour les vanilles des autres provenance. -
Poifedes ranillesi Poids après « h. » -
Origines dss vanilles desséchées I dans étuie
(grnmmes) tainidf î 40° C. 1
Seychelles 3,44 3,62 5,2
Madagascar 2,80 2,95 5,4
Java 2,77 3,05 10,1
Réunion 2,87 3,02 5,2
Tahiti 1,77 2,65 49,9
Cette forte reprise d'eau reconnaît évidem-
ment pour cause l'absence presque complète
d'enduit cireux à la surface des fruits. La
vanille redevient molle, flexible et paraît
reprendre ses qualités premières.
HENRI LECOMTE
Paris, 25 juillet 1905
L'Anthonôme du Cotonnier
Patrie de l'insecte. — Son abondance à Cuba. — Historique de l'invasion : Antilles, Mexique,
Etats-Unis. — Menace d'introduction dans les pays encore indemnes. — Évolution
et mœurs. - Limites climatériques. — La fourmi Kelep. — Autres ennemis
Par M. le Prof. P. MARCHAL.
Tout le monde connaît en France l'Antho-
nôme du pommier qui est un des insec-
tes les plus nuisibles contre lesquels aient à
lutter ceux qui cultivent l'arbre à cidre et
qui peut occasionner de véritables désastres
dans nos départements normands et bretons.
Or un Charançon proche parent de ce Co-
léoptère, appartenant au même genre que
lui, le MEXICAN COTTON BOLL WEEVIL des
Américains, menace actuellement dans
le Nouveau - Monde les cultures de co-
tonniers et il n'est question parmi les
planteurs du pays que de l'Anthonôme
du coton qui est l'ennemi dont ils ont le
plus à redouter les atteintes. C'est bien en
effet d'un nouveau fléau qu'il s'agit, fléau
qui a déjà occasionné des pertes énormes,
pouvant être évaluées d'une façon globale à
250 millions de francs depuis le commence-
ment de l'invasion ; en 1903, le seul état du
Texas subit une perte de 75 millions de
francs imputable à l'Anthonôme.
Décrit par BOHEMAN en 1843 sous le nom
de Anthonomus grandis, ce charançon dé-
signé vulgairement par les Américains sous
le nom précité de MEXICAN COTTON BOLL-
WEEVIL, est connu depuis longtemps au Mexi-
que, dans l'Amérique Centrale et aux Antilles
qui paraissent représenter sa patrie d'ori-
gine. Sa plante nourricière - exclusive
est le cotonnier. Toutes les expériences
qui ont été faites pour le nourrir avec des
plantes appartenant à des genres voisins des
Gôssypium telles que les Hibiscus, ou encore
avec les plantes sauvages qui accompa-
gnent le plus fréquemment les cultures de
coton : toutes ces expériences ont donné des
résultats négatifs..
A Cuba, où l'Anthonomus grandis semble
avoir existé de tout temps, il vit en assez
grande abondance sur les cotonniers sau-
vages (KIDNEY. COTTON des Américains), qui
forment ainsi autant de foyers de contami-
nation naturels pour les cultures. On sait
que la culture du coton avait été pendant
longtemps abandonnée dans la grande île
Indien ne présentent pas l'aspect brillant
des vanilles du Mexique. C'est probablement
à la même cause qu'il faut attribuer ce fait
que les vanilles du Mexique givrent diffici-
lement et rarement, tandis que le givre se
produit presque toujours sur les vanilles de
la Réunion, de Madagascar, des Seychelles
ou des Comores. Il est clair en effet que la
présence d'un enduit cireux continu oppose
un obstacle à l'émission de la vanilline con-
tenue dans les fruits.
Enfin nous pouvons ajoutera ce qui pré-
cède les résultats d'une expérience complé-
mentaire.
Ayant placé lesvanillesdesséchées, comme
il a été dit plus haut, dans une étuve humide,
à la même température d'environ 4011, nous
avons observé une reprise d'eau très remar-
quable chez les vanilles de Tahiti, tandi
que cette reprise est beaucoup plus faible
pour les vanilles des autres provenance. -
Poifedes ranillesi Poids après « h. » -
Origines dss vanilles desséchées I dans étuie
(grnmmes) tainidf î 40° C. 1
Seychelles 3,44 3,62 5,2
Madagascar 2,80 2,95 5,4
Java 2,77 3,05 10,1
Réunion 2,87 3,02 5,2
Tahiti 1,77 2,65 49,9
Cette forte reprise d'eau reconnaît évidem-
ment pour cause l'absence presque complète
d'enduit cireux à la surface des fruits. La
vanille redevient molle, flexible et paraît
reprendre ses qualités premières.
HENRI LECOMTE
Paris, 25 juillet 1905
L'Anthonôme du Cotonnier
Patrie de l'insecte. — Son abondance à Cuba. — Historique de l'invasion : Antilles, Mexique,
Etats-Unis. — Menace d'introduction dans les pays encore indemnes. — Évolution
et mœurs. - Limites climatériques. — La fourmi Kelep. — Autres ennemis
Par M. le Prof. P. MARCHAL.
Tout le monde connaît en France l'Antho-
nôme du pommier qui est un des insec-
tes les plus nuisibles contre lesquels aient à
lutter ceux qui cultivent l'arbre à cidre et
qui peut occasionner de véritables désastres
dans nos départements normands et bretons.
Or un Charançon proche parent de ce Co-
léoptère, appartenant au même genre que
lui, le MEXICAN COTTON BOLL WEEVIL des
Américains, menace actuellement dans
le Nouveau - Monde les cultures de co-
tonniers et il n'est question parmi les
planteurs du pays que de l'Anthonôme
du coton qui est l'ennemi dont ils ont le
plus à redouter les atteintes. C'est bien en
effet d'un nouveau fléau qu'il s'agit, fléau
qui a déjà occasionné des pertes énormes,
pouvant être évaluées d'une façon globale à
250 millions de francs depuis le commence-
ment de l'invasion ; en 1903, le seul état du
Texas subit une perte de 75 millions de
francs imputable à l'Anthonôme.
Décrit par BOHEMAN en 1843 sous le nom
de Anthonomus grandis, ce charançon dé-
signé vulgairement par les Américains sous
le nom précité de MEXICAN COTTON BOLL-
WEEVIL, est connu depuis longtemps au Mexi-
que, dans l'Amérique Centrale et aux Antilles
qui paraissent représenter sa patrie d'ori-
gine. Sa plante nourricière - exclusive
est le cotonnier. Toutes les expériences
qui ont été faites pour le nourrir avec des
plantes appartenant à des genres voisins des
Gôssypium telles que les Hibiscus, ou encore
avec les plantes sauvages qui accompa-
gnent le plus fréquemment les cultures de
coton : toutes ces expériences ont donné des
résultats négatifs..
A Cuba, où l'Anthonomus grandis semble
avoir existé de tout temps, il vit en assez
grande abondance sur les cotonniers sau-
vages (KIDNEY. COTTON des Américains), qui
forment ainsi autant de foyers de contami-
nation naturels pour les cultures. On sait
que la culture du coton avait été pendant
longtemps abandonnée dans la grande île
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