Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1905-05-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 mai 1905 31 mai 1905
Description : 1905/05/31 (A5,N47). 1905/05/31 (A5,N47).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6426446z
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
- Aller à la page de la table des matières129
- Sommaire
- ETUDES & DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE (Cours, Statistiques, Débouchés, etc.)
- ACTUALITÉS (Correspondances, Informations, Extraits etc.)
- .......... Page(s) .......... 152
- .......... Page(s) .......... 153
- .......... Page(s) .......... 153
- .......... Page(s) .......... 155
- .......... Page(s) .......... 155
- .......... Page(s) .......... 156
- .......... Page(s) .......... 157
- .......... Page(s) .......... 158
- .......... Page(s) .......... 158
- .......... Page(s) .......... 159
- .......... Page(s) .......... 160
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE (sur papier blanc)
- .......... Page(s) .......... XVII-XXI
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 139
140 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 47 — MAI 1905
du rateau sont automatiques, la commande
de l'appareil se faisant par courroie droite et
courroie croisée qui, par un mécanisme in-
génieux, relié au mouvement du rateau, pas-
sent successivement sur la poulie fixe et sur
les poulies folles. Le râteau a 6 dents de 0m45
de longueur.
Nous arrivons enfin à deux appareils abso-
lument continus, qui semblent avoir été le
plus minutieusement éprouvés et avoir
donné les meilleurs résultats économiques :
ce sont les déchargeurs de GREGG et de BOD-
LEY-MALLON.
Nous donnons de ce dernier (fig. 15) une vue
d'ensemble qui représente un déchargeur
double placé entre deux voies ferrées. Cette
vue permet de se rendre compte facilement
du fonctionnement de l'appareil : une série
de râteaux sont montés sur des chaînes sans
fin qui courent suivant les grands côtés d'un
cadre rectangulaire monté par sa base sur
une longue traverse formant charnière. Par
suite d'une disposition ingénieuse, les roues
dentées inférieures des chaînes sans fin ont
cette charnière comme axe, ce qui permet de
conserver aux chaînes un mouvement uni-
forme, quelle que soit l'inclinaison de l'appa-
reil. Celle-ci est réglée par un câble de sus-
pension et un treuil (actionné par courroies)
manœuvré d'une petite plateforme située en-
tre les déchargeurs et au-dessus du trans-
porteur : un homme peut ainsi manœuvrer à
lui seul deux appareils et opérer le déchar-
gement des wagons à un prix qui ressort à
2,69 cents (0 fr. 27) la tonne, à raison de
1470 tonnes par 24 heures pour un déchar-
geur double. — Dans d'autres expériences
on a reconnu qu'un déchargeur simple rem-
plaçait 48 hommes.
Dans l'appareil de BODLEY-MALLON, le
cadre comporte un certain nombre de chaî-
nes pouvant travailler simultanément ou
séparément, suivant la quantité de cannes à
décharger. La force motrice nécessaire est
de 6 à 8 chevaux par appareil travaillant à
pleine charge. Cette force est demandée
tantôt à une petite'machine à vapeur indépen-
dante tantôt à un arbre de transmission prolon-
gé en dehors de l'usine jusqu'au déchargeur.
— Le poids est de 7 à 10.000 kilos, suivant lejs
dimensions de la machine. Quant au prix,
nous ne le connaissons pas. Nous avons bien
un chiffre de $ 10 000, mais ce chiffre s'appli-
que à toute une installation, comprenant
aussi le transporteur, et peut-être des
wagons, de sorte qu'il est difficile de con-
naître la part de cette somme qui revient au
déchargeur.
Le système FROEHLIC est semblable au
précédent, mais de plus faible capacité ; de
plus, la charnière, au lieu d'être au niveau du
sol, setrouve en unpoint élevé de lacharpente.
Cette disposition se retrouve dans l'appa-
reil de GREGG, mais ici les chaînes sans fin,
au lieu de courir suivant deux lignes parallè-
les, et en sens opposé, décrivent un triangle
obtusangle, l'axe du cadre étant à l'angle
le plus aigu. Cette disposition offre un
avantage : lorsque le plus petit côté du
triangle (c'est-à-dire le côté inférieur) les
horizôntal, les dents attaquent. la paroi du
wagon suivant un angle presque droit,
puis rasent le fond suivant une ligne horizon-
tale, et ne se dégagent pour remonter vers
l'axe qu'une fois en dehors du wagon ; il est
donc absolument impossible que des cannes
puissent échapper à l'action de l'appareil et
rester dans le wagon.
Les triangles et les cadres peuvent être
accouplés en nombre variable, de façon à
obtenir la largeur de travail correspondant à
celle des wagons employés ; les bâtis sont
en acier,les chaînes, à maillons détachables,
en fonte malléable ; il y a une dent tous les
trois maillons. Le débit d'un appareil à qua-
tre sections serait d'environ 1500 tonnes par
jour, sans le forcer. Dans des expériences
rapportées par l' « International Sugar Jour-
nal», on aurait obtenu facilement un débit de
1.100 tonnes par jour, ressortissant à 2,5 cents
(0 fr. 25) la tonne.
L'axe du ou des appareils étant placé au
niveau du tirant de la charpente sous
laquelle ils sont ordinairement placés, on
dégage entièrement le hangar en les relevant
lorsqu'ils ne sont pas en travail.
F. MAIN
Ingénieur-Agronome.
du rateau sont automatiques, la commande
de l'appareil se faisant par courroie droite et
courroie croisée qui, par un mécanisme in-
génieux, relié au mouvement du rateau, pas-
sent successivement sur la poulie fixe et sur
les poulies folles. Le râteau a 6 dents de 0m45
de longueur.
Nous arrivons enfin à deux appareils abso-
lument continus, qui semblent avoir été le
plus minutieusement éprouvés et avoir
donné les meilleurs résultats économiques :
ce sont les déchargeurs de GREGG et de BOD-
LEY-MALLON.
Nous donnons de ce dernier (fig. 15) une vue
d'ensemble qui représente un déchargeur
double placé entre deux voies ferrées. Cette
vue permet de se rendre compte facilement
du fonctionnement de l'appareil : une série
de râteaux sont montés sur des chaînes sans
fin qui courent suivant les grands côtés d'un
cadre rectangulaire monté par sa base sur
une longue traverse formant charnière. Par
suite d'une disposition ingénieuse, les roues
dentées inférieures des chaînes sans fin ont
cette charnière comme axe, ce qui permet de
conserver aux chaînes un mouvement uni-
forme, quelle que soit l'inclinaison de l'appa-
reil. Celle-ci est réglée par un câble de sus-
pension et un treuil (actionné par courroies)
manœuvré d'une petite plateforme située en-
tre les déchargeurs et au-dessus du trans-
porteur : un homme peut ainsi manœuvrer à
lui seul deux appareils et opérer le déchar-
gement des wagons à un prix qui ressort à
2,69 cents (0 fr. 27) la tonne, à raison de
1470 tonnes par 24 heures pour un déchar-
geur double. — Dans d'autres expériences
on a reconnu qu'un déchargeur simple rem-
plaçait 48 hommes.
Dans l'appareil de BODLEY-MALLON, le
cadre comporte un certain nombre de chaî-
nes pouvant travailler simultanément ou
séparément, suivant la quantité de cannes à
décharger. La force motrice nécessaire est
de 6 à 8 chevaux par appareil travaillant à
pleine charge. Cette force est demandée
tantôt à une petite'machine à vapeur indépen-
dante tantôt à un arbre de transmission prolon-
gé en dehors de l'usine jusqu'au déchargeur.
— Le poids est de 7 à 10.000 kilos, suivant lejs
dimensions de la machine. Quant au prix,
nous ne le connaissons pas. Nous avons bien
un chiffre de $ 10 000, mais ce chiffre s'appli-
que à toute une installation, comprenant
aussi le transporteur, et peut-être des
wagons, de sorte qu'il est difficile de con-
naître la part de cette somme qui revient au
déchargeur.
Le système FROEHLIC est semblable au
précédent, mais de plus faible capacité ; de
plus, la charnière, au lieu d'être au niveau du
sol, setrouve en unpoint élevé de lacharpente.
Cette disposition se retrouve dans l'appa-
reil de GREGG, mais ici les chaînes sans fin,
au lieu de courir suivant deux lignes parallè-
les, et en sens opposé, décrivent un triangle
obtusangle, l'axe du cadre étant à l'angle
le plus aigu. Cette disposition offre un
avantage : lorsque le plus petit côté du
triangle (c'est-à-dire le côté inférieur) les
horizôntal, les dents attaquent. la paroi du
wagon suivant un angle presque droit,
puis rasent le fond suivant une ligne horizon-
tale, et ne se dégagent pour remonter vers
l'axe qu'une fois en dehors du wagon ; il est
donc absolument impossible que des cannes
puissent échapper à l'action de l'appareil et
rester dans le wagon.
Les triangles et les cadres peuvent être
accouplés en nombre variable, de façon à
obtenir la largeur de travail correspondant à
celle des wagons employés ; les bâtis sont
en acier,les chaînes, à maillons détachables,
en fonte malléable ; il y a une dent tous les
trois maillons. Le débit d'un appareil à qua-
tre sections serait d'environ 1500 tonnes par
jour, sans le forcer. Dans des expériences
rapportées par l' « International Sugar Jour-
nal», on aurait obtenu facilement un débit de
1.100 tonnes par jour, ressortissant à 2,5 cents
(0 fr. 25) la tonne.
L'axe du ou des appareils étant placé au
niveau du tirant de la charpente sous
laquelle ils sont ordinairement placés, on
dégage entièrement le hangar en les relevant
lorsqu'ils ne sont pas en travail.
F. MAIN
Ingénieur-Agronome.
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