Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1905-08-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 août 1905 31 août 1905
Description : 1905/08/31 (A5,N50). 1905/08/31 (A5,N50).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64264496
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
- Aller à la page de la table des matières225
- ÉTUDES & DOSSIERS
Pages- Culture et rendement du Castilloa à Tacotalpa (D'après une note des propriétaires, MM. CONDE FRÈRES,.......... Page(s) .......... 245
- DE SAUMERY: Consommation et commerce des bananes en France (Rapport présenté au 2e Congrès colonial).......... Page(s) .......... 247
- PARTIE COMMERCIALE (Cours, Statistiques, Débouchés, etc.)
- ACTUALITÉS
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- .......... Page(s) .......... XVII-XXI
- FIGURES
N° 50 — ÁOUT 1905. JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 255
avec succès contre les mauvaises herbes qui
font le désespoir de nos agriculteurs.
» Dernièrement, nous avons essayé de
remplacer le cowpea par le BEGGAR. WEED,
cultivé comme fourrage dans les Etats-Unis
du Sud et qui remplirait les trois condi-
tions requises par votre correspondant
M. ESMENJAUD. Jusqu'ici, lés résultats ne
sont pas concluants. La plante se déve-
loppe à merveille et mûrit ses graines, mais
forme une brousse dure et impénétrable.
Nous essayons actuellement de la couper au
moment de la floraison, car il est possible
qu'en la maintenant basse elle remplisse le
rôle désiré. Mais il est douteux qu'elle veuil
le continuer à croître lorsque l'ombre des
bananiers couvrira entièrement le sol.
» Celui qui trouvera une plante se déve-
loppant à l'ombre, de feuillage assez épais
pour couvrir le sol et empêcher son envahis-
sement par les graminées cespiteuses, n'a-
yant pas d'effet nuisible sur le bananier et ne
compliquant pas trop sa culture, aura rendu
un signalé service à l'industrie bananière !
H. PLTTIER DE FABREGA.
San José, io septembre 1904.
Frais de cueillette et de cassage des noix
de Coquito
Lettre du Dr, LOPEZ Y PARRA
Nous avons publié, autrefois, plusieurs
notes sur le CO QUITO DE ACEITE (Attalea
Cohune ou espèce voisine, à préciser), qui
donne lieu au Mexique à l'extraction d'une
huile comestible, de très haute qualité ; le
coquito commence même, paraît-t-il, à ali-
menter un certain commerce d'exportation.
1 Ce trafic pourrait prendre une extension
considérable le jour où on arriverait à rem-
placer par une machine le travail des indi-
gènes pour le cassage des noix extrêmement
épaisses et dures qui enveloppent l'amande
grasse. Le Dr LOPEZ Y PARRA a rappelé, dans
notre n° 18, l'histoire de plusieurs machines
expérimentées dans ce but, mais qui n'ont
pas donné satisfaction. Depuis quelques an-
nées, les machines à casser les noix d ures_-
en général ont fait de grands progrès. Comme,
récemment, nous signalions ce fait à notre
aimable correspondant, — qui est domicilié
aujourd'hui, malheureusement, à 1600 km.
de la région des Attalea, — il nous répondit
en nous indiquant un chiffre qui intéressera
les inventeurs :
Dans les palmeraies de coquito de l'État
de Colima, — c'est-à-dire dans le centre de
production le plus important, — les proprié-
taires ne paient que 4 pesos pour la manipu-
lation de 14 arrobas (161 kg.) de coquito
rendus en magasin tout décortiqués. Ce sa-
laire couvre toutes les opérations, depuis et
y compris le ramassage des fruits au pied
des arbres.
Etat des Travaux de la C10 cotonnière
du Congo Portugais
Par M.- B. d'OLIVEIRA FRAGATEIRO
Dans une lettre du 28 octobre 1903, que
vous avez bien voulu publier dans votre
n° 31, je vous faisais savoir qu'une compa-
gnie portugaise était en voie de constitution,
pour l'exploitation agricole du district de
Cabinda par le coton. Je puis vous appren-
dre aujourd'hui que la Compagnie en ques-
tion, dont le capital social est de 230 contos
de reis (1.150.000 francs) reparti en 2.300 ac-
tions, est déjà entrée en campagne.
Elle possède actuellement 20 hectares
plantés de coton et 9 hectares de défrichés.
Avant la fin de la saison des semailles, la
Compagnie espère mettre en culture 30 hec-
tares de plus, ce qui lui ferait un ensemble
de 60 hectares, superficie destinée à être
considérablement augmentée" l'année pro-
chaine.
Les variétés semées ou à semer ont toutes
été choisies parmi les races américaines :
Louisiania, Allen's, King, Peterkin, Peer-
less, Excelsior, Allen's- liybrid, Allen's spé-
cial, Allen's Gold medall, Big boll, Sea Is"
land.
Les labours ont été faits à la charrue et
les semis à l'aide de semoirs mécaniques.
La société, dont le nom est : « Companhia
_Algodoeira do .Congo.Portugu.ez >>,.s!est.vu
octroyer une concession de 3'700 hectares,
avec succès contre les mauvaises herbes qui
font le désespoir de nos agriculteurs.
» Dernièrement, nous avons essayé de
remplacer le cowpea par le BEGGAR. WEED,
cultivé comme fourrage dans les Etats-Unis
du Sud et qui remplirait les trois condi-
tions requises par votre correspondant
M. ESMENJAUD. Jusqu'ici, lés résultats ne
sont pas concluants. La plante se déve-
loppe à merveille et mûrit ses graines, mais
forme une brousse dure et impénétrable.
Nous essayons actuellement de la couper au
moment de la floraison, car il est possible
qu'en la maintenant basse elle remplisse le
rôle désiré. Mais il est douteux qu'elle veuil
le continuer à croître lorsque l'ombre des
bananiers couvrira entièrement le sol.
» Celui qui trouvera une plante se déve-
loppant à l'ombre, de feuillage assez épais
pour couvrir le sol et empêcher son envahis-
sement par les graminées cespiteuses, n'a-
yant pas d'effet nuisible sur le bananier et ne
compliquant pas trop sa culture, aura rendu
un signalé service à l'industrie bananière !
H. PLTTIER DE FABREGA.
San José, io septembre 1904.
Frais de cueillette et de cassage des noix
de Coquito
Lettre du Dr, LOPEZ Y PARRA
Nous avons publié, autrefois, plusieurs
notes sur le CO QUITO DE ACEITE (Attalea
Cohune ou espèce voisine, à préciser), qui
donne lieu au Mexique à l'extraction d'une
huile comestible, de très haute qualité ; le
coquito commence même, paraît-t-il, à ali-
menter un certain commerce d'exportation.
1 Ce trafic pourrait prendre une extension
considérable le jour où on arriverait à rem-
placer par une machine le travail des indi-
gènes pour le cassage des noix extrêmement
épaisses et dures qui enveloppent l'amande
grasse. Le Dr LOPEZ Y PARRA a rappelé, dans
notre n° 18, l'histoire de plusieurs machines
expérimentées dans ce but, mais qui n'ont
pas donné satisfaction. Depuis quelques an-
nées, les machines à casser les noix d ures_-
en général ont fait de grands progrès. Comme,
récemment, nous signalions ce fait à notre
aimable correspondant, — qui est domicilié
aujourd'hui, malheureusement, à 1600 km.
de la région des Attalea, — il nous répondit
en nous indiquant un chiffre qui intéressera
les inventeurs :
Dans les palmeraies de coquito de l'État
de Colima, — c'est-à-dire dans le centre de
production le plus important, — les proprié-
taires ne paient que 4 pesos pour la manipu-
lation de 14 arrobas (161 kg.) de coquito
rendus en magasin tout décortiqués. Ce sa-
laire couvre toutes les opérations, depuis et
y compris le ramassage des fruits au pied
des arbres.
Etat des Travaux de la C10 cotonnière
du Congo Portugais
Par M.- B. d'OLIVEIRA FRAGATEIRO
Dans une lettre du 28 octobre 1903, que
vous avez bien voulu publier dans votre
n° 31, je vous faisais savoir qu'une compa-
gnie portugaise était en voie de constitution,
pour l'exploitation agricole du district de
Cabinda par le coton. Je puis vous appren-
dre aujourd'hui que la Compagnie en ques-
tion, dont le capital social est de 230 contos
de reis (1.150.000 francs) reparti en 2.300 ac-
tions, est déjà entrée en campagne.
Elle possède actuellement 20 hectares
plantés de coton et 9 hectares de défrichés.
Avant la fin de la saison des semailles, la
Compagnie espère mettre en culture 30 hec-
tares de plus, ce qui lui ferait un ensemble
de 60 hectares, superficie destinée à être
considérablement augmentée" l'année pro-
chaine.
Les variétés semées ou à semer ont toutes
été choisies parmi les races américaines :
Louisiania, Allen's, King, Peterkin, Peer-
less, Excelsior, Allen's- liybrid, Allen's spé-
cial, Allen's Gold medall, Big boll, Sea Is"
land.
Les labours ont été faits à la charrue et
les semis à l'aide de semoirs mécaniques.
La société, dont le nom est : « Companhia
_Algodoeira do .Congo.Portugu.ez >>,.s!est.vu
octroyer une concession de 3'700 hectares,
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