Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1905-07-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 juillet 1905 31 juillet 1905
Description : 1905/07/31 (A5,N49). 1905/07/31 (A5,N49).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6426448s
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
- Aller à la page de la table des matières193
- ÉTUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE (Cours, Statistiques, Débouchés, etc.)
- .......... Page(s) .......... 209
- .......... Page(s) .......... 210
- .......... Page(s) .......... 211
- .......... Page(s) .......... 211
- .......... Page(s) .......... 213
- .......... Page(s) .......... 215
- .......... Page(s) .......... 215
- J.-H. GREIN: Mercuriale de quelques produits d'Extrême=Orient. - Ne paraît pas ce mois, pour cause de vacances.
- ACTUALITES (Correspondances, Informations, Extraits etc.)
- .......... Page(s) .......... 216
- .......... Page(s) .......... 218
- .......... Page(s) .......... 220
- .......... Page(s) .......... 221
- .......... Page(s) .......... 222
- .......... Page(s) .......... 222
- .......... Page(s) .......... 223
- .......... Page(s) .......... 223
- .......... Page(s) .......... 223
- .......... Page(s) .......... 224
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE (sur papier blanc)
- .......... Page(s) .......... XVII-XX
- FIGURES
N° 49 JUIL. 1905 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 2*28
retrouvée par Pellet et Fribourg; au point
de vue agricole, la variabilité de composi-
tion des cannes de diverses variétés et, dans
une même variété, la variabilité de compo-
sition suivant l'époque de maturité.
A noter également que le maximum des
quantités de matières minérales absorbées
par les cannes poussant sur une surface
donnée est atteint non pas à la maturité,
mais, au contraire, quelque temps aupara-
vant. A. C.
SSKT.
Le Kendyr (Apocynum venetum).
Contre sa culture inconsidérée en pays chauds.
L'année dernière une revue coloniale pa-
risienne, disparue depuis, a jugé utile de
recommander aux agriculteurs tropicaux
la culture du KENDYR OU TOURKA, Ap-ocynum
venetum var. sibiricum des botanistes
(V. « Revue des Cultures Coloniales », 5 juin
1904). Il convient de mettre nos Recteurs en
garde contre ce conseil.
J'ai été le premier, dans la presse fran-
çaise, à signaler les essais de mise en cul-
ture de cette plante textile qui ont été faits
en Russieily a une dizaine d'années ; depuis,
je n'ai pas cessé de suivre la question et je
puis affirmer que les Russes ne sont jamais
arrivés à faire du kendyr une culture sé-
rieuse; ceci, malgré les très grandes qualités
de sa fibre, susceptible de remplacer avec
avantage le chanvre. Il est inutile d'entrer
ici dans les détails, mais nous possédons,
au Journal, un dossier très complet; entre
autres, le rapport de M. TRIPOLiTOFF, de la
Manufacture de Papiers d'Etat, de Saint-
Pétersbourg, rapport établi en 1895, à la suite
d'essais industriels et d'une mission d'étude
en Asie Centrale. Ses conclusions sont né-
gatives.
Ces temps derniers, le kendyr a été
essayé dans quelques jardins botaniques de
l'Inde anglaise ; le résultat a été fort médio-
cre. Il n'est d'ailleurs pas démontré que
cette plante puisse s'accommoder des climats
tropicaux. J. VILBOUCHEVITCH.
WR3
Projet de Bananeraie commerciale
à Timor.
D'après une communication de M. PAUL
SERRE, vice-consul de France à Batavia, à
M. Louis PASSY, secrétaire perpétuel de la
Soc. Nat. d'Agriculture de France, « un
planteur hollandais jaloux des succès de
Costa-Rica, de la Jamaïque, des îles Cana-
ries, etc., cherche en ce moment à créer une
société au capital de 125.000 francs qui en-
treprendrait la culture du bananier dans
l'île de Timor. Grâce aux facultés offertes
par la nouvelle ligne de vapeurs Brisbanc-
Java-Singapore on écoulerait assez facile-
ment les bananes voire même jusque sur le
marché de Melbourne ».
Nous trouvons dans le « Indische Mer-
cuur » la confirmation de cette nouvelle,
ainsi que certains détails sur la société en
formation, dont le siège social serait à Ban-
doeng, Java.
Le F. Schlechteri de la Nouvelle-Calédonie,
dans l'Afrique allemande.
Introductions et projets. Rusticité présumée.
D'après M. le Prof. WARBURG.
On sait qu'un collecteur allemand, le bota-
niste SCHLECHTER, a signalé récemment en Nou-
velle-Calédonie un Ficus à caoutchouc qui était
resté inconnu des explorateurs français; il a re-
çu le nom de Ficus Schlechtcri. Les Allemands
ont été les premiers, bien entendu, à posséder
des graines et des plants de ce Ficus, qu'on
trouve cependant déjà aussi dans le commerce,
en France (voir aux Annonces). On apprendra
avec intérêt le parti que le Comité d'Économie
Coloniale, de Berlin, entend tirer de la décou-
verte de son envoyé; nous en trouvons l'exposé
dans l'article très remarquable du « Tropen-
pflanzer », de janvier 1904, où M. le Professeur
WARBURG passe en revue l'état des cultures
coloniales allemandes à la fin de 1903 :
« Le Ficus Schlechteri rendra peut-être
des services sur les coteaux de l'Usambara »
[où la culture spéciale du café peut être
considérée comme ayant échoué, économi-
quement parlant]. « On a souvent pensé à y
cultiver en combinaison le café et le caout-
chouc, mais on ne disposait pas d'arbre
caoutclioutifèro approprié à cette région
retrouvée par Pellet et Fribourg; au point
de vue agricole, la variabilité de composi-
tion des cannes de diverses variétés et, dans
une même variété, la variabilité de compo-
sition suivant l'époque de maturité.
A noter également que le maximum des
quantités de matières minérales absorbées
par les cannes poussant sur une surface
donnée est atteint non pas à la maturité,
mais, au contraire, quelque temps aupara-
vant. A. C.
SSKT.
Le Kendyr (Apocynum venetum).
Contre sa culture inconsidérée en pays chauds.
L'année dernière une revue coloniale pa-
risienne, disparue depuis, a jugé utile de
recommander aux agriculteurs tropicaux
la culture du KENDYR OU TOURKA, Ap-ocynum
venetum var. sibiricum des botanistes
(V. « Revue des Cultures Coloniales », 5 juin
1904). Il convient de mettre nos Recteurs en
garde contre ce conseil.
J'ai été le premier, dans la presse fran-
çaise, à signaler les essais de mise en cul-
ture de cette plante textile qui ont été faits
en Russieily a une dizaine d'années ; depuis,
je n'ai pas cessé de suivre la question et je
puis affirmer que les Russes ne sont jamais
arrivés à faire du kendyr une culture sé-
rieuse; ceci, malgré les très grandes qualités
de sa fibre, susceptible de remplacer avec
avantage le chanvre. Il est inutile d'entrer
ici dans les détails, mais nous possédons,
au Journal, un dossier très complet; entre
autres, le rapport de M. TRIPOLiTOFF, de la
Manufacture de Papiers d'Etat, de Saint-
Pétersbourg, rapport établi en 1895, à la suite
d'essais industriels et d'une mission d'étude
en Asie Centrale. Ses conclusions sont né-
gatives.
Ces temps derniers, le kendyr a été
essayé dans quelques jardins botaniques de
l'Inde anglaise ; le résultat a été fort médio-
cre. Il n'est d'ailleurs pas démontré que
cette plante puisse s'accommoder des climats
tropicaux. J. VILBOUCHEVITCH.
WR3
Projet de Bananeraie commerciale
à Timor.
D'après une communication de M. PAUL
SERRE, vice-consul de France à Batavia, à
M. Louis PASSY, secrétaire perpétuel de la
Soc. Nat. d'Agriculture de France, « un
planteur hollandais jaloux des succès de
Costa-Rica, de la Jamaïque, des îles Cana-
ries, etc., cherche en ce moment à créer une
société au capital de 125.000 francs qui en-
treprendrait la culture du bananier dans
l'île de Timor. Grâce aux facultés offertes
par la nouvelle ligne de vapeurs Brisbanc-
Java-Singapore on écoulerait assez facile-
ment les bananes voire même jusque sur le
marché de Melbourne ».
Nous trouvons dans le « Indische Mer-
cuur » la confirmation de cette nouvelle,
ainsi que certains détails sur la société en
formation, dont le siège social serait à Ban-
doeng, Java.
Le F. Schlechteri de la Nouvelle-Calédonie,
dans l'Afrique allemande.
Introductions et projets. Rusticité présumée.
D'après M. le Prof. WARBURG.
On sait qu'un collecteur allemand, le bota-
niste SCHLECHTER, a signalé récemment en Nou-
velle-Calédonie un Ficus à caoutchouc qui était
resté inconnu des explorateurs français; il a re-
çu le nom de Ficus Schlechtcri. Les Allemands
ont été les premiers, bien entendu, à posséder
des graines et des plants de ce Ficus, qu'on
trouve cependant déjà aussi dans le commerce,
en France (voir aux Annonces). On apprendra
avec intérêt le parti que le Comité d'Économie
Coloniale, de Berlin, entend tirer de la décou-
verte de son envoyé; nous en trouvons l'exposé
dans l'article très remarquable du « Tropen-
pflanzer », de janvier 1904, où M. le Professeur
WARBURG passe en revue l'état des cultures
coloniales allemandes à la fin de 1903 :
« Le Ficus Schlechteri rendra peut-être
des services sur les coteaux de l'Usambara »
[où la culture spéciale du café peut être
considérée comme ayant échoué, économi-
quement parlant]. « On a souvent pensé à y
cultiver en combinaison le café et le caout-
chouc, mais on ne disposait pas d'arbre
caoutclioutifèro approprié à cette région
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