Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1905-02-28
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 28 février 1905 28 février 1905
Description : 1905/02/28 (A5,N44). 1905/02/28 (A5,N44).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6426443q
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
- Aller à la page de la table des matières33
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- .......... Page(s) .......... 58
- .......... Page(s) .......... 58
- .......... Page(s) .......... 59
- .......... Page(s) .......... 59
- .......... Page(s) .......... 60
- .......... Page(s) .......... 60
- .......... Page(s) .......... 61
- .......... Page(s) .......... 63
- .......... Page(s) .......... 63
- .......... Page(s) .......... 64
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- Livres nouveaux: § 756=784
- FIGURES
64 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 44 — FÉVR. 1905
sulaire » du Piémont (Supplément n° 398, du
« Moniteur Off. du Commerce », 1904), où il
est question de la lutte contre les mauvaises
herbes dans les rizières. Ce document, — qui
se rattache utilement à la note sur le Riz en
Italie publiée dans votre n° 42, —dit en subs-
tance :
a Les propriétaires, pour remédier à l'aug-
mentation de dépenses créée par l'élévation
des salaires, cherchent un moyen de rendre
moins coûteuse l'extraction des mauvaises
herbes ; ils viennent d'expérimenter un rou-
leau trainé par un cheval, que l'on promène
dans les rizières; ce rouleau couche le riz et
les mauvaises herbes ; mais les tiges du riz
étant flexibles se relèvent, tandis que celles
des mauvaises herbes étant rigides, se bri-
sent et meurent : on ne connaîtra qu'en
octobre prochain le résultat de ces essais.
» Le Professeur FARNETI, de Pavie, et l'in-
génieur ANELLI pensent que l'invasion des
mauvaises herbes est causée par les eaux
d'irrigation qui en répandent les graines ;
aussi a-t-on mis à l'embouchure des rigoles
des filtres spéciaux qui, parait-il, ont donné
de bons résultats. »
Je ne sais quelle peut être l'influence du
passage du rouleau dans ces conditions, et
si les résultats pratiques répondent à la
théorie. Dans nos régions il est d'usage, dans
la grande culture, de rouler les blés alors
qu'ils ont déjà atteint une certaine hauteur ;
c'est un,procédé cultural qui a surtout pour
effet de rechausser les plantes après l'hiver,
mais je ne crois pas qu'on ait jamais songé à
supputer sa valeur pour la destruction des
mauvaises herbes.
Les moyens usités dans nos contrées pour
lutter contre elles sont peu nombreux, et
s'adressent tous à la plusrépandue: la sanve,
ou moutarde blanche (Sinapis arvensis). Il
existe un procédé mécanique qui consiste à
promener sur les champs une sorte de peigne
rotatif, à dents serrées. Les feuilles et les tiges
des céréales glissent entre les dents tandis
que les tiges des crucifères, arrêtées par les
feuilles, sont arrachées de terre. Le deuxiè-
me procédé, qui tend à se généraliser, con-
siste dans l'emploi de solutions diulées de
divers sels métalliques (sulfates de fer et
de cuivre) ; ces produits, employés à la dose
voulue, sont inoffensifs pour les céréales alors
qu'ils détruisent complètement ou presque
complètement certaines mauvaises herbes.
Quant à la thèse de MM. F ARNETI et
ANELLI au sujet de la diffusion des graines
par les eaux d'irrigation, je ne sais si elle
est juste pour l'Italie mais elle est courante
aux Etats-Unis, dans les districts rizicoles.
Ceux de vos lecteurs que la question intéresse
pourront d'ailleurs se reporter utilement
à l'opuscule Rice publié par le Professeur
STUBBS en 1900 et dont une nouvelle édition
(1904) a été signalée dans le n° 42 du « J. d A.
T. » (Bulletin bibliographique, § 712) ; il y est
longuement question des plantes nuisibles au
riz, du mode de propagation de chacune et
des moyens de s'y opposer, lorsque ces
moyens existent. F. MAIN
*
* *
, N. D. L R. — Au moment de mettre en
pages, nous recevons sur la même question une
lettre de M. GOBBETTI qui passera dans le pro-
chain numéro.
;,'ri-..J
Les avantages exceptionnels de
l'Elevage à Cuba
Lettre de M. AUG. PEDROSO
Ces jours-ci, nous avons été appelés à exami-
ner un projet de mise en valeur de certaine pro-
priété à Cuba; bien entendu, nous n'eûmes rien
de plus pressé que de consulter M. PEDROSO,
notre informateur habituel pour tout ce qui con-
cerne cette île. Il trouva, d'ailleurs, le projet
mal conçu et fantaisiste, sauf la partie concer-
nant l'élevage ; c'est à cette occasion que nous
avons reçu la lettre dont nous extrayons ces lignes :
«. L'élevage est pratiqué en ce moment
avec grand succès, à Cuba. Depuis la guerre,
de grandes fortunes ont été gagnées par
l'élevage des bestiaux, ou bien encore en
achetant à l'étranger des animaux maigres,
— qui ne payent qu'un droit nominal de 5 fr.
par tête, — pour les revendre à la boucherie,
une fois engraissés.
» Avant la guerre, il y avait plus de 2 mil-
lions de têtes de bestiaux à Cuba ; il n'en
restait plus que 50.000 après la guerre, les
armées combattantes ayant détruit les trou-
peaux. Aujourd'hui, on compte environ un
million de têtes, mais c'est insuffisant. »
Imprimerie J. B. ACHARD, 10, rue de Flandre, Dreux. Le Gérant J.-B. ACHARD.
sulaire » du Piémont (Supplément n° 398, du
« Moniteur Off. du Commerce », 1904), où il
est question de la lutte contre les mauvaises
herbes dans les rizières. Ce document, — qui
se rattache utilement à la note sur le Riz en
Italie publiée dans votre n° 42, —dit en subs-
tance :
a Les propriétaires, pour remédier à l'aug-
mentation de dépenses créée par l'élévation
des salaires, cherchent un moyen de rendre
moins coûteuse l'extraction des mauvaises
herbes ; ils viennent d'expérimenter un rou-
leau trainé par un cheval, que l'on promène
dans les rizières; ce rouleau couche le riz et
les mauvaises herbes ; mais les tiges du riz
étant flexibles se relèvent, tandis que celles
des mauvaises herbes étant rigides, se bri-
sent et meurent : on ne connaîtra qu'en
octobre prochain le résultat de ces essais.
» Le Professeur FARNETI, de Pavie, et l'in-
génieur ANELLI pensent que l'invasion des
mauvaises herbes est causée par les eaux
d'irrigation qui en répandent les graines ;
aussi a-t-on mis à l'embouchure des rigoles
des filtres spéciaux qui, parait-il, ont donné
de bons résultats. »
Je ne sais quelle peut être l'influence du
passage du rouleau dans ces conditions, et
si les résultats pratiques répondent à la
théorie. Dans nos régions il est d'usage, dans
la grande culture, de rouler les blés alors
qu'ils ont déjà atteint une certaine hauteur ;
c'est un,procédé cultural qui a surtout pour
effet de rechausser les plantes après l'hiver,
mais je ne crois pas qu'on ait jamais songé à
supputer sa valeur pour la destruction des
mauvaises herbes.
Les moyens usités dans nos contrées pour
lutter contre elles sont peu nombreux, et
s'adressent tous à la plusrépandue: la sanve,
ou moutarde blanche (Sinapis arvensis). Il
existe un procédé mécanique qui consiste à
promener sur les champs une sorte de peigne
rotatif, à dents serrées. Les feuilles et les tiges
des céréales glissent entre les dents tandis
que les tiges des crucifères, arrêtées par les
feuilles, sont arrachées de terre. Le deuxiè-
me procédé, qui tend à se généraliser, con-
siste dans l'emploi de solutions diulées de
divers sels métalliques (sulfates de fer et
de cuivre) ; ces produits, employés à la dose
voulue, sont inoffensifs pour les céréales alors
qu'ils détruisent complètement ou presque
complètement certaines mauvaises herbes.
Quant à la thèse de MM. F ARNETI et
ANELLI au sujet de la diffusion des graines
par les eaux d'irrigation, je ne sais si elle
est juste pour l'Italie mais elle est courante
aux Etats-Unis, dans les districts rizicoles.
Ceux de vos lecteurs que la question intéresse
pourront d'ailleurs se reporter utilement
à l'opuscule Rice publié par le Professeur
STUBBS en 1900 et dont une nouvelle édition
(1904) a été signalée dans le n° 42 du « J. d A.
T. » (Bulletin bibliographique, § 712) ; il y est
longuement question des plantes nuisibles au
riz, du mode de propagation de chacune et
des moyens de s'y opposer, lorsque ces
moyens existent. F. MAIN
*
* *
, N. D. L R. — Au moment de mettre en
pages, nous recevons sur la même question une
lettre de M. GOBBETTI qui passera dans le pro-
chain numéro.
;,'ri-..J
Les avantages exceptionnels de
l'Elevage à Cuba
Lettre de M. AUG. PEDROSO
Ces jours-ci, nous avons été appelés à exami-
ner un projet de mise en valeur de certaine pro-
priété à Cuba; bien entendu, nous n'eûmes rien
de plus pressé que de consulter M. PEDROSO,
notre informateur habituel pour tout ce qui con-
cerne cette île. Il trouva, d'ailleurs, le projet
mal conçu et fantaisiste, sauf la partie concer-
nant l'élevage ; c'est à cette occasion que nous
avons reçu la lettre dont nous extrayons ces lignes :
«. L'élevage est pratiqué en ce moment
avec grand succès, à Cuba. Depuis la guerre,
de grandes fortunes ont été gagnées par
l'élevage des bestiaux, ou bien encore en
achetant à l'étranger des animaux maigres,
— qui ne payent qu'un droit nominal de 5 fr.
par tête, — pour les revendre à la boucherie,
une fois engraissés.
» Avant la guerre, il y avait plus de 2 mil-
lions de têtes de bestiaux à Cuba ; il n'en
restait plus que 50.000 après la guerre, les
armées combattantes ayant détruit les trou-
peaux. Aujourd'hui, on compte environ un
million de têtes, mais c'est insuffisant. »
Imprimerie J. B. ACHARD, 10, rue de Flandre, Dreux. Le Gérant J.-B. ACHARD.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 32/38
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6426443q/f32.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6426443q/f32.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6426443q/f32.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6426443q
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6426443q