Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1905-07-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 juillet 1905 31 juillet 1905
Description : 1905/07/31 (A5,N49). 1905/07/31 (A5,N49).
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Identifiant : ark:/12148/bpt6k6426448s
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
- Aller à la page de la table des matières193
- ÉTUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE (Cours, Statistiques, Débouchés, etc.)
- .......... Page(s) .......... 209
- .......... Page(s) .......... 210
- .......... Page(s) .......... 211
- .......... Page(s) .......... 211
- .......... Page(s) .......... 213
- .......... Page(s) .......... 215
- .......... Page(s) .......... 215
- J.-H. GREIN: Mercuriale de quelques produits d'Extrême=Orient. - Ne paraît pas ce mois, pour cause de vacances.
- ACTUALITES (Correspondances, Informations, Extraits etc.)
- .......... Page(s) .......... 216
- .......... Page(s) .......... 218
- .......... Page(s) .......... 220
- .......... Page(s) .......... 221
- .......... Page(s) .......... 222
- .......... Page(s) .......... 222
- .......... Page(s) .......... 223
- .......... Page(s) .......... 223
- .......... Page(s) .......... 223
- .......... Page(s) .......... 224
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE (sur papier blanc)
- .......... Page(s) .......... XVII-XX
- FIGURES
208 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 49 JUIL. 1905
pour remonter à 1 million en 1881, et pour
devenir pratiquement nul au bout de peu de
temps (importation d'Australie en Angle-
terre en 1902, 6.832 lbs). Il semble aujour-
d'hui que certaines personnes aient à cœur
de faire reprendre à l'Australie un rang
parmi les pays producteurs de coton, et
l'hybride du Dr THOMATIS a rencontré auprès
de la presse agricole locale un véritable
succès.
Le Caravonica (ainsi nommé d'après la
propriété de M. THOMATIS, dans le pays de
Cairns, Queensland) serait un hybride de
deux cotons appartenant au groupe bota-
nique des Sea-Island : l'un, du Pérou, l'autre
du Mexique; il a du premier la longueur et
la résistance des soies, du second la finesse
et le brillant. M. BOTTOMLEY, délégué de la
British Cotton Growing Association, lui
reconnaît les qualités suivantes : les cap-
sules sont grosses (70 à la livre) ; la graine
est propre, lisse, non duveteuse (1) ; la pro-
portion de fibre est à peu près la même. que
dans les autres espèces (30 °/0); enfin, d'après
des experts anglais, la fibre vaudrait 10 d.
la livre anglaise (« The Herald », Melbourne,
5 sept. 1904).
Mais ce qui apparaît surtout comme im-
portant à la presse australienne, c'est que
ce cotonnier est vivace et arborescent; « il
atteint en moins de deux ans », lisons-
nous, « la taille d'un oranger moyen, et peut
porter, dès l'âge de 6 mois, une petite récolte
alors qu'il n'a que 2 mètres à 2m,50 de hau-
teur. En plein rapport un arbre porte de 3
à 500 capsules ». Ce qui, à raison de 900
pieds à l'acre (2.250 à l'hectare), repré-
sente une jolie récolte.
« La culture » continue notre auteur « a
beaucoup d'analogie avec celle de l'oran-
ger, et si dans les deux premières années
il est indispensable de maintenir le sol très
propre, la culture devient ensuite des moins
dispendieuses », grand avantage pour un
pays où la main-d'œuvre est chère. Le
plant serait en plein rapport de la 2e à la
5e année, mais il pourrait, d'après THOMATIS,
durer 20 ans, et on peut, comme le saule, le
(1) Caractère saillant du Sea-Island.. N. D. L. R.
raser; les rej ets sont vigoureux et portent
rapidement des fruits. Il paraît enfin que
sur des plants abandonnés, ayant à peine
deux ans et d'une hauteur de 6 mètres, on
a pu récolter jusqu'à 15 livres de capsules
par arbre, ceux-ci étant couverts de bou-
tons et de fleurs promettant encore deux
bons mois de récolte.
Les lanceurs du « Caravonica» voudraient
le propager surtout dans les régions semi-
tropicales de l'Australie; le gouvernement
du Queensland va demander au Parlement
d'autoriser dans ce but des concessions
exemptes d'impôts, jusqu'à concurrence de
5.000 acres.
Disons enfin que, pour obtenir une fibre
plus blanche et plus soyeuse, on a créé un
croisement Caravonica, Kidney qui a pré-
senté, paraît-il, tous les caractères cherchés.
Entraînés par la propagande faite en
Australie, les planteurs de Ceylan ont fait
venir des graines du nouveau coton, et le
« Tropical Agriculturist », la célèbre revue
de Colombo, lui à consacré plusieurs notes.
M. J. W. C. DE SOYSA a fait les premiers
essais; mais nous n'avons pas encore de
détails sur les résultats obtenus. Bien qu'il
semble confiant, notre confrère fait quel-
ques réserves fort sages sur l'enthousiasme
du Dr THOMATIS qui va jusqu'à écrire que
son coton « supprimera à jamais la famine
aux Indes ».
Quoiqu'il en soit, il serait peut-être inté-
ressant d'essayer la culture du Caravonica
concuremment avec d'autres variétés, mais
il convient de se rappeler que les coton-
niers vivaces, arborescents, ont bien le don
d'exciter l'enthousiasme des personnes nou-
vellement converties à la culture coton-
nière ; que cependant, dans les pays où la
culture du coton a pris réellement de l'im-
portance commerciale, on a reconnu plus
avantageux de replanter tous les ans, même
lorsque les variétés cultivées sont vivaces
naturellement.
Il va de soi, en outre, que nous n'assu-
mons la responsabilité d'aucun des chiffres
présentés par M. le Dr THOMATIS, d'autant
plus qu'ils ne sont basés, probablement,
que sur des essais en petit. F. M.
pour remonter à 1 million en 1881, et pour
devenir pratiquement nul au bout de peu de
temps (importation d'Australie en Angle-
terre en 1902, 6.832 lbs). Il semble aujour-
d'hui que certaines personnes aient à cœur
de faire reprendre à l'Australie un rang
parmi les pays producteurs de coton, et
l'hybride du Dr THOMATIS a rencontré auprès
de la presse agricole locale un véritable
succès.
Le Caravonica (ainsi nommé d'après la
propriété de M. THOMATIS, dans le pays de
Cairns, Queensland) serait un hybride de
deux cotons appartenant au groupe bota-
nique des Sea-Island : l'un, du Pérou, l'autre
du Mexique; il a du premier la longueur et
la résistance des soies, du second la finesse
et le brillant. M. BOTTOMLEY, délégué de la
British Cotton Growing Association, lui
reconnaît les qualités suivantes : les cap-
sules sont grosses (70 à la livre) ; la graine
est propre, lisse, non duveteuse (1) ; la pro-
portion de fibre est à peu près la même. que
dans les autres espèces (30 °/0); enfin, d'après
des experts anglais, la fibre vaudrait 10 d.
la livre anglaise (« The Herald », Melbourne,
5 sept. 1904).
Mais ce qui apparaît surtout comme im-
portant à la presse australienne, c'est que
ce cotonnier est vivace et arborescent; « il
atteint en moins de deux ans », lisons-
nous, « la taille d'un oranger moyen, et peut
porter, dès l'âge de 6 mois, une petite récolte
alors qu'il n'a que 2 mètres à 2m,50 de hau-
teur. En plein rapport un arbre porte de 3
à 500 capsules ». Ce qui, à raison de 900
pieds à l'acre (2.250 à l'hectare), repré-
sente une jolie récolte.
« La culture » continue notre auteur « a
beaucoup d'analogie avec celle de l'oran-
ger, et si dans les deux premières années
il est indispensable de maintenir le sol très
propre, la culture devient ensuite des moins
dispendieuses », grand avantage pour un
pays où la main-d'œuvre est chère. Le
plant serait en plein rapport de la 2e à la
5e année, mais il pourrait, d'après THOMATIS,
durer 20 ans, et on peut, comme le saule, le
(1) Caractère saillant du Sea-Island.. N. D. L. R.
raser; les rej ets sont vigoureux et portent
rapidement des fruits. Il paraît enfin que
sur des plants abandonnés, ayant à peine
deux ans et d'une hauteur de 6 mètres, on
a pu récolter jusqu'à 15 livres de capsules
par arbre, ceux-ci étant couverts de bou-
tons et de fleurs promettant encore deux
bons mois de récolte.
Les lanceurs du « Caravonica» voudraient
le propager surtout dans les régions semi-
tropicales de l'Australie; le gouvernement
du Queensland va demander au Parlement
d'autoriser dans ce but des concessions
exemptes d'impôts, jusqu'à concurrence de
5.000 acres.
Disons enfin que, pour obtenir une fibre
plus blanche et plus soyeuse, on a créé un
croisement Caravonica, Kidney qui a pré-
senté, paraît-il, tous les caractères cherchés.
Entraînés par la propagande faite en
Australie, les planteurs de Ceylan ont fait
venir des graines du nouveau coton, et le
« Tropical Agriculturist », la célèbre revue
de Colombo, lui à consacré plusieurs notes.
M. J. W. C. DE SOYSA a fait les premiers
essais; mais nous n'avons pas encore de
détails sur les résultats obtenus. Bien qu'il
semble confiant, notre confrère fait quel-
ques réserves fort sages sur l'enthousiasme
du Dr THOMATIS qui va jusqu'à écrire que
son coton « supprimera à jamais la famine
aux Indes ».
Quoiqu'il en soit, il serait peut-être inté-
ressant d'essayer la culture du Caravonica
concuremment avec d'autres variétés, mais
il convient de se rappeler que les coton-
niers vivaces, arborescents, ont bien le don
d'exciter l'enthousiasme des personnes nou-
vellement converties à la culture coton-
nière ; que cependant, dans les pays où la
culture du coton a pris réellement de l'im-
portance commerciale, on a reconnu plus
avantageux de replanter tous les ans, même
lorsque les variétés cultivées sont vivaces
naturellement.
Il va de soi, en outre, que nous n'assu-
mons la responsabilité d'aucun des chiffres
présentés par M. le Dr THOMATIS, d'autant
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