Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1905-07-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 juillet 1905 31 juillet 1905
Description : 1905/07/31 (A5,N49). 1905/07/31 (A5,N49).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6426448s
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
- Aller à la page de la table des matières193
- ÉTUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE (Cours, Statistiques, Débouchés, etc.)
- .......... Page(s) .......... 209
- .......... Page(s) .......... 210
- .......... Page(s) .......... 211
- .......... Page(s) .......... 211
- .......... Page(s) .......... 213
- .......... Page(s) .......... 215
- .......... Page(s) .......... 215
- J.-H. GREIN: Mercuriale de quelques produits d'Extrême=Orient. - Ne paraît pas ce mois, pour cause de vacances.
- ACTUALITES (Correspondances, Informations, Extraits etc.)
- .......... Page(s) .......... 216
- .......... Page(s) .......... 218
- .......... Page(s) .......... 220
- .......... Page(s) .......... 221
- .......... Page(s) .......... 222
- .......... Page(s) .......... 222
- .......... Page(s) .......... 223
- .......... Page(s) .......... 223
- .......... Page(s) .......... 223
- .......... Page(s) .......... 224
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE (sur papier blanc)
- .......... Page(s) .......... XVII-XX
- FIGURES
212 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 49 JUIL. 1905
campagne prochaine. La situation actuelle du
marché mondial fait prévoir que les prix seront
moindres que ceux de l'année dernière et qu'ils
se discuteront sur le pair des cotes officielles de
Paris au lieu d'être traités à prime.
Réunion. C'est ce mois-ci que l'activité du
marché va reprendre avec les nouveaux produits.
Mexique. La dernière statistique officielle
que l'on ait date de mars, et, si on la compare
avec celle de mars 1904 on constate une forte
augmentation des exportations aux Etats-Unis.
En mars 1904,1e Mexique a exporté pour une
valeur de 329 doll. or tandis qu'en mars 1905 la
valeur de ses exportations a été de 49.320 doll.
or. D'après les avis en date du 15 juin la
roulaison peut être considérée comme termi-
née. L'exportation totale paraît devoir être de
30.000 t. dont 22.000 t. pour l'Angleterre et
5.000 t. pour New-York.
Le Mexique qui, par la croissance rapide de
son industrie sucrière, peut être comparé à
Cuba, souffre comme Cuba du manque de tra-
vailleurs. Les « peones », vivant de peu, chô-
ment dès qu'ils ont tant soit peu d'argent, se
fixent dans les grandes villes et y végètent
sans vouloir retourner aux champs. Les usiniers
qui voudraient étendre leurs plantations songent
à faire de l'immigration. Les résultats n'ont pas
été avantageux jusqu'à présent.
Pérou. Les exportations en Grande Breta-
gne ont beaucoup augmenté pendant le premier
trimestre 1905 comparé avec les deux années
précédentes. La valeur a été de £ 333.171 con-
tre £ 98.156 en 1904 et £ 16.849 en 1903.
Brésil. D'après des documents officiels la
production normale est estimée à 240.000 t., la
consommation de 180.000 t., l'exportation de
60.000 t.
Depuis 1902 la production a été faible en rai-
son de la sécheresse, mais l'on s'attend en 1904-
1905 à une abondance de sucre, ainsi répartie par
régions :
Pernambouc 2. 500.000 sacs
Alagoas 800.000 >✓
Sergipe 600 000 »
Rio de Janeiro.. , 450.000
Bahia 250.000 »
Total 4.600.000 sacs
Le sac étant de 60 kg., cela ferait 276.000 t.
C'est la province de Pernambouc qui exporte;
les autres provinces sont négligeables. Le dé-
bouché de Montévidéo ayant été enlevé par la
République Argentine, l'exportation ne se fait
plus que pour Liverpool et New-York.
Le Brésil cherche à s'ouvrir !e marché portu-
gais dont la consommation est de 30.000 t.
Beaucoup de sucreries, au Brésil, sont alimen-
tées par des capitaux français.
Jamaïque. Dans la première quinzaine de
juin l'île a souffert de violentes tempêtes et jouit
maintenant d'un temps chaud et favorable.
La crise du travail sévit là aussi, les ouvriers
émigrant en assez grand nombre à Panama pour
les travaux du canal.
Cuba. Au début du mois la récolte pouvait
être considérée comme terminée. En dépit des
conditions favorables que ces sucres ont trouvées
sur le marché, principalement lorsqu'il était dé-
pourvu, la production est restée dans les limites
prévues, par suite du manque de main d'œuvre.
Cette question de la main d'œuvre est de la plus
grande importance. Des usines ont dû éteindre
leurs feux bien qu'ayant encore des cannes à
couper. Les cannes et les jeunes plants pous-
sent avec vigueur et, faute de travailleurs pour
sarcler les champs envahis par les mauvaises
herbes, la prochaine récolte peut être sérieuse-
ment compromise.
D'après les statistiques, depuis fin 1901, sans
compter le mois de mai, 50.573 immigrants sont
entrés dans l'île; dans les dix premiers jours de
mai ce chiffre s'est augmenté de 14.900 hommes.
L'augmentation en 1903 a été de 5 -675 et l'année
suivante de 9.719. Cette année les immigrants
sont arrivés à raison de 3.000 par mois ce qui
donne environ 40.000 jusqu'au 1er juin; leur
nombre est donc d'environ 105 .000 et sera ap-
proximativement de 120.000 au début de la pro-
chaine récolte, mais en tenant compte des dé-
chets de diverses natures et des occupations
étrangères à la culture, auxquelles s'adonnent
les Espagnols dès qu'ils ont gagné un certain
pécule, il se trouve que la moitié seulement du
chiffre ci-dessus représente le nombre des tra-
vailleurs de cannes.
Cette pénurie de main d'œuvre, les hautes
payes que l'on est obligé de donner pour assurer
les travaux n'empêchent pas cependant les Cu-
bains de planter toujours de plus grandes éten-
dues, d'agrandir les anciennes usines et d'en
construire d'énormes nouvelles avec la confiance
que, lorsque l'on aura besoin de mains, on en
trouvera.
Dans la partie Est de l'île on prévoit une
augmentation de 1.500.000 sacs qui représentent
plus de 220.000 t. et demandent 35 à 40.000 tra-
vailleurs. Dans d'autres districts on prévoit
1.500 à 2.000 hommes pour planter et bâtir et
campagne prochaine. La situation actuelle du
marché mondial fait prévoir que les prix seront
moindres que ceux de l'année dernière et qu'ils
se discuteront sur le pair des cotes officielles de
Paris au lieu d'être traités à prime.
Réunion. C'est ce mois-ci que l'activité du
marché va reprendre avec les nouveaux produits.
Mexique. La dernière statistique officielle
que l'on ait date de mars, et, si on la compare
avec celle de mars 1904 on constate une forte
augmentation des exportations aux Etats-Unis.
En mars 1904,1e Mexique a exporté pour une
valeur de 329 doll. or tandis qu'en mars 1905 la
valeur de ses exportations a été de 49.320 doll.
or. D'après les avis en date du 15 juin la
roulaison peut être considérée comme termi-
née. L'exportation totale paraît devoir être de
30.000 t. dont 22.000 t. pour l'Angleterre et
5.000 t. pour New-York.
Le Mexique qui, par la croissance rapide de
son industrie sucrière, peut être comparé à
Cuba, souffre comme Cuba du manque de tra-
vailleurs. Les « peones », vivant de peu, chô-
ment dès qu'ils ont tant soit peu d'argent, se
fixent dans les grandes villes et y végètent
sans vouloir retourner aux champs. Les usiniers
qui voudraient étendre leurs plantations songent
à faire de l'immigration. Les résultats n'ont pas
été avantageux jusqu'à présent.
Pérou. Les exportations en Grande Breta-
gne ont beaucoup augmenté pendant le premier
trimestre 1905 comparé avec les deux années
précédentes. La valeur a été de £ 333.171 con-
tre £ 98.156 en 1904 et £ 16.849 en 1903.
Brésil. D'après des documents officiels la
production normale est estimée à 240.000 t., la
consommation de 180.000 t., l'exportation de
60.000 t.
Depuis 1902 la production a été faible en rai-
son de la sécheresse, mais l'on s'attend en 1904-
1905 à une abondance de sucre, ainsi répartie par
régions :
Pernambouc 2. 500.000 sacs
Alagoas 800.000 >✓
Sergipe 600 000 »
Rio de Janeiro.. , 450.000
Bahia 250.000 »
Total 4.600.000 sacs
Le sac étant de 60 kg., cela ferait 276.000 t.
C'est la province de Pernambouc qui exporte;
les autres provinces sont négligeables. Le dé-
bouché de Montévidéo ayant été enlevé par la
République Argentine, l'exportation ne se fait
plus que pour Liverpool et New-York.
Le Brésil cherche à s'ouvrir !e marché portu-
gais dont la consommation est de 30.000 t.
Beaucoup de sucreries, au Brésil, sont alimen-
tées par des capitaux français.
Jamaïque. Dans la première quinzaine de
juin l'île a souffert de violentes tempêtes et jouit
maintenant d'un temps chaud et favorable.
La crise du travail sévit là aussi, les ouvriers
émigrant en assez grand nombre à Panama pour
les travaux du canal.
Cuba. Au début du mois la récolte pouvait
être considérée comme terminée. En dépit des
conditions favorables que ces sucres ont trouvées
sur le marché, principalement lorsqu'il était dé-
pourvu, la production est restée dans les limites
prévues, par suite du manque de main d'œuvre.
Cette question de la main d'œuvre est de la plus
grande importance. Des usines ont dû éteindre
leurs feux bien qu'ayant encore des cannes à
couper. Les cannes et les jeunes plants pous-
sent avec vigueur et, faute de travailleurs pour
sarcler les champs envahis par les mauvaises
herbes, la prochaine récolte peut être sérieuse-
ment compromise.
D'après les statistiques, depuis fin 1901, sans
compter le mois de mai, 50.573 immigrants sont
entrés dans l'île; dans les dix premiers jours de
mai ce chiffre s'est augmenté de 14.900 hommes.
L'augmentation en 1903 a été de 5 -675 et l'année
suivante de 9.719. Cette année les immigrants
sont arrivés à raison de 3.000 par mois ce qui
donne environ 40.000 jusqu'au 1er juin; leur
nombre est donc d'environ 105 .000 et sera ap-
proximativement de 120.000 au début de la pro-
chaine récolte, mais en tenant compte des dé-
chets de diverses natures et des occupations
étrangères à la culture, auxquelles s'adonnent
les Espagnols dès qu'ils ont gagné un certain
pécule, il se trouve que la moitié seulement du
chiffre ci-dessus représente le nombre des tra-
vailleurs de cannes.
Cette pénurie de main d'œuvre, les hautes
payes que l'on est obligé de donner pour assurer
les travaux n'empêchent pas cependant les Cu-
bains de planter toujours de plus grandes éten-
dues, d'agrandir les anciennes usines et d'en
construire d'énormes nouvelles avec la confiance
que, lorsque l'on aura besoin de mains, on en
trouvera.
Dans la partie Est de l'île on prévoit une
augmentation de 1.500.000 sacs qui représentent
plus de 220.000 t. et demandent 35 à 40.000 tra-
vailleurs. Dans d'autres districts on prévoit
1.500 à 2.000 hommes pour planter et bâtir et
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