Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1905-07-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 juillet 1905 31 juillet 1905
Description : 1905/07/31 (A5,N49). 1905/07/31 (A5,N49).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6426448s
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
- Aller à la page de la table des matières193
- ÉTUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE (Cours, Statistiques, Débouchés, etc.)
- .......... Page(s) .......... 209
- .......... Page(s) .......... 210
- .......... Page(s) .......... 211
- .......... Page(s) .......... 211
- .......... Page(s) .......... 213
- .......... Page(s) .......... 215
- .......... Page(s) .......... 215
- J.-H. GREIN: Mercuriale de quelques produits d'Extrême=Orient. - Ne paraît pas ce mois, pour cause de vacances.
- ACTUALITES (Correspondances, Informations, Extraits etc.)
- .......... Page(s) .......... 216
- .......... Page(s) .......... 218
- .......... Page(s) .......... 220
- .......... Page(s) .......... 221
- .......... Page(s) .......... 222
- .......... Page(s) .......... 222
- .......... Page(s) .......... 223
- .......... Page(s) .......... 223
- .......... Page(s) .......... 223
- .......... Page(s) .......... 224
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE (sur papier blanc)
- .......... Page(s) .......... XVII-XX
- FIGURES
No 49 - JUIL. 1905 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 197
offrent sans conteste des chances de succès
beaucoup plus grandes que les climats à hu-
midité continue dans lesquels la vigne vé-
gète sans interruption ; elle n'y mûrit pas
convenablement et s'épuise en deux ou trois
années.
Si le sol ne présente pas un degré suffi-
sant d'humidité pendant la végétation, il est
toujours plus, facile d'irriguer la vigne que
de la préserver des pluies au moment de la
maturité et du repos dont elle ne saurait se
passer.
Sol. Dans la zone tropicale encore plus
que chez nous, lavigne s'accommode mal des
terres imperméables ; elle se plaît particu-
lièrement dans les sols moyens et bien
draînés. Elle supporte la chaux lorsqu'il n'y
en a pas trop. Si l'eau s'écoule difficilement
à travers le sol, il est nécessaire de planter
en planches surélevées ; au contraire, dans
les terrains légers à l'excès, exposés à se
dessécher, la plantation s'effectuera aussi
profondément que possible.
Engrais. Pendant sa période de végé-
tation, la vigrre exige de l'eau et beaucoup
de nourriture pour demeurer fertile.
- Dans son Gardening in India, M. MAR-
SHALL WOODROW préconise la fumure sui-
vante au moment de la plantation : 65.000
kg. de fumier de vache, 2.100 kg. d'os con-
cassés en éléments de la grosseur d'une noi-
sette et 100 kg. de nitrate de potasse.
A défaut de fumier de vache, on peut em-
ployer les boues de villes à la dose de
90.000 kg. « Le fumier de vache, écrit d'au-
tre part M. FAWCETT, de la Jamaïque, peut
être apporté dans tous les sols en quantité
illimitée; sa grande valeur comme rafraî-
chissant est aussi précieuse que ses qualités
nutritives ».
Multiplication. Le semis n'est pas un
procédé de multiplication courant pour la
vigne; il ne peut être employé pour conser-
ver fidèlement les caractères d'une variété.
Par contre, son usage est tout indiqué dans
la recherche des variétés nouvelles, la créa-
tions d'hybridee, l'obtention en masse de
sujets pour le greffage.
Les graines, extraites à complète maturité,
sont mises en stratification dans un pot avec
du sable tenu presque sec.
Au départ de la végétation, elles sont se-
mées dans une planche fraîche et ombragée,
de préférence en lignes distantes de 35 cen-
timètres environ, le long desquelles on les
espace à 15 centimètres. Avec des arrosages
tous les soirs, la levée est très rapide ; les
jeunes plantes craignent beaucoup le soleil
et doivent être garanties soigneusement.
Le greffage n'a encore donné aucun ré-
sultat pratique particulièrement intéressant,
dans les climats tropicaux.
Les vignes destinées à la plantation sont
obtenues généralement par marcottage ou
par bouturage. Pour marcotter, il suffit de
coucher en terre, pendant le repos de la vé-
gétation, un sarment d'un ou deux ans dont
l'extrémité est relevée verticalement à l'air
libre le long d'un tuteur. L'enracinement est
très rapide avec de la fraîcheur ; mais le
sevrage ne s'effectue que pendant le repos
suivant.
Le bouturage constitue le procédé de mul-
tiplication le plus employé dans les tropi-
ques. On opère plus sûrement avant la pé-
riode active de la végétation, en se servant
exclusivement de bois d'un an, bien mûr.
Les boutures peuvent avoir une longueur
variable mais q ui n'excède ordinairement
pas 4 yeux ; elles sont plantées dans une
terre sableuse en laissant seulement un œil
au-dessus du sol. Une bonne fraîcheur est
indispensable pour provoquer le développe-
ment de racines.
A ce procédé ordinaire, M- GRIFFITH (Ja-
maïque) (1) préfère celui qui consiste à
faire des boutures de 2 yeux seulement qu'il
plante en sol léger de façon à ce que l'œil
supérieur soit à fleur de terre. Lorsque cet
œil a développé une.pousse de trois ou quatre
feuilles, il butte légèrement avec du bon
terreau pour obtenir de nouvelles racines
sur le jeune bois. A l'époque de la planta-
tion, M. GRIFFITH supprime toute la portion
de vieux bois située en-dessous du sarment
de l'année.
(1) « Bulletin of the Department of Agriculture.
mars 1904.
offrent sans conteste des chances de succès
beaucoup plus grandes que les climats à hu-
midité continue dans lesquels la vigne vé-
gète sans interruption ; elle n'y mûrit pas
convenablement et s'épuise en deux ou trois
années.
Si le sol ne présente pas un degré suffi-
sant d'humidité pendant la végétation, il est
toujours plus, facile d'irriguer la vigne que
de la préserver des pluies au moment de la
maturité et du repos dont elle ne saurait se
passer.
Sol. Dans la zone tropicale encore plus
que chez nous, lavigne s'accommode mal des
terres imperméables ; elle se plaît particu-
lièrement dans les sols moyens et bien
draînés. Elle supporte la chaux lorsqu'il n'y
en a pas trop. Si l'eau s'écoule difficilement
à travers le sol, il est nécessaire de planter
en planches surélevées ; au contraire, dans
les terrains légers à l'excès, exposés à se
dessécher, la plantation s'effectuera aussi
profondément que possible.
Engrais. Pendant sa période de végé-
tation, la vigrre exige de l'eau et beaucoup
de nourriture pour demeurer fertile.
- Dans son Gardening in India, M. MAR-
SHALL WOODROW préconise la fumure sui-
vante au moment de la plantation : 65.000
kg. de fumier de vache, 2.100 kg. d'os con-
cassés en éléments de la grosseur d'une noi-
sette et 100 kg. de nitrate de potasse.
A défaut de fumier de vache, on peut em-
ployer les boues de villes à la dose de
90.000 kg. « Le fumier de vache, écrit d'au-
tre part M. FAWCETT, de la Jamaïque, peut
être apporté dans tous les sols en quantité
illimitée; sa grande valeur comme rafraî-
chissant est aussi précieuse que ses qualités
nutritives ».
Multiplication. Le semis n'est pas un
procédé de multiplication courant pour la
vigne; il ne peut être employé pour conser-
ver fidèlement les caractères d'une variété.
Par contre, son usage est tout indiqué dans
la recherche des variétés nouvelles, la créa-
tions d'hybridee, l'obtention en masse de
sujets pour le greffage.
Les graines, extraites à complète maturité,
sont mises en stratification dans un pot avec
du sable tenu presque sec.
Au départ de la végétation, elles sont se-
mées dans une planche fraîche et ombragée,
de préférence en lignes distantes de 35 cen-
timètres environ, le long desquelles on les
espace à 15 centimètres. Avec des arrosages
tous les soirs, la levée est très rapide ; les
jeunes plantes craignent beaucoup le soleil
et doivent être garanties soigneusement.
Le greffage n'a encore donné aucun ré-
sultat pratique particulièrement intéressant,
dans les climats tropicaux.
Les vignes destinées à la plantation sont
obtenues généralement par marcottage ou
par bouturage. Pour marcotter, il suffit de
coucher en terre, pendant le repos de la vé-
gétation, un sarment d'un ou deux ans dont
l'extrémité est relevée verticalement à l'air
libre le long d'un tuteur. L'enracinement est
très rapide avec de la fraîcheur ; mais le
sevrage ne s'effectue que pendant le repos
suivant.
Le bouturage constitue le procédé de mul-
tiplication le plus employé dans les tropi-
ques. On opère plus sûrement avant la pé-
riode active de la végétation, en se servant
exclusivement de bois d'un an, bien mûr.
Les boutures peuvent avoir une longueur
variable mais q ui n'excède ordinairement
pas 4 yeux ; elles sont plantées dans une
terre sableuse en laissant seulement un œil
au-dessus du sol. Une bonne fraîcheur est
indispensable pour provoquer le développe-
ment de racines.
A ce procédé ordinaire, M- GRIFFITH (Ja-
maïque) (1) préfère celui qui consiste à
faire des boutures de 2 yeux seulement qu'il
plante en sol léger de façon à ce que l'œil
supérieur soit à fleur de terre. Lorsque cet
œil a développé une.pousse de trois ou quatre
feuilles, il butte légèrement avec du bon
terreau pour obtenir de nouvelles racines
sur le jeune bois. A l'époque de la planta-
tion, M. GRIFFITH supprime toute la portion
de vieux bois située en-dessous du sarment
de l'année.
(1) « Bulletin of the Department of Agriculture.
mars 1904.
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