Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1905-05-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 mai 1905 31 mai 1905
Description : 1905/05/31 (A5,N47). 1905/05/31 (A5,N47).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6426446z
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
- Aller à la page de la table des matières129
- Sommaire
- ETUDES & DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE (Cours, Statistiques, Débouchés, etc.)
- ACTUALITÉS (Correspondances, Informations, Extraits etc.)
- .......... Page(s) .......... 152
- .......... Page(s) .......... 153
- .......... Page(s) .......... 153
- .......... Page(s) .......... 155
- .......... Page(s) .......... 155
- .......... Page(s) .......... 156
- .......... Page(s) .......... 157
- .......... Page(s) .......... 158
- .......... Page(s) .......... 158
- .......... Page(s) .......... 159
- .......... Page(s) .......... 160
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE (sur papier blanc)
- .......... Page(s) .......... XVII-XXI
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 139
138 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 47 — MAI 1905
lorsque l'usine n'a pas une production jour-
nalière correspondant à la quantité de canne
à sucre qu'on lui amène dans le même
temps, on laisse celle-ci dans la cour de l'usi-
ne, en général à proximité d'un transporteur,
qui ramènera, le moment venu, aux moulins.
Si au contraire l'usine peut traiter les cannes
au fur et à mesure qu'on les lui amène, on
les fait rentrer immédiatement dans les bâti-
ments où un déchargeur spécial les prend et
les envoie aux appareils de broyage. Notons
que, dans çe cas, on a en général affaire
à des usines qui reçoivent la canne par des
voies ferrées, ce qui modifie les conditions
d'établissement du déchargeur, ainsi que nous
le verrons plus loin.
Les appareils usités dans le premier cas
sont très particuliers. Ce sont en réalité des
grues, mais leur construction spéciale mérite
qu'on s'y arrête un instant. Ils se composent
d'un mât vertical pouvant atteindre 18 à 20
mètres de hauteur, et portant aux deux tiers
environ de sa hauteur un bras horizontal
ayant aussi de 18 à 20 mètres de longueur.
Ce bras horizontal sert de chemin de roule-
ment à un léger chariot portant le brin dor-
mant et la poulie de renvoi d'un équipage
mobile terminé par un grappin. Le grappin
est en général du type à deux fourches, de
grande capacité ; conformément à ce qui se
passe dans les chargeurs de foin ordinaire, le
chariot ne peut glisser sur le bras horizontal
que lorsque le grappin et sa charge sont
parvenus à une certaine hauteur. Le mât
tourne alors sur son axe et va décharger le
contenu du grappin dans une autre partie de
la cour de l'usine, l'ouverture du grappin se
faisant au moyen d'un déclic commandé par
une cordelette. Le tout se manœuvre du
pied du mât.
Ces déchargeurs sont construits par plu-
sieurs usines, mais diffèrent bien peu les
uns des autres. Aussi ne donnerons-nous
quelques détails que sur celui de NADLER qui
semble être le plus parfait.
Le bras horizontal est formé de deux pou-
tres entre lesquelles le mât est encastré ;
celui-ci, simple dans la plupart des cas, est
parfois formé à la partie inférieure de deux
bigues convergeant à peu près au milieu de
sa hauteur. Il supporte le bras horizontal,
qui atteint 14 mètres de portée, par une
série de câbles métalliques. — Le chariot
qui glisse sur ce bras ne présente rien de
particulier. Quant au grappin, il ne diffère
pas sensiblement des grappins couramment
employés pour la manutention du foin ; il est
seulement d'une construction beaucoup plus
robuste, eu égard au poids considérable qu'il
a à enlever.
L'appareil THORNTON, qui diffère peu du
précédent, au moins dans son ensemble,
comporte un solide grappin à douze dents en
fer double T, ce grappin est suspendu à des
câbles en acier.
Ces déchargeurs peuvent être mus par un
manège, ou par une machine à vapeur. Ces
derniers sont les plus usités ; la machine est
alors placée au pied du mât, avec lequel elle
fait corps, abritée dans une maisonnette
rappelant beaucoup celles qui abritent la
chaudière et le treuil à vapeur de nos grues.
C'est de là que sont commandés les câbles
de manœuvre du chariot et du grappin, le
déclic de ce dernier, et le mouvement de
rotation de l'ensemble autour de son axe.
Nous n'avons pas de données précises sur le
prix d'établissement de ces appareils.
Lorsque la sucrerie traite la canne au fur
et à mesure de son arrivée, celle-ci est
déchargée directement sur un transporteur,
simple toile sans fin qui la dirige vers le ou
les moulins. Les déchargeurs dont nous
allons nous occuper dans la dernière partie
de cette étude sont destinés à faire passer la
récolte des wagons sur le transporteur.
Nous disons avec intention : wagons ; en
effet, dans ces usines, la canne est le plus
souvent amenée par une voie ferrée, qui
passe sous un déchargeur installé à poste
fixe, tandis que jusqu'à présent nous avons
vu des déchargeurs doués d'une certaine
mobilité.
Parmi ces appareils, les uns — de beau-
coup les plus nombreux — exigent pour tra-
vailler des wagons de construction spéciale,
dont un des côtés peut se rabattre. D'autres
peuvent décharger des wagons de forme et
de construction quelconque. A cette catégo-
rie appartient FUNivERëAL CANE GRAPPLE.
lorsque l'usine n'a pas une production jour-
nalière correspondant à la quantité de canne
à sucre qu'on lui amène dans le même
temps, on laisse celle-ci dans la cour de l'usi-
ne, en général à proximité d'un transporteur,
qui ramènera, le moment venu, aux moulins.
Si au contraire l'usine peut traiter les cannes
au fur et à mesure qu'on les lui amène, on
les fait rentrer immédiatement dans les bâti-
ments où un déchargeur spécial les prend et
les envoie aux appareils de broyage. Notons
que, dans çe cas, on a en général affaire
à des usines qui reçoivent la canne par des
voies ferrées, ce qui modifie les conditions
d'établissement du déchargeur, ainsi que nous
le verrons plus loin.
Les appareils usités dans le premier cas
sont très particuliers. Ce sont en réalité des
grues, mais leur construction spéciale mérite
qu'on s'y arrête un instant. Ils se composent
d'un mât vertical pouvant atteindre 18 à 20
mètres de hauteur, et portant aux deux tiers
environ de sa hauteur un bras horizontal
ayant aussi de 18 à 20 mètres de longueur.
Ce bras horizontal sert de chemin de roule-
ment à un léger chariot portant le brin dor-
mant et la poulie de renvoi d'un équipage
mobile terminé par un grappin. Le grappin
est en général du type à deux fourches, de
grande capacité ; conformément à ce qui se
passe dans les chargeurs de foin ordinaire, le
chariot ne peut glisser sur le bras horizontal
que lorsque le grappin et sa charge sont
parvenus à une certaine hauteur. Le mât
tourne alors sur son axe et va décharger le
contenu du grappin dans une autre partie de
la cour de l'usine, l'ouverture du grappin se
faisant au moyen d'un déclic commandé par
une cordelette. Le tout se manœuvre du
pied du mât.
Ces déchargeurs sont construits par plu-
sieurs usines, mais diffèrent bien peu les
uns des autres. Aussi ne donnerons-nous
quelques détails que sur celui de NADLER qui
semble être le plus parfait.
Le bras horizontal est formé de deux pou-
tres entre lesquelles le mât est encastré ;
celui-ci, simple dans la plupart des cas, est
parfois formé à la partie inférieure de deux
bigues convergeant à peu près au milieu de
sa hauteur. Il supporte le bras horizontal,
qui atteint 14 mètres de portée, par une
série de câbles métalliques. — Le chariot
qui glisse sur ce bras ne présente rien de
particulier. Quant au grappin, il ne diffère
pas sensiblement des grappins couramment
employés pour la manutention du foin ; il est
seulement d'une construction beaucoup plus
robuste, eu égard au poids considérable qu'il
a à enlever.
L'appareil THORNTON, qui diffère peu du
précédent, au moins dans son ensemble,
comporte un solide grappin à douze dents en
fer double T, ce grappin est suspendu à des
câbles en acier.
Ces déchargeurs peuvent être mus par un
manège, ou par une machine à vapeur. Ces
derniers sont les plus usités ; la machine est
alors placée au pied du mât, avec lequel elle
fait corps, abritée dans une maisonnette
rappelant beaucoup celles qui abritent la
chaudière et le treuil à vapeur de nos grues.
C'est de là que sont commandés les câbles
de manœuvre du chariot et du grappin, le
déclic de ce dernier, et le mouvement de
rotation de l'ensemble autour de son axe.
Nous n'avons pas de données précises sur le
prix d'établissement de ces appareils.
Lorsque la sucrerie traite la canne au fur
et à mesure de son arrivée, celle-ci est
déchargée directement sur un transporteur,
simple toile sans fin qui la dirige vers le ou
les moulins. Les déchargeurs dont nous
allons nous occuper dans la dernière partie
de cette étude sont destinés à faire passer la
récolte des wagons sur le transporteur.
Nous disons avec intention : wagons ; en
effet, dans ces usines, la canne est le plus
souvent amenée par une voie ferrée, qui
passe sous un déchargeur installé à poste
fixe, tandis que jusqu'à présent nous avons
vu des déchargeurs doués d'une certaine
mobilité.
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vailler des wagons de construction spéciale,
dont un des côtés peut se rabattre. D'autres
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