Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1905-06-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 30 juin 1905 30 juin 1905
Description : 1905/06/30 (A5,N48). 1905/06/30 (A5,N48).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6426447c
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
- Aller à la page de la table des matières161
- Sommaire
- ÉTUDES & DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- .......... Page(s) .......... 185
- .......... Page(s) .......... 186
- .......... Page(s) .......... 187
- .......... Page(s) .......... 188
- .......... Page(s) .......... 188
- .......... Page(s) .......... 189
- .......... Page(s) .......... 190
- .......... Page(s) .......... 190
- .......... Page(s) .......... 190
- .......... Page(s) .......... 191
- .......... Page(s) .......... 191
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- .......... Page(s) .......... XVII-XXI
- FIGURES
170 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 48 — JUIN 1905
il y a place pour la rizerie agricole, de moyenne
importance, où le gros planteur traitera à la fois
le riz de ses récoltes et celui qu'il achètera aux
indigènes, et qui, en lui permettant de ne livrer
au commerce qu'une marchandise propre, triée,
lui assurera l'écoulement de ses produits à un
prix rémunérateur, et facilitera en même temps
l'établissement de marques et de qualités bien
définies, ce qui sera toujours pour le producteur
le plus sérieux garant de la stabilité des cours.
Rappelons qu'il existe déjà quelques usines
importantes de ce genre dans nos colonies ;
entre autres celles de Tendro, à Madagascar.
— Si elles sont appelées à se multiplier, les
planteurs auront un intérêt direct à connaître j
les procédés de décortication en usage dans les
diverses régions, où ils sont souvent très diffé-
rents. Peut-être notre collaborateur M. F. MAIN
trouvera-t-il un jour le temps de publier un
exposé complet de la question, depuis le pilon
des peuplades primitives jusqu'aux appareils
industriels modernes.' Il possède sur ce su jet
des documents très abondants, à notre connais-
sance. — N. D. L. R.
*
* *
Le « J. d'A. T. » s'est longuement occupé
des batteuses de riz (v. no 41); il a été men-
tionné à cette occasion qu'il y en avait un
certain nombre en usage en Italie, nous
donnerons d'ailleurs la description détaillée
de quelques unes, prochainement. Le riz
sort de la batteuse débarrassé des graines
étrangères par son passage dans des cribles
appropriés. Il passe alors dans un appareil
appelé ébarbeur. Cet appareil est assez com-
parable au cylindre batteur d'une batteuse
à bras ; le grain est envoyé dans un tam-
bour garni de pointes dans lequel tourne,
animé d'un rapide mouvement de rotation, un
tambour également garni de pointes.
Ensuite commence la pilerie ou décorti-
cation proprement dite : le riz passe d'abord
dans un appareil appelé SBRAMINO qui enlève
au grain la plus grande partie de sa balle,
et n'en laisse guère que 5 o/. encore vêtu.
Cet appareil est composé de deux meules
horizontales, presque toujours en émeri : la
meule inférieure est fixe, tandis que la meule
supérieure a un rapide mouvement de rota-
tion : par l'effet du frottement, les grains se
dépouillent de leur balle.
Après cette première opération, le riz est
envoyé dans un second sbramino semblable.
au premier, mais dans lequel la meule cou-
rante est en liège. Le rôle de ce second
sbramino est d'enlever les balles restantes,
le germe des grains, et de les débarrasser
de la couche grasse qui les recouvre. Ces
sbramini de liège ont une courte durée,
mais sont d'un prix peu élevé.
Le riz passe de là dans la pilerie hélicoï-
dale qui continue le travail de polissage
FIG. 18. — Pile-riz hélicoïdal (Cliché HAINALDI).
commencé par le second sbramino. Cette
pilerie hélicoïdale (ELICA) consiste en un
récipient de forme ovoïde, généralement en
pierre dure ou en marbre, dans lequel tourne
une hélice à axe vertical (fig. 18). Par son
mouvement, cette hélice produit un brassage
énergique dans la masse du riz et en déter-
mine ainsi le blanchiment. La vitesse de
l'hélice est au moins 100 tours par minute.
On traite en général 30 kilos de riz à la fois
dans un récipient (1), et on l'y laisse en
(1) Le rapport de M. JOSSELMK, dont il a déjà été ques-
tion ici, et la communication de M. LOMBAUDI au Con-
grès rizicole de Mortara (octobre 1903) donnent des chiffres
beaucoup plus considérables.
il y a place pour la rizerie agricole, de moyenne
importance, où le gros planteur traitera à la fois
le riz de ses récoltes et celui qu'il achètera aux
indigènes, et qui, en lui permettant de ne livrer
au commerce qu'une marchandise propre, triée,
lui assurera l'écoulement de ses produits à un
prix rémunérateur, et facilitera en même temps
l'établissement de marques et de qualités bien
définies, ce qui sera toujours pour le producteur
le plus sérieux garant de la stabilité des cours.
Rappelons qu'il existe déjà quelques usines
importantes de ce genre dans nos colonies ;
entre autres celles de Tendro, à Madagascar.
— Si elles sont appelées à se multiplier, les
planteurs auront un intérêt direct à connaître j
les procédés de décortication en usage dans les
diverses régions, où ils sont souvent très diffé-
rents. Peut-être notre collaborateur M. F. MAIN
trouvera-t-il un jour le temps de publier un
exposé complet de la question, depuis le pilon
des peuplades primitives jusqu'aux appareils
industriels modernes.' Il possède sur ce su jet
des documents très abondants, à notre connais-
sance. — N. D. L. R.
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Le « J. d'A. T. » s'est longuement occupé
des batteuses de riz (v. no 41); il a été men-
tionné à cette occasion qu'il y en avait un
certain nombre en usage en Italie, nous
donnerons d'ailleurs la description détaillée
de quelques unes, prochainement. Le riz
sort de la batteuse débarrassé des graines
étrangères par son passage dans des cribles
appropriés. Il passe alors dans un appareil
appelé ébarbeur. Cet appareil est assez com-
parable au cylindre batteur d'une batteuse
à bras ; le grain est envoyé dans un tam-
bour garni de pointes dans lequel tourne,
animé d'un rapide mouvement de rotation, un
tambour également garni de pointes.
Ensuite commence la pilerie ou décorti-
cation proprement dite : le riz passe d'abord
dans un appareil appelé SBRAMINO qui enlève
au grain la plus grande partie de sa balle,
et n'en laisse guère que 5 o/. encore vêtu.
Cet appareil est composé de deux meules
horizontales, presque toujours en émeri : la
meule inférieure est fixe, tandis que la meule
supérieure a un rapide mouvement de rota-
tion : par l'effet du frottement, les grains se
dépouillent de leur balle.
Après cette première opération, le riz est
envoyé dans un second sbramino semblable.
au premier, mais dans lequel la meule cou-
rante est en liège. Le rôle de ce second
sbramino est d'enlever les balles restantes,
le germe des grains, et de les débarrasser
de la couche grasse qui les recouvre. Ces
sbramini de liège ont une courte durée,
mais sont d'un prix peu élevé.
Le riz passe de là dans la pilerie hélicoï-
dale qui continue le travail de polissage
FIG. 18. — Pile-riz hélicoïdal (Cliché HAINALDI).
commencé par le second sbramino. Cette
pilerie hélicoïdale (ELICA) consiste en un
récipient de forme ovoïde, généralement en
pierre dure ou en marbre, dans lequel tourne
une hélice à axe vertical (fig. 18). Par son
mouvement, cette hélice produit un brassage
énergique dans la masse du riz et en déter-
mine ainsi le blanchiment. La vitesse de
l'hélice est au moins 100 tours par minute.
On traite en général 30 kilos de riz à la fois
dans un récipient (1), et on l'y laisse en
(1) Le rapport de M. JOSSELMK, dont il a déjà été ques-
tion ici, et la communication de M. LOMBAUDI au Con-
grès rizicole de Mortara (octobre 1903) donnent des chiffres
beaucoup plus considérables.
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