Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1905-02-28
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 28 février 1905 28 février 1905
Description : 1905/02/28 (A5,N44). 1905/02/28 (A5,N44).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6426443q
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
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- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
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- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- Livres nouveaux: § 756=784
- FIGURES
36 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 44 — FÉVR. 1905
sure, le reste logé sur la masse ou dans les
cavités s'élimine sous l'action de la main
triturant cette masse dans l'eau. , .- - .,
» Dix ou douze opérations suffisent pour
éliminer tout ce qui reste d'écorce au mo-
ment du premier mouillage.
» Il reste alors une masse spongieuse ou
caverneuse d'une certaine épaisseur qu'on
lave une dernière fois à l'eau claire et qu'on
fait ensuite sécher à l'ombre.
» On ne saurait de cette façon avoir du
caoutchouc contenant des matières étrangè-
res puisqu'il suffit de quelques coups de pi-
lon pour les éliminer si on s'aperçoit qu'il en
reste dans la masse.
» La masse obtenue sèche très facilement
et la matière ne paraît susceptible d'aucune
fermentation si elle a été bien séchée ayant
l'emballage définitif.
» Quoiqu'on ne doive pas trop se baser
sur la main d'œuvre employée pour faire
les essais, il est bon cependant de donner le
détail de cette main-d'œuvre qui se décom-
pose ainsi pour le traitement de 11 kg. 500
d'écorces sèches :
- Ecorçage 12 h.
- Pilonnage 15 h,
(par des femmes
27 heures
ou des enfants)
» Il faut ajouter 8 à 12 heures pour l'arra-
chage et le transport des racines au lieu
du traitement en faisant remarquer que ce
temps peut varier selon l'abondance des
racines des endroits exploités.
» Il est bon, en outre, de faire remarquer
que les racines ont été arrachées pendant la
saison sèche, c'est-à-dire à l'époque où les
racines des lianes à caoutchouc contiennent
le moins de latex.
.» Il reste maintenant à examiner si la
destruction de la plante est possible par sui-
te de l'arrachage des racines.
» La destruction ne paraît pas à craindre
car cette plante est très vigoureuse et sa
constitution propre lui permet de se repro-
duire. Chaque année, les feux de brousse
périodiques détruisent la partie aérienne
de la plante ; dès qu'ils ont cessé, de nou-
velles pousses réapparaissent vigoureuses
et en très peu de temps ces pousses ont pro-
duit fleurs et fruits.
» Certaines pousses sont émises par le
collet et d'autres sont émises directement
par la racine même qui n'est en réalité
qu'une tige souterraine avec bourgeons
croissant dans le sol jusqu'à ce qu'ils aient
atteint la surface et poussant ensuite en tige
aérienne.
» Quel que soit le procédé employé pour
l'arrachage, l'extraction des racines ne sera
jamais complète et il restera dans le sol une
certaine quantité de menues racines négli-
gées qui émettront de nouvelles pousses
permettant à la plante de continuer son
évolution, et il arrivera que des endroits
exploités une première fois pourront sans
doute être exploités de nouveau un certain
nombre d'années après.
» L'exploitation de ce caoutchouc est-elle
possible?. Dans le pays de Snoussi, le Sul-
tan dispose de la main-d'œuvre disponible.
en outre, il dispose entièrement des produits
du sol. Dans ces conditions, il est le seul qui
puisse exploiter ou faire exploiter.
» En payant au Sultan le caoutchouc
livré à N'Délé 3 francs le kilogramme en
argent, et en se basant sur la main-d'œuvre
dépensée pour l'essai, ses hommes et ses
femmes exécutant le travail gagneront 26 cen-
times par jour. »
[Suit un calcul des frais de portage et des béné-
fices possibles de l'exportateur. ]
*
Observations de la Rédaction
Le procédé d'extraction mécanique, utilisé
par M. COURTET, a été décrit par MM. AR-
NAUD ET YERNEUIL dès janvier 1900, dans les
« Comptes-rendus de l'Académie des Scien-
ces]).
Il est appliqué en grand, depuis 1902, dans
l'usine de caoutchouc des herbes à Brazza-
ville décrite, d'après MM. DE WILDEMAN
ET GENTIL, dans notre no 38.
L'existence de peuplements de caoutchouc
des herbes dans cette région avait été signa-
lée dès 1900 par MM. GUYNET ET FONDÈRE.
M. CHEVALIER, au cours de sa récente mis-
sion, a déterminé la plante principale cons-
tituant ces peuplements et y a reconnu le
Landolphia Thollonii. — La plante que
sure, le reste logé sur la masse ou dans les
cavités s'élimine sous l'action de la main
triturant cette masse dans l'eau. , .- - .,
» Dix ou douze opérations suffisent pour
éliminer tout ce qui reste d'écorce au mo-
ment du premier mouillage.
» Il reste alors une masse spongieuse ou
caverneuse d'une certaine épaisseur qu'on
lave une dernière fois à l'eau claire et qu'on
fait ensuite sécher à l'ombre.
» On ne saurait de cette façon avoir du
caoutchouc contenant des matières étrangè-
res puisqu'il suffit de quelques coups de pi-
lon pour les éliminer si on s'aperçoit qu'il en
reste dans la masse.
» La masse obtenue sèche très facilement
et la matière ne paraît susceptible d'aucune
fermentation si elle a été bien séchée ayant
l'emballage définitif.
» Quoiqu'on ne doive pas trop se baser
sur la main d'œuvre employée pour faire
les essais, il est bon cependant de donner le
détail de cette main-d'œuvre qui se décom-
pose ainsi pour le traitement de 11 kg. 500
d'écorces sèches :
- Ecorçage 12 h.
- Pilonnage 15 h,
(par des femmes
27 heures
ou des enfants)
» Il faut ajouter 8 à 12 heures pour l'arra-
chage et le transport des racines au lieu
du traitement en faisant remarquer que ce
temps peut varier selon l'abondance des
racines des endroits exploités.
» Il est bon, en outre, de faire remarquer
que les racines ont été arrachées pendant la
saison sèche, c'est-à-dire à l'époque où les
racines des lianes à caoutchouc contiennent
le moins de latex.
.» Il reste maintenant à examiner si la
destruction de la plante est possible par sui-
te de l'arrachage des racines.
» La destruction ne paraît pas à craindre
car cette plante est très vigoureuse et sa
constitution propre lui permet de se repro-
duire. Chaque année, les feux de brousse
périodiques détruisent la partie aérienne
de la plante ; dès qu'ils ont cessé, de nou-
velles pousses réapparaissent vigoureuses
et en très peu de temps ces pousses ont pro-
duit fleurs et fruits.
» Certaines pousses sont émises par le
collet et d'autres sont émises directement
par la racine même qui n'est en réalité
qu'une tige souterraine avec bourgeons
croissant dans le sol jusqu'à ce qu'ils aient
atteint la surface et poussant ensuite en tige
aérienne.
» Quel que soit le procédé employé pour
l'arrachage, l'extraction des racines ne sera
jamais complète et il restera dans le sol une
certaine quantité de menues racines négli-
gées qui émettront de nouvelles pousses
permettant à la plante de continuer son
évolution, et il arrivera que des endroits
exploités une première fois pourront sans
doute être exploités de nouveau un certain
nombre d'années après.
» L'exploitation de ce caoutchouc est-elle
possible?. Dans le pays de Snoussi, le Sul-
tan dispose de la main-d'œuvre disponible.
en outre, il dispose entièrement des produits
du sol. Dans ces conditions, il est le seul qui
puisse exploiter ou faire exploiter.
» En payant au Sultan le caoutchouc
livré à N'Délé 3 francs le kilogramme en
argent, et en se basant sur la main-d'œuvre
dépensée pour l'essai, ses hommes et ses
femmes exécutant le travail gagneront 26 cen-
times par jour. »
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fices possibles de l'exportateur. ]
*
Observations de la Rédaction
Le procédé d'extraction mécanique, utilisé
par M. COURTET, a été décrit par MM. AR-
NAUD ET YERNEUIL dès janvier 1900, dans les
« Comptes-rendus de l'Académie des Scien-
ces]).
Il est appliqué en grand, depuis 1902, dans
l'usine de caoutchouc des herbes à Brazza-
ville décrite, d'après MM. DE WILDEMAN
ET GENTIL, dans notre no 38.
L'existence de peuplements de caoutchouc
des herbes dans cette région avait été signa-
lée dès 1900 par MM. GUYNET ET FONDÈRE.
M. CHEVALIER, au cours de sa récente mis-
sion, a déterminé la plante principale cons-
tituant ces peuplements et y a reconnu le
Landolphia Thollonii. — La plante que
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