Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1905-06-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 30 juin 1905 30 juin 1905
Description : 1905/06/30 (A5,N48). 1905/06/30 (A5,N48).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6426447c
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
- Aller à la page de la table des matières161
- Sommaire
- ÉTUDES & DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- .......... Page(s) .......... 185
- .......... Page(s) .......... 186
- .......... Page(s) .......... 187
- .......... Page(s) .......... 188
- .......... Page(s) .......... 188
- .......... Page(s) .......... 189
- .......... Page(s) .......... 190
- .......... Page(s) .......... 190
- .......... Page(s) .......... 190
- .......... Page(s) .......... 191
- .......... Page(s) .......... 191
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- .......... Page(s) .......... XVII-XXI
- FIGURES
Xo 48 — JUIN 1905 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 169
et fixes, — comme notre versant Atlantique
par exemple, — le C. costaricana doit être
recommandé de préférence : il le cède peu
au C. nicoyensis comme espèce culturale.
Mais il est bien entendu que dans les deux
cas, on ne peut espérer de bons résultats
qu'autant que les essais se feront dans la
zone naturelle à ces espèces, soit de 0 à 500 m.
d'altitude, avec une température moyenne
d'au moins 24° C. A des altitudes supérieures,
avec des températures minima très accen-
tuées, les deux espèces prospèrent encore,
mais leur produit est inférieur en quantité et
en qualité, à tel point que divers auteurs
ont cru avoir affaire à des espèces dis-
tinctes.
Je n'ai aucune expérience personnelle au
sujet du C. elastica et des autres espèces
énumérées dans ma note antérieure [v. « J.
d'A. T. » n* 44].
Quant aux méthodes pratiques de culture,
il est plus facile de dire ce que l'on pourrait
faire que d'expliquer ce que l'on fait, vu l'ab-
sence presque complète d'expériences. Le
choix des semences est un point capital, car
il est, je crois, démontré aujourd'hui que
les mauvais résultats obtenus dans les co-
lonies anglaises et autres sont dus en partie
à des erreurs dans le choix de l'espèce.
Quant à l'établissement d'une plantation,
il n'offre pas de difficultés, pour peu que l'on
observe les règles générales en usage pour
le caféier et le cacaoyer. Naturellement, les
travaux peuvent s'effectuer d'une manière
plus ou moins économique.
M. LÉON G. LAPRADE, l'un des plus expéri-
mentés parmi nos agriculteurs du Costa-Rica,
a planté, dans les trois dernières années, en-
viron 12.000 pieds de Castilloa costaricana,
dans l'intervalle des lignes d'une de ses ba-
naneraies et en payant à raison de 4 centimes
de colon (environ 10 centimes de franc) par
pied. Ce prix comprend l'arrachage du plant
dans les pépinières naturelles de la forêt, sa
mise en terre et le nettoyage d'un cercle
d'environ 75 cm. de diamètre tout autour;
il n'est payé qu'après avoir constaté la re-
prise.
J'ajouterai que je suis avec le plus grand
intérêt le développement de cette plantation,
et que je compte baser sur elle mes conclu-
sions personnelles quant aux possibilités de
la culture du Castilloa.
II. PLTTIER DE FABREGA.
La décortication du Riz en Italie
La machinerie d'une rizerie agricole : Sbramino et grolla. — Pileries hélicoïdales. — Lus-
trage et polissage. — Huilage du riz.
Par M. V. GOBBETTI
Nous croyons fort utile de publier cette
étude descriptive des pileries à riz usitées en
Italie; elle est dûe à M. GOBBETTI, professeur
d'Agriculture à Voghera, province de Pavie,
ci-devant à Pavie même. Nous avons déjà in-
séré dans notre n° 43 une première petite com-
munication de cet éminent spécialiste : sur
l'aspect économique de la culture du riz en
Italie. — Les clichés qui accompagnent cette
notice, nous ont été obligeamment prêtés par
la maison RAINALDI, constructeur à Vercelli.
Nous avons eu à plusieurs reprises, l'occa-
sion d'entretenir nos lecteurs de la décortication
mécanique du riz, mais pour ce produit, jusqu'à
présent, il n'a été question dans ces colonnes
que d'appareils domestiques, et non d'appareils
industriels, tandis que pour d'autres produits,
il nous est arrivé de parler du traitement en
usine. Ce n'est pas que le fait n'existe point pour
le riz, bien au contraire, car le riz constitue, avec
le thé et les graines oléagineuses, l'un des pro-
duits les mieux travaillés dans les pays chauds;
mais le plus souvent la description des installa-
tions en question sort du cadre de ce Journal.
En parlant aujourd'hui d'une rizerie, nous ne
croyons pas sortir du programme agricole que
nous nous sommes tracés, car il s'agit d'usines
qui, dans l'avenir, seront probablement plus agri-
coles qu'industrielles. Nous ne songeons pas,
bien entendu, aux rizeries de Brême ou de
Hambourg, ni même aux rizeries centrales de
Saïgon ; mais il faut se rappeler qu'entre ces
établissements que nous laissons entièrement de
côté et le décortiqueur à bras du petit colon,
dont nous avons entretenu nos lecteurs à di-
verses reprises ( « J. d'A. T. » n°* 2 et 31),
et fixes, — comme notre versant Atlantique
par exemple, — le C. costaricana doit être
recommandé de préférence : il le cède peu
au C. nicoyensis comme espèce culturale.
Mais il est bien entendu que dans les deux
cas, on ne peut espérer de bons résultats
qu'autant que les essais se feront dans la
zone naturelle à ces espèces, soit de 0 à 500 m.
d'altitude, avec une température moyenne
d'au moins 24° C. A des altitudes supérieures,
avec des températures minima très accen-
tuées, les deux espèces prospèrent encore,
mais leur produit est inférieur en quantité et
en qualité, à tel point que divers auteurs
ont cru avoir affaire à des espèces dis-
tinctes.
Je n'ai aucune expérience personnelle au
sujet du C. elastica et des autres espèces
énumérées dans ma note antérieure [v. « J.
d'A. T. » n* 44].
Quant aux méthodes pratiques de culture,
il est plus facile de dire ce que l'on pourrait
faire que d'expliquer ce que l'on fait, vu l'ab-
sence presque complète d'expériences. Le
choix des semences est un point capital, car
il est, je crois, démontré aujourd'hui que
les mauvais résultats obtenus dans les co-
lonies anglaises et autres sont dus en partie
à des erreurs dans le choix de l'espèce.
Quant à l'établissement d'une plantation,
il n'offre pas de difficultés, pour peu que l'on
observe les règles générales en usage pour
le caféier et le cacaoyer. Naturellement, les
travaux peuvent s'effectuer d'une manière
plus ou moins économique.
M. LÉON G. LAPRADE, l'un des plus expéri-
mentés parmi nos agriculteurs du Costa-Rica,
a planté, dans les trois dernières années, en-
viron 12.000 pieds de Castilloa costaricana,
dans l'intervalle des lignes d'une de ses ba-
naneraies et en payant à raison de 4 centimes
de colon (environ 10 centimes de franc) par
pied. Ce prix comprend l'arrachage du plant
dans les pépinières naturelles de la forêt, sa
mise en terre et le nettoyage d'un cercle
d'environ 75 cm. de diamètre tout autour;
il n'est payé qu'après avoir constaté la re-
prise.
J'ajouterai que je suis avec le plus grand
intérêt le développement de cette plantation,
et que je compte baser sur elle mes conclu-
sions personnelles quant aux possibilités de
la culture du Castilloa.
II. PLTTIER DE FABREGA.
La décortication du Riz en Italie
La machinerie d'une rizerie agricole : Sbramino et grolla. — Pileries hélicoïdales. — Lus-
trage et polissage. — Huilage du riz.
Par M. V. GOBBETTI
Nous croyons fort utile de publier cette
étude descriptive des pileries à riz usitées en
Italie; elle est dûe à M. GOBBETTI, professeur
d'Agriculture à Voghera, province de Pavie,
ci-devant à Pavie même. Nous avons déjà in-
séré dans notre n° 43 une première petite com-
munication de cet éminent spécialiste : sur
l'aspect économique de la culture du riz en
Italie. — Les clichés qui accompagnent cette
notice, nous ont été obligeamment prêtés par
la maison RAINALDI, constructeur à Vercelli.
Nous avons eu à plusieurs reprises, l'occa-
sion d'entretenir nos lecteurs de la décortication
mécanique du riz, mais pour ce produit, jusqu'à
présent, il n'a été question dans ces colonnes
que d'appareils domestiques, et non d'appareils
industriels, tandis que pour d'autres produits,
il nous est arrivé de parler du traitement en
usine. Ce n'est pas que le fait n'existe point pour
le riz, bien au contraire, car le riz constitue, avec
le thé et les graines oléagineuses, l'un des pro-
duits les mieux travaillés dans les pays chauds;
mais le plus souvent la description des installa-
tions en question sort du cadre de ce Journal.
En parlant aujourd'hui d'une rizerie, nous ne
croyons pas sortir du programme agricole que
nous nous sommes tracés, car il s'agit d'usines
qui, dans l'avenir, seront probablement plus agri-
coles qu'industrielles. Nous ne songeons pas,
bien entendu, aux rizeries de Brême ou de
Hambourg, ni même aux rizeries centrales de
Saïgon ; mais il faut se rappeler qu'entre ces
établissements que nous laissons entièrement de
côté et le décortiqueur à bras du petit colon,
dont nous avons entretenu nos lecteurs à di-
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