Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1905-06-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 30 juin 1905 30 juin 1905
Description : 1905/06/30 (A5,N48). 1905/06/30 (A5,N48).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6426447c
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
- Aller à la page de la table des matières161
- Sommaire
- ÉTUDES & DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- .......... Page(s) .......... 185
- .......... Page(s) .......... 186
- .......... Page(s) .......... 187
- .......... Page(s) .......... 188
- .......... Page(s) .......... 188
- .......... Page(s) .......... 189
- .......... Page(s) .......... 190
- .......... Page(s) .......... 190
- .......... Page(s) .......... 190
- .......... Page(s) .......... 191
- .......... Page(s) .......... 191
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- .......... Page(s) .......... XVII-XXI
- FIGURES
N° 48 — JUIN 1905 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 175
façon. Si cette sorte se présente souvent, il
convient d'enduire les peaux avec le mé-
lange toxique ou de réserver un bac particu-
lier pour les traiter. Ces peaux mauvaises
gâtent en effet plus vite le mélange toxique.
On peut aussi laisser tranquillement ces
peaux de moindre valeur se sécher au soleil
pendant un jour entier ou plus mais tou-
jours le côté poil au soleil ; on complète le
séchage à l'ombre.
Peaux sèches. - Quand elles ne sont pas
livrées par des gens connaissant la méthode
décrite plus haut, on les reçoit le plus sou-
vent dans un triste état et il n'y a pas grand
chose à faire. Elles sont le plus souvent de
très mauvaise forme, ratatinées, pleines de
saletés, d'entailles, de pourriture sèche, con-
servées par le sel ou la fumée, bref, elles ont
peu de valeur. Dans la plupart des cas, elles
ne valent pas la peine d'être traitées par le
poison. Si cependant on veut le faire, il faut
les laisser tremper d'abord 36 à 48 heures dans
l'eau courante ou au moins fréquemment re-
nouvelée, les nettoyer, les râcler, et les
empoisonner dans un réservoir spécial. En
tous cas, on doit s'efforcer d'amener les four-
nisseurs à ne livrer que des peaux fraîches ;
ou bien, si l'éloignement ne le permet pas on
leur laisse gratis le poison suffisant et on
leur enseigne le mode de'préparation ; on ob-
tient encore de cette façon une marchandise
préférable.
Conditionnement des peaux. — Ce qui
précède montre déjà que le commerçant en
'peaux doit, sous beaucoup de rapports, se
préoccuper de l'acheteur européen qui fait
très attention aux défauts. Toutefois il est
absurde de baisser sensiblement le prix d'une
peau d'ailleurs irréprochable uniquement à
cause de sa « mauvaise forme JI. Les quelques
morceaux de peaux manquant aux membres
ou au cou n'autorisent pas une telle réduc-
tion. Le commerçant isolé reste cependant
désarmé et doit se soumettre, aussi long-
temps que l'union de tous n'aura pas per-
mis de modifier les choses. Pour la même
aison il est de l'intérêt du commerçant de
•
trier sévèrement ses peaux et de les apporter
sur le marché marquées séparément.
Les peaux sont d'abord pliées en deux sui-
vant la longueur : les peaux de bœufs, le
côté poil à l'intérieur, les peaux de buffles
le côté poil à l'extérieur. Les membres anté-
rieur et postérieur d'un même côté doi-
vent recouvrir exactement ceux du côté op-
posé. C'est une façon de s'assurer que les
peaux ont été régulièrement tendues pen-
dant le séchage. On choisit une marque pour
le marché. Cette marque est apposée sur le
côté chair d'un membre postérieur. Le triage
subséquent se fait pour les peaux de bœufs
et de buffles d'après les principes qui sui-
vent.
La meilleure qualité doit être tout à fait
irréprochable, ne doit présenter ni en-
tailles, ni trace de pourriture sèche; le côté
viande est lisse, le côté poil tout à fait ou
presque tout à fait indemne. Il ne doit pas y
avoir de marques de fer sauf sur les mem-
bres, la peau ne doit pas être, ridée, rata-
tinée. Dans un bon lot de très bonnes peaux,
il ne doit pas y avoir plus de 25 0 de « peaux
minces ». Ce sont des peaux qui, d'ailleurs
sans défauts, ont été raclées un peu trop et
qui, par suite, ne sont plus élastiques, mais
flasques et présentant la consistance du pa-
pier. Dans cette première qualité on distingue
un certain nombre de catégories suivant le
poids des peaux. Il convient à cet égard de
se renseigner sur les habitudes du marché
européen vers lequel les peaux sont expé-
diées.
La deuxième qualité comprend toutes les
peaux ayant de la pourriture sèche, des mar-
ques de fer, le côté poil abîmé, des cicatrices,
des entailles, etc. On distingue également
des catégories suivant les poids comme pour
la première qualité.
Le triage des peaux et leur classement ter-
miné on doit veiller à un embarquement
rapide.
A. MAL LÈVRE
Professeur à l'École supérieure
d'Agriculture coloniale
façon. Si cette sorte se présente souvent, il
convient d'enduire les peaux avec le mé-
lange toxique ou de réserver un bac particu-
lier pour les traiter. Ces peaux mauvaises
gâtent en effet plus vite le mélange toxique.
On peut aussi laisser tranquillement ces
peaux de moindre valeur se sécher au soleil
pendant un jour entier ou plus mais tou-
jours le côté poil au soleil ; on complète le
séchage à l'ombre.
Peaux sèches. - Quand elles ne sont pas
livrées par des gens connaissant la méthode
décrite plus haut, on les reçoit le plus sou-
vent dans un triste état et il n'y a pas grand
chose à faire. Elles sont le plus souvent de
très mauvaise forme, ratatinées, pleines de
saletés, d'entailles, de pourriture sèche, con-
servées par le sel ou la fumée, bref, elles ont
peu de valeur. Dans la plupart des cas, elles
ne valent pas la peine d'être traitées par le
poison. Si cependant on veut le faire, il faut
les laisser tremper d'abord 36 à 48 heures dans
l'eau courante ou au moins fréquemment re-
nouvelée, les nettoyer, les râcler, et les
empoisonner dans un réservoir spécial. En
tous cas, on doit s'efforcer d'amener les four-
nisseurs à ne livrer que des peaux fraîches ;
ou bien, si l'éloignement ne le permet pas on
leur laisse gratis le poison suffisant et on
leur enseigne le mode de'préparation ; on ob-
tient encore de cette façon une marchandise
préférable.
Conditionnement des peaux. — Ce qui
précède montre déjà que le commerçant en
'peaux doit, sous beaucoup de rapports, se
préoccuper de l'acheteur européen qui fait
très attention aux défauts. Toutefois il est
absurde de baisser sensiblement le prix d'une
peau d'ailleurs irréprochable uniquement à
cause de sa « mauvaise forme JI. Les quelques
morceaux de peaux manquant aux membres
ou au cou n'autorisent pas une telle réduc-
tion. Le commerçant isolé reste cependant
désarmé et doit se soumettre, aussi long-
temps que l'union de tous n'aura pas per-
mis de modifier les choses. Pour la même
aison il est de l'intérêt du commerçant de
•
trier sévèrement ses peaux et de les apporter
sur le marché marquées séparément.
Les peaux sont d'abord pliées en deux sui-
vant la longueur : les peaux de bœufs, le
côté poil à l'intérieur, les peaux de buffles
le côté poil à l'extérieur. Les membres anté-
rieur et postérieur d'un même côté doi-
vent recouvrir exactement ceux du côté op-
posé. C'est une façon de s'assurer que les
peaux ont été régulièrement tendues pen-
dant le séchage. On choisit une marque pour
le marché. Cette marque est apposée sur le
côté chair d'un membre postérieur. Le triage
subséquent se fait pour les peaux de bœufs
et de buffles d'après les principes qui sui-
vent.
La meilleure qualité doit être tout à fait
irréprochable, ne doit présenter ni en-
tailles, ni trace de pourriture sèche; le côté
viande est lisse, le côté poil tout à fait ou
presque tout à fait indemne. Il ne doit pas y
avoir de marques de fer sauf sur les mem-
bres, la peau ne doit pas être, ridée, rata-
tinée. Dans un bon lot de très bonnes peaux,
il ne doit pas y avoir plus de 25 0 de « peaux
minces ». Ce sont des peaux qui, d'ailleurs
sans défauts, ont été raclées un peu trop et
qui, par suite, ne sont plus élastiques, mais
flasques et présentant la consistance du pa-
pier. Dans cette première qualité on distingue
un certain nombre de catégories suivant le
poids des peaux. Il convient à cet égard de
se renseigner sur les habitudes du marché
européen vers lequel les peaux sont expé-
diées.
La deuxième qualité comprend toutes les
peaux ayant de la pourriture sèche, des mar-
ques de fer, le côté poil abîmé, des cicatrices,
des entailles, etc. On distingue également
des catégories suivant les poids comme pour
la première qualité.
Le triage des peaux et leur classement ter-
miné on doit veiller à un embarquement
rapide.
A. MAL LÈVRE
Professeur à l'École supérieure
d'Agriculture coloniale
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