Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1905-04-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 30 avril 1905 30 avril 1905
Description : 1905/04/30 (A5,N46). 1905/04/30 (A5,N46).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6426445j
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 02/12/2013
- Aller à la page de la table des matières97
- Sommaire
- ÉTUDES & DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- .......... Page(s) .......... 114
- .......... Page(s) .......... 116
- .......... Page(s) .......... 117
- H. VERMOND: Bulletin mensuel du café. (Renvoyé au mois prochain, pour cause de voyage de notre collaborateur).
- .......... Page(s) .......... 119
- .......... Page(s) .......... 120
- .......... Page(s) .......... 121
- .......... Page(s) .......... 122
- ACTUALITÉS
- .......... Page(s) .......... 123
- .......... Page(s) .......... 123
- .......... Page(s) .......... 124
- .......... Page(s) .......... 124
- P. CIBOT: Relevé de la dessiccation naturelle d'un échautillon de caoutchouc de Para de 1897 à 1904).......... Page(s) .......... 124
- .......... Page(s) .......... 125
- .......... Page(s) .......... 126
- .......... Page(s) .......... 127
- .......... Page(s) .......... 128
- .......... Page(s) .......... 128
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- .......... Page(s) .......... XVII-XXI
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 108 à 110
110 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 46 — AVRIL 1905
Pour les peaux des petits bovidés ou des
veaux au contraire, les cadres de bambous
de même dimension que les cadres de bois
suffisent complètement. On doit avoir soin de
prendre du bambou bien mûr. KINDT don-
nait la préférence au Bambusa Blumeana
SCHULT., appelé à Java: BambuDuri. Autant
que possible ce bambou aura séjourné aupa-
ravant quelques mois sous l'eau, ce qui en
augmente la résistance. La croix diagonale a
(fig. 13) doit être appliquée sous les croisil-
lons de renforcement b et, au moyen d'une
forte corde ou de rotin, être assez courbée vers
e pour être fixée à ce point de jonction. En-
suite on l'attache aussi au point d'intersec-
tion b. Pour réunir les diverses pièces de
bambou, KINDT employait du
C'est une corde préparée en tordant les
fibres noires très solides qui entourent les
gaines d'une espèce particulière de palmier.
Elle ne souffre nullement de l'humidité.
Les hangars de séchage doivent être très
élevés, les poteaux devraient avoir 4m,5 à 5m.
de hauteur au dessus du sol. Le toit sera
hermétiquement couvert avec des matières
végétales et fera saillie d'environ lm30 sur
les côtés. Le bâ-
FIG. 14. — Hangar (frontispice.)
timent entier est
construit en bam-
bou et placé de
telle sorte que les
vents dominants
aient un libre ac-
cès par le fron-
tispice. Les cô-
tés restent ou-
verts; toutefois on
a tout prêts des
volets en feuilles de palmier tressées pour
fermer les côtés en cas de pluies violentes
accompagnées de coups de vent. Le tout est
entouré d'un fossé, pour assurer l'écoulement
de l'eau de pluie et empêcher celle-ci de
pénétrer dans le hangar. La longueur des
hangars dépend du nombre de peaux à sé-
cher. La largeur sera de préférence de 5m et
l'on placera au milieu de la travée un poteau
de bambou supplémentaire. Aux deux ran-
gées extérieures et à la rangée médiane
de poteaux on fixe, dans le sens longi-
tudinal du hangar et à la hauteur de 2m50,
des perches de bambou contre lesquelles sont
adossés les cadres garnis des peaux tendues
(fig. 14, a). De cette façon on entretient cons-
tamment un magnifique courant d'air à tra-
vers les longs hangars.
La grandeur et le mode de construction
des magasins de réserve dépendent de l'im-
portance des affaires et des mesures de sé-
curité que réclament les circonstances. On
ne doit pas les construire trop petits : on
a en effet besoin de place pour le triage et
le classement des peaux. — Les peaux pré-
parées sont gardées sur des lits de bam-
bous peu épais, jusqu'au moment de l'expé-
dition. Dans les pays tropicaux il ne faut
jamais les laisser longtemps sur la terre ou
sur le plancher.
KINDT avait un magasin de 50 mètres sur
23. Pour les poteaux et les maîtresses pou-
tres, il utilisait les troncs âgés de 60 à
80 ans, du Borassus flabellifer L., ou
palmier-éventail, qui est encore insuffisam-
ment apprécié. C'est un excellent bois de
construction, qui n'est attaqué par aucun
ennemi, pas même par les termites.
Il est surtout inappréciable pour faire
office de poteaux. L'extrémité arrondie de la
racine est en effet recouverte d'une écorce
dure comme du fer de sorte que même dans
la terre il n'y a pas à craindre pour lui l'at-
taque d'ennemis éventuels. Comme on le
voit, il ne faut pas abattre ces palmiers,
mais bien déterrer la racine, qui d'ailleurs
n 'est pas profondément enfoncée dans le sol.
La couverture du magasin était de fer
blanc et les parois, de bambous tressés en
couche épaisse. A l'intérieur de ces der-
nières s'appliquait un treillis épais de fil de
fer barbelé ; le magasin s'est montré à
l'épreuve des voleurs. Pour couper le treillis
de bambous, il faut du temps et les voleurs
ne s'y fient pas à cause du bruit intense et
pénétrant qui se produit alors. Le fil barbelé
placé en arrière inspire en outre du res-
pect, car il serait difficile de s'en débar-
rasser. Enfin l'on ne saurait dédaigner
l'avantage qui pour les tropiques résulte du
Pour les peaux des petits bovidés ou des
veaux au contraire, les cadres de bambous
de même dimension que les cadres de bois
suffisent complètement. On doit avoir soin de
prendre du bambou bien mûr. KINDT don-
nait la préférence au Bambusa Blumeana
SCHULT., appelé à Java: BambuDuri. Autant
que possible ce bambou aura séjourné aupa-
ravant quelques mois sous l'eau, ce qui en
augmente la résistance. La croix diagonale a
(fig. 13) doit être appliquée sous les croisil-
lons de renforcement b et, au moyen d'une
forte corde ou de rotin, être assez courbée vers
e pour être fixée à ce point de jonction. En-
suite on l'attache aussi au point d'intersec-
tion b. Pour réunir les diverses pièces de
bambou, KINDT employait du
C'est une corde préparée en tordant les
fibres noires très solides qui entourent les
gaines d'une espèce particulière de palmier.
Elle ne souffre nullement de l'humidité.
Les hangars de séchage doivent être très
élevés, les poteaux devraient avoir 4m,5 à 5m.
de hauteur au dessus du sol. Le toit sera
hermétiquement couvert avec des matières
végétales et fera saillie d'environ lm30 sur
les côtés. Le bâ-
FIG. 14. — Hangar (frontispice.)
timent entier est
construit en bam-
bou et placé de
telle sorte que les
vents dominants
aient un libre ac-
cès par le fron-
tispice. Les cô-
tés restent ou-
verts; toutefois on
a tout prêts des
volets en feuilles de palmier tressées pour
fermer les côtés en cas de pluies violentes
accompagnées de coups de vent. Le tout est
entouré d'un fossé, pour assurer l'écoulement
de l'eau de pluie et empêcher celle-ci de
pénétrer dans le hangar. La longueur des
hangars dépend du nombre de peaux à sé-
cher. La largeur sera de préférence de 5m et
l'on placera au milieu de la travée un poteau
de bambou supplémentaire. Aux deux ran-
gées extérieures et à la rangée médiane
de poteaux on fixe, dans le sens longi-
tudinal du hangar et à la hauteur de 2m50,
des perches de bambou contre lesquelles sont
adossés les cadres garnis des peaux tendues
(fig. 14, a). De cette façon on entretient cons-
tamment un magnifique courant d'air à tra-
vers les longs hangars.
La grandeur et le mode de construction
des magasins de réserve dépendent de l'im-
portance des affaires et des mesures de sé-
curité que réclament les circonstances. On
ne doit pas les construire trop petits : on
a en effet besoin de place pour le triage et
le classement des peaux. — Les peaux pré-
parées sont gardées sur des lits de bam-
bous peu épais, jusqu'au moment de l'expé-
dition. Dans les pays tropicaux il ne faut
jamais les laisser longtemps sur la terre ou
sur le plancher.
KINDT avait un magasin de 50 mètres sur
23. Pour les poteaux et les maîtresses pou-
tres, il utilisait les troncs âgés de 60 à
80 ans, du Borassus flabellifer L., ou
palmier-éventail, qui est encore insuffisam-
ment apprécié. C'est un excellent bois de
construction, qui n'est attaqué par aucun
ennemi, pas même par les termites.
Il est surtout inappréciable pour faire
office de poteaux. L'extrémité arrondie de la
racine est en effet recouverte d'une écorce
dure comme du fer de sorte que même dans
la terre il n'y a pas à craindre pour lui l'at-
taque d'ennemis éventuels. Comme on le
voit, il ne faut pas abattre ces palmiers,
mais bien déterrer la racine, qui d'ailleurs
n 'est pas profondément enfoncée dans le sol.
La couverture du magasin était de fer
blanc et les parois, de bambous tressés en
couche épaisse. A l'intérieur de ces der-
nières s'appliquait un treillis épais de fil de
fer barbelé ; le magasin s'est montré à
l'épreuve des voleurs. Pour couper le treillis
de bambous, il faut du temps et les voleurs
ne s'y fient pas à cause du bruit intense et
pénétrant qui se produit alors. Le fil barbelé
placé en arrière inspire en outre du res-
pect, car il serait difficile de s'en débar-
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