Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1905-05-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 mai 1905 31 mai 1905
Description : 1905/05/31 (A5,N47). 1905/05/31 (A5,N47).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6426446z
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
- Aller à la page de la table des matières129
- Sommaire
- ETUDES & DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE (Cours, Statistiques, Débouchés, etc.)
- ACTUALITÉS (Correspondances, Informations, Extraits etc.)
- .......... Page(s) .......... 152
- .......... Page(s) .......... 153
- .......... Page(s) .......... 153
- .......... Page(s) .......... 155
- .......... Page(s) .......... 155
- .......... Page(s) .......... 156
- .......... Page(s) .......... 157
- .......... Page(s) .......... 158
- .......... Page(s) .......... 158
- .......... Page(s) .......... 159
- .......... Page(s) .......... 160
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE (sur papier blanc)
- .......... Page(s) .......... XVII-XXI
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 139
N° 47 — MAI 1905 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 155
*
* *
M. AUG. CARDOZO, d'Inhambane, nous di-
sait ces jours-ci qu'il avait appliqué ce
même procédé du limage, pour sa plantation ;
cette dernière comprend 130.000 arbres,
âgés aujourd'hui d'environ 5 ans; nous avons
déjà souvent parlé de cette plantation dans
le « J. d'A. T. ».
Le surveillant blanc chargé de ce travail
limait facilement 3.000 graines par jour. Il
lui est même arrivé, un jour, d'en faire 4.000.
Il y en a généralement 25 ° o de perdues
par limage excessif. Mais cette perte ne
compte pas, en présence des avantages reti-
rés de l'opération, car les graines lèvent tou-
tes aussitôt; tandis que non limées, il y en
a qui, semées en 1900, n'ont levé que cette
année, c'est-à-dire au bout de 5 ans; et il y
en a qui resteront en terre certainement plus
longtemps encore, avant de germer.
Parmi les plantes de la zone tempérée,
cette dureté a germer et cette faculté de se
conserver vivantes, sous terre, pendant de
longues années , -caractérisent les Légu-
mineuses et sont considérées par les biolo-
gistes comme une adaptation aux sécheresses
prolongées. Au laboratoire de M. NOBBE, à
Tharandt, en Saxe, nous avons vu, en 1895,
des graines de trèfle lever après être restées
enterrées, inertes, pendant 22 ans.
Sur la valeur réelle du Lombiro
de Madagascar
Le « Bulletin de Renseignements Coloniaux»,
généralement bien documenté, a publié, dans sa
feuille de novembre 1904, cette note que nous
reproduisons textuellement :
0 Le dernier courrier de Madagascar a
apporté la nouvelle qu'un colon de la der-
nière heure aurait eu la chance de découvrir,
à proximité de Tamatave, une liane dont le
suc, coagulé par un procédé qu'il garde se-
cret, donne une gutta-percha qui parait être
de bonne qualité.
» Une maison de la métropole a acheté
deux mille kilos de ce nouveau produit afin
de poursuivre en grand les premiers essais
faits il y a quelques mois sur un premier lot
de cinquante kilos de cette substance. La
liane qui donne cette gutta existerait dans
les forêts de la côte ouest en quantités consi-
dérables et, si les essais entrepris réussis-
sent, c'est par milliers de tonnes que Mada-
gascar pourra fournir la précieuse substance
à la France, et notre heureux compatriote
fera promptement une grosse fortune. »
*
* *
Un ami versé dans les choses de Madagascar,
et un peu botaniste à ses heures, nous écrit à ce
sujet :
« Il doit s'agir du LOMBIRO, Cryptostegia.
madagascariensis, qui abonde dans le Nord
de l'lie. On a parlé de cette affaire l'année
dernière. On disait que l'heureux colon avait
réussi à tirer du latex du LOMBIRO un excel-
lent caoutchouc.
» Qu'y a-t-il de vrai dans tout cela? Est-
ce du caoutchouc, est-ce de la gutta, je
l'ignore.
» Mais pensez-vous que si, véritablement,
cette matière est une gutta-percha, les cin-
quante premiers kilos envoyés n'auraient
pas suffi pour l'apprécier?
» En tous cas, je souhaite vivement que fa
nouvelle soit fondée, ce serait une source
de richesse pour une grande partie de Mada-
gascar. »
Bananes sèches
L'article du Venezuela. — L'appareil MAY-
FARTH et la sécherie de St-Thomas. — Les ten-
tatives au Surinam. - Opinion de M. GRESHOFF.
On nous a encore entretenu, ces temps-ci,
de bananes sèches, — article qui a fait déjà
l'objet de communications variées dans de
précédents numéros du « J. d'A. T. ».
D'une part, M. CIBOT nous a rapporté du
Venezuela un joli petit paquet de bananes
sèches enveloppées dans un morceau de
feuille de bananier, comme on en vend aux
voyageurs aux stations du chemin de fer. La
marchandise est vraiment bien présentée,
quoique de couleur très foncée; le paquet a
bien supporté aussi le voyage en Europe,
mais ces bananes sèches du Venezuela n'ont
plus rien du parfum caractéristique de la
banane, elles ne sauraient donc soutenir la
concurrence des figues, à moins d'être otTer-
*
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M. AUG. CARDOZO, d'Inhambane, nous di-
sait ces jours-ci qu'il avait appliqué ce
même procédé du limage, pour sa plantation ;
cette dernière comprend 130.000 arbres,
âgés aujourd'hui d'environ 5 ans; nous avons
déjà souvent parlé de cette plantation dans
le « J. d'A. T. ».
Le surveillant blanc chargé de ce travail
limait facilement 3.000 graines par jour. Il
lui est même arrivé, un jour, d'en faire 4.000.
Il y en a généralement 25 ° o de perdues
par limage excessif. Mais cette perte ne
compte pas, en présence des avantages reti-
rés de l'opération, car les graines lèvent tou-
tes aussitôt; tandis que non limées, il y en
a qui, semées en 1900, n'ont levé que cette
année, c'est-à-dire au bout de 5 ans; et il y
en a qui resteront en terre certainement plus
longtemps encore, avant de germer.
Parmi les plantes de la zone tempérée,
cette dureté a germer et cette faculté de se
conserver vivantes, sous terre, pendant de
longues années , -caractérisent les Légu-
mineuses et sont considérées par les biolo-
gistes comme une adaptation aux sécheresses
prolongées. Au laboratoire de M. NOBBE, à
Tharandt, en Saxe, nous avons vu, en 1895,
des graines de trèfle lever après être restées
enterrées, inertes, pendant 22 ans.
Sur la valeur réelle du Lombiro
de Madagascar
Le « Bulletin de Renseignements Coloniaux»,
généralement bien documenté, a publié, dans sa
feuille de novembre 1904, cette note que nous
reproduisons textuellement :
0 Le dernier courrier de Madagascar a
apporté la nouvelle qu'un colon de la der-
nière heure aurait eu la chance de découvrir,
à proximité de Tamatave, une liane dont le
suc, coagulé par un procédé qu'il garde se-
cret, donne une gutta-percha qui parait être
de bonne qualité.
» Une maison de la métropole a acheté
deux mille kilos de ce nouveau produit afin
de poursuivre en grand les premiers essais
faits il y a quelques mois sur un premier lot
de cinquante kilos de cette substance. La
liane qui donne cette gutta existerait dans
les forêts de la côte ouest en quantités consi-
dérables et, si les essais entrepris réussis-
sent, c'est par milliers de tonnes que Mada-
gascar pourra fournir la précieuse substance
à la France, et notre heureux compatriote
fera promptement une grosse fortune. »
*
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Un ami versé dans les choses de Madagascar,
et un peu botaniste à ses heures, nous écrit à ce
sujet :
« Il doit s'agir du LOMBIRO, Cryptostegia.
madagascariensis, qui abonde dans le Nord
de l'lie. On a parlé de cette affaire l'année
dernière. On disait que l'heureux colon avait
réussi à tirer du latex du LOMBIRO un excel-
lent caoutchouc.
» Qu'y a-t-il de vrai dans tout cela? Est-
ce du caoutchouc, est-ce de la gutta, je
l'ignore.
» Mais pensez-vous que si, véritablement,
cette matière est une gutta-percha, les cin-
quante premiers kilos envoyés n'auraient
pas suffi pour l'apprécier?
» En tous cas, je souhaite vivement que fa
nouvelle soit fondée, ce serait une source
de richesse pour une grande partie de Mada-
gascar. »
Bananes sèches
L'article du Venezuela. — L'appareil MAY-
FARTH et la sécherie de St-Thomas. — Les ten-
tatives au Surinam. - Opinion de M. GRESHOFF.
On nous a encore entretenu, ces temps-ci,
de bananes sèches, — article qui a fait déjà
l'objet de communications variées dans de
précédents numéros du « J. d'A. T. ».
D'une part, M. CIBOT nous a rapporté du
Venezuela un joli petit paquet de bananes
sèches enveloppées dans un morceau de
feuille de bananier, comme on en vend aux
voyageurs aux stations du chemin de fer. La
marchandise est vraiment bien présentée,
quoique de couleur très foncée; le paquet a
bien supporté aussi le voyage en Europe,
mais ces bananes sèches du Venezuela n'ont
plus rien du parfum caractéristique de la
banane, elles ne sauraient donc soutenir la
concurrence des figues, à moins d'être otTer-
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