Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1905-02-28
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 28 février 1905 28 février 1905
Description : 1905/02/28 (A5,N44). 1905/02/28 (A5,N44).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6426443q
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
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- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
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- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- Livres nouveaux: § 756=784
- FIGURES
38 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE No 44 — FKVR. 1905
M. COURTET, jusque dans les moindres dé-
tails ; ainsi nous avons constaté nous aussi
que des mortiers à fond nettement conique
sont préférables aux mortiers à fond sphé-
rique.
» Voici pourquoi nous enseignons la « mé-
thode au mortier » comme nous l'appelons
tout court ; c'est que sans cela l'indigène a
l'habitude de battre son écorce simplement
par terre sur une natte ou sur une pierre, et
alors le sable s'y met, ce qui déprécie beau-
coup le produit. En traitant dans le mortier,
le sable est exclu et l'indigène produit davan-
tage. Mais la méthode a aussi un désavan-
tage, celui de faire souffrir beaucoup le
produit, et c'est pour cela que nous avons
commencé, depuis quelque temps, à faire
travailler encore d'après une autre méthode,
qui ne donne pas un caoutchouc aussi pur,
mais beaucoup plus nerveux et ayant ainsi
une valeur supérieure, malgré la plus forte
proportion d'écorce.
» Bien entendu tout cela ne se fait qu'en
attendant que notre nègre soit assez éduqué
pour qu'on puisse lui donner les appareils
dans les villages, ou même sur ses champs
de récolte. Car pour le moment nos appareils
à bras travaillent encore seulement dans les
factoreries. 'J''!
» Bientôt, une première installation à mo,
teur hydraulique, très simple, sera aussi en
fonctionnement, ce qui permettra de réduire
la main d'oeuvre de quatre cinquièmes, de
sorte que cela sera presque aussi avantageux:
que de donner des appareils à bras dans les
villages ou sur les champs de récolte.
» Il nous semble que M. COURTET se trompe
en estimant que l'écorce aurait été plus riche
en caoutchouc à une autre époque de l'année.
Selon nous, c'est bien pendant la saison sèche
qu'il faut la récolter ; à toute autre époque
de l'année le latex est plus aqueux et le
caoutchouc plus difficile à extraire.
» Le prix de 3 francs à payer aux indigè-
nes pour le kilo de caoutchouc est cher, selon
nous, et si avec cela le gain ne fait pourtant
que 26 centimes par tête, cela prouve seule-
ment combien peu le noirproduit s'il n'est pas
aidé d'appareils appropriés envoyés d'Europe
tels que les nôtres. »
Sur quelques Insectes nuisibles
:- aux Cultures du Cameroun
-.: Ennemis du caféier, du cacaoyer, des arbres à caoutchouc (Castilloa, Kickxia, Ficus).
D'après M. P. PREUSS
Dans notre cahier de décembre 1904, nous
annoncions, pour l'année 1905, la collaboration
régulière de M. le Professeur MARCHAL, direc-
teur du Laboratoire d'Entomologie agricole.
Nous avons aujourd'hui la satisfaction de pu-
blier la première des analyses qu'il a bien voulu
accepter de faire pour le « J. d'A. T. ». On en
trouvera d'autres dans le Bulletin bibliographique
de ce même numéro.
Les ennemis des cultures ouest-africaines ont
été encore très peu étudiés, et il y a lieu d'atta-
cher une grande importance à l'initiative que vient
de prendre en ce sens le Comité d'Économie co-
loniale de Berlin, dont l'activité demeure prodi-
gieuse et d'un à-propos admirable.
Le dit Comité a envoyé, en effet, au Came-
roun et au Togo, un naturaliste des plus qua-
lifiés, avec mission de faire, en quelque sorte, le
recensement des ennemis à combattre ou, tout
au moins, à surveiller. Quelques-uns y ont déjà
causé des ravages excessivement graves. Nous
aurons donc prochainement une relation auto-
risée et aussi complète que possible ; mais dès à
présent, il nous a semblé utile de signaler le
mémoire de M. PREUSS dont on aura probable-
ment tiré argument pour décider la susdite mis-
sion.
M. PREUSS, jusqu'à ces derniers temps à la
tête du Jardin botanique de Victoria, au Came-
roun (aujourd'hui, directeur à Berlin de la puis-
sante Cie de la Nouvelle-Guinée), n'est pas un
entomologiste de carrière; mais sa profonde con-
naissance pratique du pays et son talent bien
connu d'observateur constituent une large com-
pensation. — Son travail n'envisage pas unique-
ment les insectes, mais aussi quelques cryptoga-
M. COURTET, jusque dans les moindres dé-
tails ; ainsi nous avons constaté nous aussi
que des mortiers à fond nettement conique
sont préférables aux mortiers à fond sphé-
rique.
» Voici pourquoi nous enseignons la « mé-
thode au mortier » comme nous l'appelons
tout court ; c'est que sans cela l'indigène a
l'habitude de battre son écorce simplement
par terre sur une natte ou sur une pierre, et
alors le sable s'y met, ce qui déprécie beau-
coup le produit. En traitant dans le mortier,
le sable est exclu et l'indigène produit davan-
tage. Mais la méthode a aussi un désavan-
tage, celui de faire souffrir beaucoup le
produit, et c'est pour cela que nous avons
commencé, depuis quelque temps, à faire
travailler encore d'après une autre méthode,
qui ne donne pas un caoutchouc aussi pur,
mais beaucoup plus nerveux et ayant ainsi
une valeur supérieure, malgré la plus forte
proportion d'écorce.
» Bien entendu tout cela ne se fait qu'en
attendant que notre nègre soit assez éduqué
pour qu'on puisse lui donner les appareils
dans les villages, ou même sur ses champs
de récolte. Car pour le moment nos appareils
à bras travaillent encore seulement dans les
factoreries. 'J''!
» Bientôt, une première installation à mo,
teur hydraulique, très simple, sera aussi en
fonctionnement, ce qui permettra de réduire
la main d'oeuvre de quatre cinquièmes, de
sorte que cela sera presque aussi avantageux:
que de donner des appareils à bras dans les
villages ou sur les champs de récolte.
» Il nous semble que M. COURTET se trompe
en estimant que l'écorce aurait été plus riche
en caoutchouc à une autre époque de l'année.
Selon nous, c'est bien pendant la saison sèche
qu'il faut la récolter ; à toute autre époque
de l'année le latex est plus aqueux et le
caoutchouc plus difficile à extraire.
» Le prix de 3 francs à payer aux indigè-
nes pour le kilo de caoutchouc est cher, selon
nous, et si avec cela le gain ne fait pourtant
que 26 centimes par tête, cela prouve seule-
ment combien peu le noirproduit s'il n'est pas
aidé d'appareils appropriés envoyés d'Europe
tels que les nôtres. »
Sur quelques Insectes nuisibles
:- aux Cultures du Cameroun
-.: Ennemis du caféier, du cacaoyer, des arbres à caoutchouc (Castilloa, Kickxia, Ficus).
D'après M. P. PREUSS
Dans notre cahier de décembre 1904, nous
annoncions, pour l'année 1905, la collaboration
régulière de M. le Professeur MARCHAL, direc-
teur du Laboratoire d'Entomologie agricole.
Nous avons aujourd'hui la satisfaction de pu-
blier la première des analyses qu'il a bien voulu
accepter de faire pour le « J. d'A. T. ». On en
trouvera d'autres dans le Bulletin bibliographique
de ce même numéro.
Les ennemis des cultures ouest-africaines ont
été encore très peu étudiés, et il y a lieu d'atta-
cher une grande importance à l'initiative que vient
de prendre en ce sens le Comité d'Économie co-
loniale de Berlin, dont l'activité demeure prodi-
gieuse et d'un à-propos admirable.
Le dit Comité a envoyé, en effet, au Came-
roun et au Togo, un naturaliste des plus qua-
lifiés, avec mission de faire, en quelque sorte, le
recensement des ennemis à combattre ou, tout
au moins, à surveiller. Quelques-uns y ont déjà
causé des ravages excessivement graves. Nous
aurons donc prochainement une relation auto-
risée et aussi complète que possible ; mais dès à
présent, il nous a semblé utile de signaler le
mémoire de M. PREUSS dont on aura probable-
ment tiré argument pour décider la susdite mis-
sion.
M. PREUSS, jusqu'à ces derniers temps à la
tête du Jardin botanique de Victoria, au Came-
roun (aujourd'hui, directeur à Berlin de la puis-
sante Cie de la Nouvelle-Guinée), n'est pas un
entomologiste de carrière; mais sa profonde con-
naissance pratique du pays et son talent bien
connu d'observateur constituent une large com-
pensation. — Son travail n'envisage pas unique-
ment les insectes, mais aussi quelques cryptoga-
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