Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1905-06-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 juin 1905 30 juin 1905
Description : 1905/06/30 (A5,N48). 1905/06/30 (A5,N48).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6426447c
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
- Aller à la page de la table des matières161
- Sommaire
- ÉTUDES & DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- .......... Page(s) .......... 185
- .......... Page(s) .......... 186
- .......... Page(s) .......... 187
- .......... Page(s) .......... 188
- .......... Page(s) .......... 188
- .......... Page(s) .......... 189
- .......... Page(s) .......... 190
- .......... Page(s) .......... 190
- .......... Page(s) .......... 190
- .......... Page(s) .......... 191
- .......... Page(s) .......... 191
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- .......... Page(s) .......... XVII-XXI
- FIGURES
N° 18 — JUIN 190Ô JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 171
moyenne 20 minutes : il est juste d'ajouter
que la durée de l'opération dépend de l'état
de dessication du grain; quoiqu'il en soit,
elle détermine dans la masse un échauffe-
ment assez notable.
On fait passer le riz, chez les agriculteurs,
dans deux pileries. Au premier passage, on
mélange au grain de la balle, qui en facilite
le nettoyage ; pour le deuxième passage, on
introduit dans la pilerie du gros son de blé
et le résidu du passage au deuxième sbra-
mino, qu'on appelle la GEMMA du riz. — Selon
les différents types de riz qu'on veut obtenir,
Fin. 10. — Polisseur à meute de pierre (Cliché RAINALDI).
on prolonge la durée du deuxième passage
ou on fait subir au riz un troisième passage.
Pourtant, on travaille presque toujours avec
deux pileries.
Lorsque le riz sort des pileries, le travail
n'est pourtant pas encore complet ; il manque
encore au grain le lustrage, qui s'obtient en
faisant passer le grain dans un lustreur
(LUSTRINO). Cet appareil consiste en un réci-
pient tronconique vertical fixe, dans l'inté-
rieur duquel tourne un tronc de cône sem-
blable, garni extérieurement d'un revête-
ment en cordelettes de manille. Le riz est
introduit à la partie supérieure de l'appareil;
il sort à la partie inférieure blanchi et débar-
rassé de la poussière qui le recouvrait
encore.
Enfin la dernière opération porte le nom
d'oLiATURA ; elle a pour objet de or donner au
riz un aspect perlé qui le rend plus présen-
table pour le commerce et assure ainsi une
vente plus avantageuse.
Pour cela, on place le riz dans un crible
ordinaire à bras, et on le brasse en pré-
sence d'une petite quantité d'huile, 1 litre
pour 8 à 10 quintaux de riz : l'huile adoptée
est celle de sésame ou de ricin, la pre-
mière étant préférable
parce qu'elle n'a pas d'o
deur. — Le riz ainsi tra-
vaillé porte dans le com-
merce italien le nom gé-
néralement adopté de :
riz CAMOLINO.
Dans la province de Bo-
logne et en d'autres ré-
gions, on emploie, au lieu
de l'hélice, des meules
appelées GROLLA. Ce sont
des meules verticales tour-
nant dans une maie cir-
culaire, mais sans porter
sur le fond de cette maie.
Cet appareil donne un pro-
duit comparable à ce qu'on
appelle le riz glacé, qui
est le riz obtenu dans les
grandes pileries indus-
trielles où on donne au
riz plusieurs passages à 1 helice ; ce riz est
plus blanc et plus perlé que le riz camolino,
produit propre aux rizeries agricoles.
Signalons enfin que certains établisse-
ments emploient des polisseurs à meule inté-
rieure en pierre, d'un type spécial repré-
senté par la fig. 19. Nous pourrons donner
une description détaillée de ces appareils au
cas où cela intéresserait quelqu'un parmi
nos lecteurs.
V. GOBBETTI.
Pavie, février 1905.
moyenne 20 minutes : il est juste d'ajouter
que la durée de l'opération dépend de l'état
de dessication du grain; quoiqu'il en soit,
elle détermine dans la masse un échauffe-
ment assez notable.
On fait passer le riz, chez les agriculteurs,
dans deux pileries. Au premier passage, on
mélange au grain de la balle, qui en facilite
le nettoyage ; pour le deuxième passage, on
introduit dans la pilerie du gros son de blé
et le résidu du passage au deuxième sbra-
mino, qu'on appelle la GEMMA du riz. — Selon
les différents types de riz qu'on veut obtenir,
Fin. 10. — Polisseur à meute de pierre (Cliché RAINALDI).
on prolonge la durée du deuxième passage
ou on fait subir au riz un troisième passage.
Pourtant, on travaille presque toujours avec
deux pileries.
Lorsque le riz sort des pileries, le travail
n'est pourtant pas encore complet ; il manque
encore au grain le lustrage, qui s'obtient en
faisant passer le grain dans un lustreur
(LUSTRINO). Cet appareil consiste en un réci-
pient tronconique vertical fixe, dans l'inté-
rieur duquel tourne un tronc de cône sem-
blable, garni extérieurement d'un revête-
ment en cordelettes de manille. Le riz est
introduit à la partie supérieure de l'appareil;
il sort à la partie inférieure blanchi et débar-
rassé de la poussière qui le recouvrait
encore.
Enfin la dernière opération porte le nom
d'oLiATURA ; elle a pour objet de or donner au
riz un aspect perlé qui le rend plus présen-
table pour le commerce et assure ainsi une
vente plus avantageuse.
Pour cela, on place le riz dans un crible
ordinaire à bras, et on le brasse en pré-
sence d'une petite quantité d'huile, 1 litre
pour 8 à 10 quintaux de riz : l'huile adoptée
est celle de sésame ou de ricin, la pre-
mière étant préférable
parce qu'elle n'a pas d'o
deur. — Le riz ainsi tra-
vaillé porte dans le com-
merce italien le nom gé-
néralement adopté de :
riz CAMOLINO.
Dans la province de Bo-
logne et en d'autres ré-
gions, on emploie, au lieu
de l'hélice, des meules
appelées GROLLA. Ce sont
des meules verticales tour-
nant dans une maie cir-
culaire, mais sans porter
sur le fond de cette maie.
Cet appareil donne un pro-
duit comparable à ce qu'on
appelle le riz glacé, qui
est le riz obtenu dans les
grandes pileries indus-
trielles où on donne au
riz plusieurs passages à 1 helice ; ce riz est
plus blanc et plus perlé que le riz camolino,
produit propre aux rizeries agricoles.
Signalons enfin que certains établisse-
ments emploient des polisseurs à meule inté-
rieure en pierre, d'un type spécial repré-
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V. GOBBETTI.
Pavie, février 1905.
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