Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1905-08-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 août 1905 31 août 1905
Description : 1905/08/31 (A5,N50). 1905/08/31 (A5,N50).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64264496
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
- Aller à la page de la table des matières225
- ÉTUDES & DOSSIERS
Pages- Culture et rendement du Castilloa à Tacotalpa (D'après une note des propriétaires, MM. CONDE FRÈRES,.......... Page(s) .......... 245
- DE SAUMERY: Consommation et commerce des bananes en France (Rapport présenté au 2e Congrès colonial).......... Page(s) .......... 247
- PARTIE COMMERCIALE (Cours, Statistiques, Débouchés, etc.)
- ACTUALITÉS
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- .......... Page(s) .......... XVII-XXI
- FIGURES
No 50 - Aout 1905 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 235
nies par M. CHEVALIER, que le P. nigrescens
du Congo, qui par tous ses caractères est
bien le Periploca nigrescens AFZ. (= Peri-
ploca, Preussii K. SCHUM.) fournit un latex
exploitable, ou du moins qu'il est possible
d'extraire de son écorce une quantité de
caoutchouc suffisante pour mériter l'exploi-
tation.
Certes nous n'affirmons pas que la culture
de cette espèce soit rémunératrice, mais
comme elle est très facile, comme la plante
se reproduit aisément par semis, par boutu-
res, soit d'extrémité des tiges soit de frag-
ments de rameaux semi lignifiés, des expé-
riences et des essais méritent d'être instal-
lés, d'autant plus que, d'après certains dires,
des tiges de deux ans pourraient déjà par
battage donner du caoutchouc de certaine
valeur.
Si les renseignements reçus par nous, dit
notre confrère et ami M. CHEVALIER, ne sont
erronés, il est possible que le Periploca du
Congo soit différent du vrai P. nigrescens.
L'espèce dont il s'agirait devrait dès lors
être bien voisine, car il est difficile de con-
fondre cette plante avec une autre espèce de
la même famille, surtout quand l'on en
possède des fleurs, ce qui est le cas pour plu-
sieurs de nos échantillons.
M. HUA dans une notice parue récemment
dans le « Bulletin de la Société de Botanique
de France »(L II, 1905 p. 26&et suiv., pl.III)a
attiré l'attention sur une plante plus ou moins
voisine du Periploca, V Omphalogonus calo-
phyllus BAILL., qui pourrait jusqu'à un cer-
tain point être confondue avec lui et qui
elle aussi contient du caoutchouc de bonne
qualité, mais on trop faible quantité pour
être exploitée. M. HUA ne peut malheureuse-
ment pas nousdire, ses correspondants ne le
disant pas, si cette quantité est trop faible
pour permettre une exploitation rémunéra-
trice par saignée ou si elle est insuffisante
même pour l'exploitation par battage.
Nous sommes certains, nous le répétons,
que les tiges du Periploca ont été exploi-
tées et que dans certaines régions cette
plante a presque disparu par suite de la
coupe qui en a été truie par l'indigène.
Nous ne sommes pas les seuls à avoir en-
registré la valeur du Periploca, M. HUA la
signale aussi d'après M. PAROISSE(I), qui a
reconnu la teneur en caoutchouc du latex
de cette espèce.
Lorsque l'on nous signala pour la pre-
mière fois, avec preuves à l'appui, la valeur
du Periploca. nigrescens, les échantillons qui
nous furent remis étaient accompagnés de
ces mots extraits d'un rapport adressé
par le collecteur M. ED. LESCRAUWAET, à
M. V. LACOURT, directeur de la Compagnie
du Kasai : « Le fruit de cette liane a été
remis à M. le chef de secteur VAN DEN ANDEL
pour celui du véritable « Ireh ». Je n'ai eu
aucune peine à convaincre ce dernier, qu'il
avait été induit en erreur. Comme je tenais
à récolter les éléments botaniques de cette
plante je l'ai fait rechercher et j'ai pu
me convaincre effectivement que c'était une
plante dont le latex produit un excellent
caoutchouc ».
M. CHEVALIER décrit la racine de l'espèce
comme tubérisée, lignifiée, fusiforme, plus
ou moins ramifiée et atteignant parfois
la taille d'une betterave sucrière ; nous
n'avons pas eu entre les mains de racines,
mais une sorte de rhizome qui n'était
peut-être qu'une tige ayant rampé à la sur-
face du sol et ayant été recouverte ; nous
n'avons donc pas de remarques à faire à ce
suj et.
Nous admettons aussi que le Periploca ne
peut être considéré comme une vraie liane,
mais nous ne pouvons admettre que cette
plante ne donne que des tiges de l'épaisseur
du tuyau d'une plume d'oie ; nous le répé-
tons, nous en possédons de près de 4 centi-
mètres de diamètre et ces tiges que nous
avons reçues fraîches, renfermaient quand
on les sectionnait, du latex dans la zone
externe et dans la zone interne.
Les plantes reçues par nous étaient cer-
tainement à l'abri du feu, il se peut que dans
la brousse les - tiges soient brulées périodi-
quement, mais ce n'est pas dans de tels site
que les indigènes ont exploité cette essence
(1) Notre collaborateur. — N. Il. L. R.
nies par M. CHEVALIER, que le P. nigrescens
du Congo, qui par tous ses caractères est
bien le Periploca nigrescens AFZ. (= Peri-
ploca, Preussii K. SCHUM.) fournit un latex
exploitable, ou du moins qu'il est possible
d'extraire de son écorce une quantité de
caoutchouc suffisante pour mériter l'exploi-
tation.
Certes nous n'affirmons pas que la culture
de cette espèce soit rémunératrice, mais
comme elle est très facile, comme la plante
se reproduit aisément par semis, par boutu-
res, soit d'extrémité des tiges soit de frag-
ments de rameaux semi lignifiés, des expé-
riences et des essais méritent d'être instal-
lés, d'autant plus que, d'après certains dires,
des tiges de deux ans pourraient déjà par
battage donner du caoutchouc de certaine
valeur.
Si les renseignements reçus par nous, dit
notre confrère et ami M. CHEVALIER, ne sont
erronés, il est possible que le Periploca du
Congo soit différent du vrai P. nigrescens.
L'espèce dont il s'agirait devrait dès lors
être bien voisine, car il est difficile de con-
fondre cette plante avec une autre espèce de
la même famille, surtout quand l'on en
possède des fleurs, ce qui est le cas pour plu-
sieurs de nos échantillons.
M. HUA dans une notice parue récemment
dans le « Bulletin de la Société de Botanique
de France »(L II, 1905 p. 26&et suiv., pl.III)a
attiré l'attention sur une plante plus ou moins
voisine du Periploca, V Omphalogonus calo-
phyllus BAILL., qui pourrait jusqu'à un cer-
tain point être confondue avec lui et qui
elle aussi contient du caoutchouc de bonne
qualité, mais on trop faible quantité pour
être exploitée. M. HUA ne peut malheureuse-
ment pas nousdire, ses correspondants ne le
disant pas, si cette quantité est trop faible
pour permettre une exploitation rémunéra-
trice par saignée ou si elle est insuffisante
même pour l'exploitation par battage.
Nous sommes certains, nous le répétons,
que les tiges du Periploca ont été exploi-
tées et que dans certaines régions cette
plante a presque disparu par suite de la
coupe qui en a été truie par l'indigène.
Nous ne sommes pas les seuls à avoir en-
registré la valeur du Periploca, M. HUA la
signale aussi d'après M. PAROISSE(I), qui a
reconnu la teneur en caoutchouc du latex
de cette espèce.
Lorsque l'on nous signala pour la pre-
mière fois, avec preuves à l'appui, la valeur
du Periploca. nigrescens, les échantillons qui
nous furent remis étaient accompagnés de
ces mots extraits d'un rapport adressé
par le collecteur M. ED. LESCRAUWAET, à
M. V. LACOURT, directeur de la Compagnie
du Kasai : « Le fruit de cette liane a été
remis à M. le chef de secteur VAN DEN ANDEL
pour celui du véritable « Ireh ». Je n'ai eu
aucune peine à convaincre ce dernier, qu'il
avait été induit en erreur. Comme je tenais
à récolter les éléments botaniques de cette
plante je l'ai fait rechercher et j'ai pu
me convaincre effectivement que c'était une
plante dont le latex produit un excellent
caoutchouc ».
M. CHEVALIER décrit la racine de l'espèce
comme tubérisée, lignifiée, fusiforme, plus
ou moins ramifiée et atteignant parfois
la taille d'une betterave sucrière ; nous
n'avons pas eu entre les mains de racines,
mais une sorte de rhizome qui n'était
peut-être qu'une tige ayant rampé à la sur-
face du sol et ayant été recouverte ; nous
n'avons donc pas de remarques à faire à ce
suj et.
Nous admettons aussi que le Periploca ne
peut être considéré comme une vraie liane,
mais nous ne pouvons admettre que cette
plante ne donne que des tiges de l'épaisseur
du tuyau d'une plume d'oie ; nous le répé-
tons, nous en possédons de près de 4 centi-
mètres de diamètre et ces tiges que nous
avons reçues fraîches, renfermaient quand
on les sectionnait, du latex dans la zone
externe et dans la zone interne.
Les plantes reçues par nous étaient cer-
tainement à l'abri du feu, il se peut que dans
la brousse les - tiges soient brulées périodi-
quement, mais ce n'est pas dans de tels site
que les indigènes ont exploité cette essence
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