Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1905-07-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 juillet 1905 31 juillet 1905
Description : 1905/07/31 (A5,N49). 1905/07/31 (A5,N49).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6426448s
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
- Aller à la page de la table des matières193
- ÉTUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE (Cours, Statistiques, Débouchés, etc.)
- .......... Page(s) .......... 209
- .......... Page(s) .......... 210
- .......... Page(s) .......... 211
- .......... Page(s) .......... 211
- .......... Page(s) .......... 213
- .......... Page(s) .......... 215
- .......... Page(s) .......... 215
- J.-H. GREIN: Mercuriale de quelques produits d'Extrême=Orient. - Ne paraît pas ce mois, pour cause de vacances.
- ACTUALITES (Correspondances, Informations, Extraits etc.)
- .......... Page(s) .......... 216
- .......... Page(s) .......... 218
- .......... Page(s) .......... 220
- .......... Page(s) .......... 221
- .......... Page(s) .......... 222
- .......... Page(s) .......... 222
- .......... Page(s) .......... 223
- .......... Page(s) .......... 223
- .......... Page(s) .......... 223
- .......... Page(s) .......... 224
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE (sur papier blanc)
- .......... Page(s) .......... XVII-XX
- FIGURES
INO 49 - JUIL. 1905 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 203
laissé à lui-même, ces branches qui pous-
sent ensuite, surgiront de la tige juste au-
dessous des branches latérales, en forme de
gourmands : les laisser, c'est enlever la
force aux branches latérales 'qui produisent
le fruit, tout comme si l'on laissait l'arbre
s'élever à une hauteur de 30 pieds (10 m.) et -
davantage, c'est par suite se préparer de
grandes difficultés pour ceuillir les gousses.
Les gourmands une fois coupés, de nou-
veaux repoussent affres très peu de temps,
en sorte que les arbres exigent beaucoup
d'attention jusqu'à ce qu'ils soient adultes
et que la tendance à pousser des gourmands
ait été arrêtée. Quand on cueille les gousses,
on enlève en même temps les gourmands;
mais la taille ne peut se faire au moment où
l'arbre est en fleurs.
« Les premières fleurs, si les conditions
sont favorables, paraîtront au cours de la
troisième année; mais comme l'arbre n'est
pas encore formé alors, il serait en effet
tellement affaibli par sa production, que sa
croissance-en serait fort gênée. Les premiè-
res fleurs seront donc enlevées.
» En règle générale on doit se résigner à
attendre la cinquième année pour demander
une récolte au cacaoyer ».
Sur les Bananiers en Algérie
Grosse banane : Valeur culinaire. Composition chimique. Faiblesse de rendement.
Rusticité insuffisante du Bananier nain.
Lettre de M. CH. RiviÉRE.
Avec raison, M. D'HÉRELLE, dans le n° 46
de ce Journal, demande une sérieuse enquête
sur le rendement des bananiers. Il recon-
naît que les renseignements basés sur des
observations incomplètes, ainsi que les
résultats obtenus dans des conditions anor-
males, comme celles où se placent les ama-
teurs d'horticulture, ne rendent pas de ser-
vice à l'œuvre vitale de la colonisation :
j'aj outerai que ces données inexactes sont
absolument dangereuses pour l'agriculture,
coloniale.
Je résume ici. quelques indications prises
sur nature, relatives à deux bananiers, dans
le nord de l'Afrique et dans le bassin médi-
terranéen méridional :
Musa paradisiaca, LIN, est une variété,
pour quelques auteurs, du Musa sapientum,
LIN. Son aspect n'en diffère que par la cons-
titution de son régime composé de gros
fruits souvent aplatis et anguleux.
Ce bananier est le type d'un groupe appelé
PLANTAIN, quoique la différence entre lui et
la banane vraie ne soit pas acceptée par tous
étant donné les nombreux passages intermé-
diaires qui relient les deux groupes. Le fruit
du plantain ou GROSSE BANANE est plutôt con-
sidéré comme un légume qui exige diverses
préparations culinaires: en effet cette banane
dans sa maturité imparfaite est cuite sous
la cendre, à l'étouffé, préparée en pâte, etc. A
Alger, où autrefois elle était très recherchée
les MOUDCHOUS, marchands de comestibles,
ordinairement des mzabites, faisaient cuire
cette grosse banane presque mûre dans de,
la friture et la soupoudraient de sel ou de
sucre : cela constituait une excellente nour-
riture et à bon marché.
Mais, malheureusement pour cette zone,
ce bananier quoique un peu plus rustique
que le Musa sapientum y est beaucoup
moins fructifère que ce dernier : son régime
est généralement incomplet et il est rare
d'en trouver ayant plus de 40 fruits. Or,
comme cette grosse banane ne se vend pas à
l'unité plus cher que la petite FIGUE-BANANE,
on n'a pas d'intérêt à la produire. *
Les quelques degrés de chaleur hivernale
qui manquent au littoral africain privent
cette région d'une précieuse ressource ali-
mentaire.
Cette grosse banane, dite encore BANANE-
COCHON, arrivée à maturité parfaite est loin
d'être un mauvais fruit comme on le pense
généralement : sa pulpe est molle, fondante
et de saveur un peu forte, mais agréable. On
peut la manger avec du pain et elle cons-
titue ainsi un excellent aliment, surtout
pour les enfants.
Voici l'analyse chimique de cette banane
laissé à lui-même, ces branches qui pous-
sent ensuite, surgiront de la tige juste au-
dessous des branches latérales, en forme de
gourmands : les laisser, c'est enlever la
force aux branches latérales 'qui produisent
le fruit, tout comme si l'on laissait l'arbre
s'élever à une hauteur de 30 pieds (10 m.) et -
davantage, c'est par suite se préparer de
grandes difficultés pour ceuillir les gousses.
Les gourmands une fois coupés, de nou-
veaux repoussent affres très peu de temps,
en sorte que les arbres exigent beaucoup
d'attention jusqu'à ce qu'ils soient adultes
et que la tendance à pousser des gourmands
ait été arrêtée. Quand on cueille les gousses,
on enlève en même temps les gourmands;
mais la taille ne peut se faire au moment où
l'arbre est en fleurs.
« Les premières fleurs, si les conditions
sont favorables, paraîtront au cours de la
troisième année; mais comme l'arbre n'est
pas encore formé alors, il serait en effet
tellement affaibli par sa production, que sa
croissance-en serait fort gênée. Les premiè-
res fleurs seront donc enlevées.
» En règle générale on doit se résigner à
attendre la cinquième année pour demander
une récolte au cacaoyer ».
Sur les Bananiers en Algérie
Grosse banane : Valeur culinaire. Composition chimique. Faiblesse de rendement.
Rusticité insuffisante du Bananier nain.
Lettre de M. CH. RiviÉRE.
Avec raison, M. D'HÉRELLE, dans le n° 46
de ce Journal, demande une sérieuse enquête
sur le rendement des bananiers. Il recon-
naît que les renseignements basés sur des
observations incomplètes, ainsi que les
résultats obtenus dans des conditions anor-
males, comme celles où se placent les ama-
teurs d'horticulture, ne rendent pas de ser-
vice à l'œuvre vitale de la colonisation :
j'aj outerai que ces données inexactes sont
absolument dangereuses pour l'agriculture,
coloniale.
Je résume ici. quelques indications prises
sur nature, relatives à deux bananiers, dans
le nord de l'Afrique et dans le bassin médi-
terranéen méridional :
Musa paradisiaca, LIN, est une variété,
pour quelques auteurs, du Musa sapientum,
LIN. Son aspect n'en diffère que par la cons-
titution de son régime composé de gros
fruits souvent aplatis et anguleux.
Ce bananier est le type d'un groupe appelé
PLANTAIN, quoique la différence entre lui et
la banane vraie ne soit pas acceptée par tous
étant donné les nombreux passages intermé-
diaires qui relient les deux groupes. Le fruit
du plantain ou GROSSE BANANE est plutôt con-
sidéré comme un légume qui exige diverses
préparations culinaires: en effet cette banane
dans sa maturité imparfaite est cuite sous
la cendre, à l'étouffé, préparée en pâte, etc. A
Alger, où autrefois elle était très recherchée
les MOUDCHOUS, marchands de comestibles,
ordinairement des mzabites, faisaient cuire
cette grosse banane presque mûre dans de,
la friture et la soupoudraient de sel ou de
sucre : cela constituait une excellente nour-
riture et à bon marché.
Mais, malheureusement pour cette zone,
ce bananier quoique un peu plus rustique
que le Musa sapientum y est beaucoup
moins fructifère que ce dernier : son régime
est généralement incomplet et il est rare
d'en trouver ayant plus de 40 fruits. Or,
comme cette grosse banane ne se vend pas à
l'unité plus cher que la petite FIGUE-BANANE,
on n'a pas d'intérêt à la produire. *
Les quelques degrés de chaleur hivernale
qui manquent au littoral africain privent
cette région d'une précieuse ressource ali-
mentaire.
Cette grosse banane, dite encore BANANE-
COCHON, arrivée à maturité parfaite est loin
d'être un mauvais fruit comme on le pense
généralement : sa pulpe est molle, fondante
et de saveur un peu forte, mais agréable. On
peut la manger avec du pain et elle cons-
titue ainsi un excellent aliment, surtout
pour les enfants.
Voici l'analyse chimique de cette banane
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