Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1905-04-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 avril 1905 30 avril 1905
Description : 1905/04/30 (A5,N46). 1905/04/30 (A5,N46).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6426445j
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 02/12/2013
- Aller à la page de la table des matières97
- Sommaire
- ÉTUDES & DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- .......... Page(s) .......... 114
- .......... Page(s) .......... 116
- .......... Page(s) .......... 117
- H. VERMOND: Bulletin mensuel du café. (Renvoyé au mois prochain, pour cause de voyage de notre collaborateur).
- .......... Page(s) .......... 119
- .......... Page(s) .......... 120
- .......... Page(s) .......... 121
- .......... Page(s) .......... 122
- ACTUALITÉS
- .......... Page(s) .......... 123
- .......... Page(s) .......... 123
- .......... Page(s) .......... 124
- .......... Page(s) .......... 124
- P. CIBOT: Relevé de la dessiccation naturelle d'un échautillon de caoutchouc de Para de 1897 à 1904).......... Page(s) .......... 124
- .......... Page(s) .......... 125
- .......... Page(s) .......... 126
- .......... Page(s) .......... 127
- .......... Page(s) .......... 128
- .......... Page(s) .......... 128
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- .......... Page(s) .......... XVII-XXI
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 108 à 110
No 46 — AVRIL 1905 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 123
alimentaires à St Pierre (Réunion) ; nous
avons remarqué des mangues greffées, au
jus, des papayes et des litchis, toujours
conservés par le même procédé. La maison
en question présentait également de la mar-
melade de bananes, en boites. Il s'agit de sa-
voir si ces différentes préparations ont chance
de plaire au palais des gourmets européens.
Pour la conserve de litchi, en particulier,
cela nous paraît bien douteux. — N. D. L. R.
*
* * «
Voici, d'autre part, la lettre de M. ALBERTO
PEDROSO, datée du 30 mars 1905 :
« Cher Monsieur, Je vous adresse ces quel-
ques lignes pour attirer votre attention sur le
vin d'ananas (PINA, en espagnol) que fabrique
maintenant le grand distillateur de la
Havane, M. ENRIQUE ALDABÔ.
» D'après un journal local, il doit acheter au
États-Unis des machines capables de tritu-
rer 50 tonnes d'ananas par jour. A l'exposi-
tion de Saint-Louis, M. ALDABÔ a obtenu, un
Grand Prix.
» On m'écrit d'autre part que les fruits
tropicaux conservés en sirop obtiennent
tant de succès aux Etats-Unis, que les fabri-
ques ne peuvent arriver à satisfaire aux
demandes.
» Nous avons en effet, à Cuba, d'excellents
desserts de conserve tels que le « dulce de
guanabana», fruit de l'Anona squamosa, co-
rossol des colons français, débarrassé de ses
graines et de son écorce ; la « pina rayada»,
ananas dans du sirop de sucre de canne ; le
« casco de guayaba D, fruit du goyavier, éga-
lement dans du sirop. Presque tous nos fruits
sont d'ailleurs vendus sous cette forme :
dans du sirop, en flacons ou boites de fer
blanc.
» Veuillez agréer, etc.
A. PEDROSO.
Lettre de Sumatra
Tabac. — Café Libéria et d'Arabie. — Ficus.
Par M. A. CONAC
La récolte du tabac à Déli est un peu plus
aible que l'année dernière. Les prix, je pense,
ne seront pas aussi élevés, le temps ayan-
été moins favorable et, par suite, le tabac
moins régulier. A la suite d'une grande
sécheresse les feuilles restent plus petites, et
n'ont pas une texture uniforme, ce qui influe
beaucoup sur les prix. Les feuilles sont tout
jours plus huileuses par temps secs, et après
fermentation restent plus foncées.
Les plantations de café Libéria ne vont
guère en augmentant, par suite des prix peu
élevés. On est forcé d'autre part à plus de
de dépenses que l'on ne pensait au début.
Par exemple, la question engrais qui
n'avait pas été envisagée au début. Les
arbres sans engrais produisent peu et
vivent moins longtemps.
Depuis le développement des voies de
communications dans la montagne botok,
quelques plantations d'arabica ont été créées,
Le prix est assez bon : 42 florins le picul. Il
y a avenir certainement de ce coté.
Le Ficus elastica est à l'ordre du jour ici.
Partout on en plante beaucoup, en concurren-
ce avec l'Hevea. Je pense que le Ficus garde-
ra la supériorité ici, parcequ'il se trouve
dans son pays d'origine. Il n'y a qu'un repro-
che à lui faire : c'est que la récolte, se fait
•trop longtemps attendre (8 à 10 ans). —
Vous avez dû recevoir le « Sumatra Post »
que je vous ai expédié : Il y avait un
article très intéressant de M. RUNGE, dont les
plantations de Ficus ont été mentionnées au-
trefois dans le « J. d'A. T. »
Si vous avez besoin de renseignements
quelconques sur Dêli, je me mets à votre
entière disposition.
Agréez, etc.
A. CONAC
Ingénieur-Agronome
Serapok, 16 février. 1905.
Vin de Caju (Anacardium occidentale)
Par M. A. DE MIRANDA
Comme suite à l'article du n° 45, M.
MIRANDA nous communique cette recette qui
lui vient du Céara. Le vin de cajû est d'usage
à peu près général dans cet État brésilien. Voici
comment on le prépare :
alimentaires à St Pierre (Réunion) ; nous
avons remarqué des mangues greffées, au
jus, des papayes et des litchis, toujours
conservés par le même procédé. La maison
en question présentait également de la mar-
melade de bananes, en boites. Il s'agit de sa-
voir si ces différentes préparations ont chance
de plaire au palais des gourmets européens.
Pour la conserve de litchi, en particulier,
cela nous paraît bien douteux. — N. D. L. R.
*
* * «
Voici, d'autre part, la lettre de M. ALBERTO
PEDROSO, datée du 30 mars 1905 :
« Cher Monsieur, Je vous adresse ces quel-
ques lignes pour attirer votre attention sur le
vin d'ananas (PINA, en espagnol) que fabrique
maintenant le grand distillateur de la
Havane, M. ENRIQUE ALDABÔ.
» D'après un journal local, il doit acheter au
États-Unis des machines capables de tritu-
rer 50 tonnes d'ananas par jour. A l'exposi-
tion de Saint-Louis, M. ALDABÔ a obtenu, un
Grand Prix.
» On m'écrit d'autre part que les fruits
tropicaux conservés en sirop obtiennent
tant de succès aux Etats-Unis, que les fabri-
ques ne peuvent arriver à satisfaire aux
demandes.
» Nous avons en effet, à Cuba, d'excellents
desserts de conserve tels que le « dulce de
guanabana», fruit de l'Anona squamosa, co-
rossol des colons français, débarrassé de ses
graines et de son écorce ; la « pina rayada»,
ananas dans du sirop de sucre de canne ; le
« casco de guayaba D, fruit du goyavier, éga-
lement dans du sirop. Presque tous nos fruits
sont d'ailleurs vendus sous cette forme :
dans du sirop, en flacons ou boites de fer
blanc.
» Veuillez agréer, etc.
A. PEDROSO.
Lettre de Sumatra
Tabac. — Café Libéria et d'Arabie. — Ficus.
Par M. A. CONAC
La récolte du tabac à Déli est un peu plus
aible que l'année dernière. Les prix, je pense,
ne seront pas aussi élevés, le temps ayan-
été moins favorable et, par suite, le tabac
moins régulier. A la suite d'une grande
sécheresse les feuilles restent plus petites, et
n'ont pas une texture uniforme, ce qui influe
beaucoup sur les prix. Les feuilles sont tout
jours plus huileuses par temps secs, et après
fermentation restent plus foncées.
Les plantations de café Libéria ne vont
guère en augmentant, par suite des prix peu
élevés. On est forcé d'autre part à plus de
de dépenses que l'on ne pensait au début.
Par exemple, la question engrais qui
n'avait pas été envisagée au début. Les
arbres sans engrais produisent peu et
vivent moins longtemps.
Depuis le développement des voies de
communications dans la montagne botok,
quelques plantations d'arabica ont été créées,
Le prix est assez bon : 42 florins le picul. Il
y a avenir certainement de ce coté.
Le Ficus elastica est à l'ordre du jour ici.
Partout on en plante beaucoup, en concurren-
ce avec l'Hevea. Je pense que le Ficus garde-
ra la supériorité ici, parcequ'il se trouve
dans son pays d'origine. Il n'y a qu'un repro-
che à lui faire : c'est que la récolte, se fait
•trop longtemps attendre (8 à 10 ans). —
Vous avez dû recevoir le « Sumatra Post »
que je vous ai expédié : Il y avait un
article très intéressant de M. RUNGE, dont les
plantations de Ficus ont été mentionnées au-
trefois dans le « J. d'A. T. »
Si vous avez besoin de renseignements
quelconques sur Dêli, je me mets à votre
entière disposition.
Agréez, etc.
A. CONAC
Ingénieur-Agronome
Serapok, 16 février. 1905.
Vin de Caju (Anacardium occidentale)
Par M. A. DE MIRANDA
Comme suite à l'article du n° 45, M.
MIRANDA nous communique cette recette qui
lui vient du Céara. Le vin de cajû est d'usage
à peu près général dans cet État brésilien. Voici
comment on le prépare :
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