Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1905-07-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 juillet 1905 31 juillet 1905
Description : 1905/07/31 (A5,N49). 1905/07/31 (A5,N49).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6426448s
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
- Aller à la page de la table des matières193
- ÉTUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE (Cours, Statistiques, Débouchés, etc.)
- .......... Page(s) .......... 209
- .......... Page(s) .......... 210
- .......... Page(s) .......... 211
- .......... Page(s) .......... 211
- .......... Page(s) .......... 213
- .......... Page(s) .......... 215
- .......... Page(s) .......... 215
- J.-H. GREIN: Mercuriale de quelques produits d'Extrême=Orient. - Ne paraît pas ce mois, pour cause de vacances.
- ACTUALITES (Correspondances, Informations, Extraits etc.)
- .......... Page(s) .......... 216
- .......... Page(s) .......... 218
- .......... Page(s) .......... 220
- .......... Page(s) .......... 221
- .......... Page(s) .......... 222
- .......... Page(s) .......... 222
- .......... Page(s) .......... 223
- .......... Page(s) .......... 223
- .......... Page(s) .......... 223
- .......... Page(s) .......... 224
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE (sur papier blanc)
- .......... Page(s) .......... XVII-XX
- FIGURES
N° 49 JUIL. 1905 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 207
la rupture. On bouchera ensuite ce récipient
au moyen d'un tampon d'ouate hydrophile.
» Après refroidissement du moût, on enlè-
vera le tampon d'ouate et on versera dans la
dame-jeanne le contenu des tubes à levures
envoyés par le laboratoire
spécial de culture pure.
» On versera 100 litres de
moût, plus riche en mélasse
de Vô que d'ordinaire, dans
une cuve en bois bien net-
toyée à la vapeur d'eau et à
l'eau bouillante et munie
d'un couvercle. On portera ce
moût à l'ébullition pendant
15 minutes au moyen d'un
courant de vapeur d'eau. On
le laissera ensuite se re-
froidir, puis on y versera le
contenu de la dame-jeanne et
surtout le dépôt de cellules
vivantes du iond : ce sont des levures. On
agitera le mélange au moyen d'une tige en
fer stérilisée au feu. Ce deuxième levain sera
prêt un jour après.
» Cette cuve à stériliser communiquera
avec la cuve-mère par. l'intermédiaire d'un
tuyau en cuivre qui conduira le deuxième le-
vain dans la cuve-mère.
» On remplira de nouveau la cuve à stérili-
ser en répétant l'opération précédente de la
stérilisation à la vapeur d'eau.
» Un jour après, le levain de la cuve-mère
sera prêt à son tour ; on le reportera dans les
cuves de fermentation, à raison de 100 litres
par cuve ; on remplira complètement celles-
ci avec du moût ordinaire.
» La fermentation s'opérera comme d'habi-
tude, mais avec plus de rapidité et avec moins
de pertes.
» On laissera environ 200 litres de levain
dans la cuve-mère : c'est lePIED DE CUVE sur le-
FIG. 24. Système économique de levains (schéma)
(Cliché de M. GAUTHIER-VILLARS, éditeur)
quel on versera le contenu de la cuve à stéri-
liser, et ainsi de suite. Cependant on devra
raj eunir la cuve-mère tous les 15 jours, en
répétant les opérations précédentes, c'est-à-
dire ensemencement de la dame-j eanne (1er le-
vain), ensemencement de la cuve à stérile
ser. (2e levain), et enfin ensemencement
de la cuve-mère dans laquelle on laissera,
après répartition dans les cuves à fermenta-
tion, un pied de cuve que l'on renouvellera
encore au bout de 15 jours. » M. COLLETA.
B.-N. Pendant que nous y sommes, recti-
fions une erreur de composition commise dans le
premier article de M. COLLETAS, « J. d'A. T.»
n° 145, p. 69, ire col., avant-dernière ligne : Le
mot « du » est de trop. N. D. L. R.
Le Cotonnier Caravonica, du Dr Thomatis
Historique de la culture du coton en Australie. Origine et caractères
de l'hybride de M. THOMATIS.- Les essais au Queensland et à Ceylan.
D'après les documents originaux.
Nous avons reçu de M. le Dr THOMATIS,
un ensemble de coupures ayant trait aux
possibilités de la culture du cotonnier en
Australie, et à un nouvel hybride qui pré-
senterait des qualités précieuses. Bien qu'en
raison des conditions spéciales do la main-
d'œuvre de ce pays, nous ne puissions croire
à un développement durable de la culture en
question, nous ne pouvons cependant pas
rester indifférent au mouvementtrès marqué
qui a accueilli la propagande du D'THOMATIS.
Comme tous les pays dont le climat est
plus ou moins susceptible de se prêter à la
culture du coton, l'Australie en a produit au
moment de la guerre de Sécession, et a con-
tinué à en produire encore pendant quel-
ques années : le chiffre de cette production
fut même assez important : on l'évalue à
Il millions de livres anglaises pour la
période comprise entre 1868 et 1874; l'année
la plus forte étant 1873, avec 3.458.000 lbs.
Ce chiffre baissa jusqu'à 406.000 lbs. en 1879
la rupture. On bouchera ensuite ce récipient
au moyen d'un tampon d'ouate hydrophile.
» Après refroidissement du moût, on enlè-
vera le tampon d'ouate et on versera dans la
dame-jeanne le contenu des tubes à levures
envoyés par le laboratoire
spécial de culture pure.
» On versera 100 litres de
moût, plus riche en mélasse
de Vô que d'ordinaire, dans
une cuve en bois bien net-
toyée à la vapeur d'eau et à
l'eau bouillante et munie
d'un couvercle. On portera ce
moût à l'ébullition pendant
15 minutes au moyen d'un
courant de vapeur d'eau. On
le laissera ensuite se re-
froidir, puis on y versera le
contenu de la dame-jeanne et
surtout le dépôt de cellules
vivantes du iond : ce sont des levures. On
agitera le mélange au moyen d'une tige en
fer stérilisée au feu. Ce deuxième levain sera
prêt un jour après.
» Cette cuve à stériliser communiquera
avec la cuve-mère par. l'intermédiaire d'un
tuyau en cuivre qui conduira le deuxième le-
vain dans la cuve-mère.
» On remplira de nouveau la cuve à stérili-
ser en répétant l'opération précédente de la
stérilisation à la vapeur d'eau.
» Un jour après, le levain de la cuve-mère
sera prêt à son tour ; on le reportera dans les
cuves de fermentation, à raison de 100 litres
par cuve ; on remplira complètement celles-
ci avec du moût ordinaire.
» La fermentation s'opérera comme d'habi-
tude, mais avec plus de rapidité et avec moins
de pertes.
» On laissera environ 200 litres de levain
dans la cuve-mère : c'est lePIED DE CUVE sur le-
FIG. 24. Système économique de levains (schéma)
(Cliché de M. GAUTHIER-VILLARS, éditeur)
quel on versera le contenu de la cuve à stéri-
liser, et ainsi de suite. Cependant on devra
raj eunir la cuve-mère tous les 15 jours, en
répétant les opérations précédentes, c'est-à-
dire ensemencement de la dame-j eanne (1er le-
vain), ensemencement de la cuve à stérile
ser. (2e levain), et enfin ensemencement
de la cuve-mère dans laquelle on laissera,
après répartition dans les cuves à fermenta-
tion, un pied de cuve que l'on renouvellera
encore au bout de 15 jours. » M. COLLETA.
B.-N. Pendant que nous y sommes, recti-
fions une erreur de composition commise dans le
premier article de M. COLLETAS, « J. d'A. T.»
n° 145, p. 69, ire col., avant-dernière ligne : Le
mot « du » est de trop. N. D. L. R.
Le Cotonnier Caravonica, du Dr Thomatis
Historique de la culture du coton en Australie. Origine et caractères
de l'hybride de M. THOMATIS.- Les essais au Queensland et à Ceylan.
D'après les documents originaux.
Nous avons reçu de M. le Dr THOMATIS,
un ensemble de coupures ayant trait aux
possibilités de la culture du cotonnier en
Australie, et à un nouvel hybride qui pré-
senterait des qualités précieuses. Bien qu'en
raison des conditions spéciales do la main-
d'œuvre de ce pays, nous ne puissions croire
à un développement durable de la culture en
question, nous ne pouvons cependant pas
rester indifférent au mouvementtrès marqué
qui a accueilli la propagande du D'THOMATIS.
Comme tous les pays dont le climat est
plus ou moins susceptible de se prêter à la
culture du coton, l'Australie en a produit au
moment de la guerre de Sécession, et a con-
tinué à en produire encore pendant quel-
ques années : le chiffre de cette production
fut même assez important : on l'évalue à
Il millions de livres anglaises pour la
période comprise entre 1868 et 1874; l'année
la plus forte étant 1873, avec 3.458.000 lbs.
Ce chiffre baissa jusqu'à 406.000 lbs. en 1879
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