Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1905-06-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 juin 1905 30 juin 1905
Description : 1905/06/30 (A5,N48). 1905/06/30 (A5,N48).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6426447c
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
- Aller à la page de la table des matières161
- Sommaire
- ÉTUDES & DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- .......... Page(s) .......... 185
- .......... Page(s) .......... 186
- .......... Page(s) .......... 187
- .......... Page(s) .......... 188
- .......... Page(s) .......... 188
- .......... Page(s) .......... 189
- .......... Page(s) .......... 190
- .......... Page(s) .......... 190
- .......... Page(s) .......... 190
- .......... Page(s) .......... 191
- .......... Page(s) .......... 191
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- .......... Page(s) .......... XVII-XXI
- FIGURES
172 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 48 - JUIN IY05
La préparation des Peaux dans les Pays tropicaux
II. Préparation des peaux fraîches. — Achat et examen. — Lavage. — Raclage. — Traitement
par le poison. — Mise en cadres. — Séchage. — Préparation des peaux sèches.
Conditionnement des peaux préparées. — Triage et classement. Expédition.
Par A. MALLÊVRE (D'après L. KINDT).
Dans un précédent article (« J. d'A. T. »
no 46) nous avons décrit, d'après le même
auteur, l'organisation générale et l'outillage
d'une entreprise d'exploitation de peaux en
pays tropical. Aujourd'hui nous nous occu-
perons de la préparation proprement dite,
ainsi que du conditionnement de la marchan-
dise pour le marché.
Peaux fraîches. — La préparation est la
même pour les peaux de bœufs ou de buf-
fles.
Le commerçant doit donner à ses fournis-
seurs des instructions précises sur la façon
d'abattre le bétail et de traiter les peaux
après l'abattage. A Java, l'animal à sacrifier
est attaché, puis jeté à terre et enfin égorgé.
Par suite de la chute, il se produit fatale-
ment, vers la région des côtes, de fortes
hémorrhagies dans les parties profondes de
la peau. Sous le climat tropical, il en résulte
à ces places immédiatement des décomposi-
tions qui déterminent la pourriture sèche si
justement redoutée. Il se forme des taches
rouge brun foncé mal délimitées qui se désa-
grègent au moment du tannage etlaissent des
trous. Les bouchers doivent donc disposer
près de l'animal à abattre une couche molle
qui amortisse la chute, par exemple de l'herbe
ou du fumier. Souvent on dépouille l'animal
avec peu de soin, la peau est trouée par le
couteau. Si les entailles ainsi produites sont
tout près du bord et peu nombreuses, trois
au plus, dit KINDT, on peut encore accepter
la peau sans réduction sensible de prix.
Mais s'il existe une entaille même petite
vers le milieu ou à plus d'un travers de main
du bord, le prix d'achat diminue de moitié.
Les fournisseurs font d'ailleurs rapidement
leur éducation sous l'influence du dommage
qu'ils ont à supporter; on a dès lors peu à se
plaindre des entailles. Dès que l'animal est
dépouillé, le boucher doit au moyen d'un
morceau de bois ou de bambou taillé en
forme de couteau enlever par raclage tout le
sang qui adhère au côté interne de la peau.
Il ne doit en aucun cas laver la peau, mais
il la pendra étendue sur une perche le côté
chair en dehors et la laissera refroidir.
C'est après plusieurs heures que le refroidis-
sement complet est obtenu et que la peau
peut être roulée, le côté poil à l'extérieur
et chaque peau séparément. Les peaux sont
alors envoyées le plus rapidement possible
à l'établissement du commerçant; là elles
sont déroulées et leurs défauts examinés.
En outre des taches de sang déjà indi-
quées, il faut s'occuper particulièrement de
la forme. Les fournisseurs, au début, coupent
FIG. -20
Mauvaise forme.
volontiers le cou, la
queue et les extrémités
des membres, souvent
aussi ils ne sectionnent
pas la peau de l'abdo-
men exactement au mi-
lieu. On obtient alors
des formes asymétri-
ques comme celle de la
fig. 20. De telles peaux
sont de valeur tout à
fait inférieure. La figu-
re 21 montre la bonne forme, celle qui est
absolument nécessaire pour l'obtention de
prix élevés.
Le côté chair de la peau doit être exempt
de fumier ou d'autres impuretés.
On examine ensuite le côté poil. Souvent
on sent sous les poils des inégalités prove-
nant de blessures cicatrisées ; celles-ci, de
même que de grandes places dépourvues
de poils, déprécient les peaux; on doit par
conséquent faire des rabais. Pour bien exa-
miner la peau, on l'étend sur un des plan-
La préparation des Peaux dans les Pays tropicaux
II. Préparation des peaux fraîches. — Achat et examen. — Lavage. — Raclage. — Traitement
par le poison. — Mise en cadres. — Séchage. — Préparation des peaux sèches.
Conditionnement des peaux préparées. — Triage et classement. Expédition.
Par A. MALLÊVRE (D'après L. KINDT).
Dans un précédent article (« J. d'A. T. »
no 46) nous avons décrit, d'après le même
auteur, l'organisation générale et l'outillage
d'une entreprise d'exploitation de peaux en
pays tropical. Aujourd'hui nous nous occu-
perons de la préparation proprement dite,
ainsi que du conditionnement de la marchan-
dise pour le marché.
Peaux fraîches. — La préparation est la
même pour les peaux de bœufs ou de buf-
fles.
Le commerçant doit donner à ses fournis-
seurs des instructions précises sur la façon
d'abattre le bétail et de traiter les peaux
après l'abattage. A Java, l'animal à sacrifier
est attaché, puis jeté à terre et enfin égorgé.
Par suite de la chute, il se produit fatale-
ment, vers la région des côtes, de fortes
hémorrhagies dans les parties profondes de
la peau. Sous le climat tropical, il en résulte
à ces places immédiatement des décomposi-
tions qui déterminent la pourriture sèche si
justement redoutée. Il se forme des taches
rouge brun foncé mal délimitées qui se désa-
grègent au moment du tannage etlaissent des
trous. Les bouchers doivent donc disposer
près de l'animal à abattre une couche molle
qui amortisse la chute, par exemple de l'herbe
ou du fumier. Souvent on dépouille l'animal
avec peu de soin, la peau est trouée par le
couteau. Si les entailles ainsi produites sont
tout près du bord et peu nombreuses, trois
au plus, dit KINDT, on peut encore accepter
la peau sans réduction sensible de prix.
Mais s'il existe une entaille même petite
vers le milieu ou à plus d'un travers de main
du bord, le prix d'achat diminue de moitié.
Les fournisseurs font d'ailleurs rapidement
leur éducation sous l'influence du dommage
qu'ils ont à supporter; on a dès lors peu à se
plaindre des entailles. Dès que l'animal est
dépouillé, le boucher doit au moyen d'un
morceau de bois ou de bambou taillé en
forme de couteau enlever par raclage tout le
sang qui adhère au côté interne de la peau.
Il ne doit en aucun cas laver la peau, mais
il la pendra étendue sur une perche le côté
chair en dehors et la laissera refroidir.
C'est après plusieurs heures que le refroidis-
sement complet est obtenu et que la peau
peut être roulée, le côté poil à l'extérieur
et chaque peau séparément. Les peaux sont
alors envoyées le plus rapidement possible
à l'établissement du commerçant; là elles
sont déroulées et leurs défauts examinés.
En outre des taches de sang déjà indi-
quées, il faut s'occuper particulièrement de
la forme. Les fournisseurs, au début, coupent
FIG. -20
Mauvaise forme.
volontiers le cou, la
queue et les extrémités
des membres, souvent
aussi ils ne sectionnent
pas la peau de l'abdo-
men exactement au mi-
lieu. On obtient alors
des formes asymétri-
ques comme celle de la
fig. 20. De telles peaux
sont de valeur tout à
fait inférieure. La figu-
re 21 montre la bonne forme, celle qui est
absolument nécessaire pour l'obtention de
prix élevés.
Le côté chair de la peau doit être exempt
de fumier ou d'autres impuretés.
On examine ensuite le côté poil. Souvent
on sent sous les poils des inégalités prove-
nant de blessures cicatrisées ; celles-ci, de
même que de grandes places dépourvues
de poils, déprécient les peaux; on doit par
conséquent faire des rabais. Pour bien exa-
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