Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1905-02-28
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 28 février 1905 28 février 1905
Description : 1905/02/28 (A5,N44). 1905/02/28 (A5,N44).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6426443q
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
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- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
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- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- Livres nouveaux: § 756=784
- FIGURES
40 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 44 — FÉVR. 1905
Une maladie très répandue et causant un
très grand dommage aux cultures de ca-
caoyers est, d'après l'auteur, produite par un
Hémiptère qu'il appelle RINDENWANZE (pu-
naise de l'écorce). Elle est de couleur gris-
brun et mesure 5 à 8 millimètres de long.
Elle détermine par ses piqûres sur les ra-
meaux l'apparition de petites taches rondes
qui, par suite de la dessiccation de l'écorce,
deviennent de plus en plus apparentes et
noircissent ; puis une déchirure se produit
dans le sens longitudinal du rameau, et il
en sort une poussière brune et une matière
gommeuse. Souvent les rameaux et même
de fortes branches se dessèchent consécuti-
vement à l'attaque de ce dangereux insecte.
Les bouillies à la nicotine et à la chaux peu-
vent être employées pour arrêter la pro-
gression de cette maladie.
Une chenille, probablement celle d'une
Lymantria ou d'un Spilosoma, ronge le
pédoncule du fruit et celui-ci tombe à terre.
Enfin les Grillons coupent les jeunes
plantes à 1 ou 2 centimètres au-dessus du
sol et les entraînent dans leurs terriers.
Ennemis des caoutchoutiers. — Les
plantes à caoutchouc peuvent être aussi
assez sérieusement éprouvées par divers in-
sectes :
Le Castilloa elastica du Centre-Amérique,
lorsqu'il arrive à l'âge de 2 ou 3 ans, est
attaqué par la larve d'un longicorne (Ine-
sida leprosa) qui creuse des galeries super-
ficielles dans l'écorce du tronc. Les jeunes
arbres de 2 ans à 3 ans 1/2 sont très facile-
ment tués par ces larves.
Le Kickxia elastica, seul arbre à caout-
chouc indigène expérimenté en. grand au
Cameroun, a pour ennemi une larve de
Microlépidoptère (très probablement Gly-
phodes ocellata, ou une espèce très voisine) ;
elle est longue de 3 centimètres, de teinte
verte avec deux raies longitudinales brunes;
on la voit apparaître deux fois dans l'année
et elle réunit avec sa soie les feuilles d'une
pousse pour se nourrir du parenchyme ; ces
chenilles sont parfois si nombreuses que
toutes les feuilles des jeunes arbres sont
détruites. Le papillon est blanc avec la
tête jaune d'or et quelques taches de
même couleur sur les bords des ailes.
Les lampes pièges sont à conseiller pour
la destruction de ces insectes. La destruc-
tion des larves par compression des pous-
ses attaquées entre les doigts est relative-
ment facile.
Le Ficus elastica, introduit de Java, peut
être attaqué par la larve d'un très gros lon-
gicorne atteignant 7 centimètres de long : le
Petrognatha gigas var. spinosa. Cette larve
vit dans le tronc et les grosses branches de
divers Ficus ; on sait que ce genre botani-
que est représenté en Afrique par une pro-
fusion d'espèces. On doit rechercher et
détruire l'insecte parfait qui est facile à voir
pendant le jour sur le tronc des arbres ; il
est à recommander aussi de détruire les
Ficus sauvages du voisinage ou de s'en
servir comme plantes pièges.
Dr P. M.
Les Débouchés du Tournesol
>*•
Le tournesol comme culture d'attente sous les cocotiers. — Difficulté d'écouler la graine. - Ses
emplois en Russie et aux Etats-Unis. — Controverse sur la valeur de l'huile. - Enquête à faire.
Lettre de M. J. E. STUCKY. — Annotations de la Rédaction. tq
M. STUCIIY, de la Cie du Boror, dans le Mo-
zambique (Afr. Orientale Portugaise), nous écrit :
« Comme vous le savez, nous sommes
toujours à la recherche d'une culture interca-
laire, afin de profiter des nombreux espaces
de terrain que nous offrent nos plantations
de cocotiers pendant les années qui suivent
immédiatement la mise en place. A la suite
de plusieurs articles publiés dans diverses
revues coloniales, nous avons essayé le tour-
nesol (grand soleil, Helianthus annuus) pen-
Une maladie très répandue et causant un
très grand dommage aux cultures de ca-
caoyers est, d'après l'auteur, produite par un
Hémiptère qu'il appelle RINDENWANZE (pu-
naise de l'écorce). Elle est de couleur gris-
brun et mesure 5 à 8 millimètres de long.
Elle détermine par ses piqûres sur les ra-
meaux l'apparition de petites taches rondes
qui, par suite de la dessiccation de l'écorce,
deviennent de plus en plus apparentes et
noircissent ; puis une déchirure se produit
dans le sens longitudinal du rameau, et il
en sort une poussière brune et une matière
gommeuse. Souvent les rameaux et même
de fortes branches se dessèchent consécuti-
vement à l'attaque de ce dangereux insecte.
Les bouillies à la nicotine et à la chaux peu-
vent être employées pour arrêter la pro-
gression de cette maladie.
Une chenille, probablement celle d'une
Lymantria ou d'un Spilosoma, ronge le
pédoncule du fruit et celui-ci tombe à terre.
Enfin les Grillons coupent les jeunes
plantes à 1 ou 2 centimètres au-dessus du
sol et les entraînent dans leurs terriers.
Ennemis des caoutchoutiers. — Les
plantes à caoutchouc peuvent être aussi
assez sérieusement éprouvées par divers in-
sectes :
Le Castilloa elastica du Centre-Amérique,
lorsqu'il arrive à l'âge de 2 ou 3 ans, est
attaqué par la larve d'un longicorne (Ine-
sida leprosa) qui creuse des galeries super-
ficielles dans l'écorce du tronc. Les jeunes
arbres de 2 ans à 3 ans 1/2 sont très facile-
ment tués par ces larves.
Le Kickxia elastica, seul arbre à caout-
chouc indigène expérimenté en. grand au
Cameroun, a pour ennemi une larve de
Microlépidoptère (très probablement Gly-
phodes ocellata, ou une espèce très voisine) ;
elle est longue de 3 centimètres, de teinte
verte avec deux raies longitudinales brunes;
on la voit apparaître deux fois dans l'année
et elle réunit avec sa soie les feuilles d'une
pousse pour se nourrir du parenchyme ; ces
chenilles sont parfois si nombreuses que
toutes les feuilles des jeunes arbres sont
détruites. Le papillon est blanc avec la
tête jaune d'or et quelques taches de
même couleur sur les bords des ailes.
Les lampes pièges sont à conseiller pour
la destruction de ces insectes. La destruc-
tion des larves par compression des pous-
ses attaquées entre les doigts est relative-
ment facile.
Le Ficus elastica, introduit de Java, peut
être attaqué par la larve d'un très gros lon-
gicorne atteignant 7 centimètres de long : le
Petrognatha gigas var. spinosa. Cette larve
vit dans le tronc et les grosses branches de
divers Ficus ; on sait que ce genre botani-
que est représenté en Afrique par une pro-
fusion d'espèces. On doit rechercher et
détruire l'insecte parfait qui est facile à voir
pendant le jour sur le tronc des arbres ; il
est à recommander aussi de détruire les
Ficus sauvages du voisinage ou de s'en
servir comme plantes pièges.
Dr P. M.
Les Débouchés du Tournesol
>*•
Le tournesol comme culture d'attente sous les cocotiers. — Difficulté d'écouler la graine. - Ses
emplois en Russie et aux Etats-Unis. — Controverse sur la valeur de l'huile. - Enquête à faire.
Lettre de M. J. E. STUCKY. — Annotations de la Rédaction. tq
M. STUCIIY, de la Cie du Boror, dans le Mo-
zambique (Afr. Orientale Portugaise), nous écrit :
« Comme vous le savez, nous sommes
toujours à la recherche d'une culture interca-
laire, afin de profiter des nombreux espaces
de terrain que nous offrent nos plantations
de cocotiers pendant les années qui suivent
immédiatement la mise en place. A la suite
de plusieurs articles publiés dans diverses
revues coloniales, nous avons essayé le tour-
nesol (grand soleil, Helianthus annuus) pen-
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