Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1905-01-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 janvier 1905 31 janvier 1905
Description : 1905/01/31 (A5,N43). 1905/01/31 (A5,N43).
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Identifiant : ark:/12148/bpt6k64264429
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
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- PARTIE COMMERCIALE (Cours, Statistiques, Débouchés, etc.)
- ACTUALITÉS (Correspondances, Informations, Extraits, etc.)
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE (Sur papier blanc)
- Livres nouveaux § 718-757: Afrique centrale, Nyassaland, San Thomé, Cameroun, Soudan, Egypte, Brésil, Pérou, Antilles, Panama, Etats-Unis, Indes, Indes Néerlandaises, Victoria. - Café, Riz, Oranges et Citrons, Caroubes, Ananas, Melon, Canne, Sorgho à sucre, Coton et autres Textiles, Caoutchouc, Tabac, Résine agar, Cowpea. - Questions d'élevage: Tsé tsé et autres ennemis, Fièvre du Texas, Epizooties diverses, Fourrages, Boeuf, Buffle, Cheval, Animaux africains non domestiqués. - Manuels: Produits alimentaires de Java, Botanique tropicale, Biologie florale des pays chauds, Agriculture égyptienne. - Arboriculture fruitière. - Entomologie agricole des pays chauds. - Sauterelles. - Statistique mondiale des graines oléagineuses. - Sucrerie de canne et de sorgho.
- FIGURE
24 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 43 — JANV. 10n5
de la Martinique viennent d'arriver récemment,
fait rare, provenant de ce que depuis l'éruption
du Mont Pelé les fonds de la mer ont été soule-
vés, en plusieurs points et que des usines qui
chargeaient près du rivage sont obligées mainte-
nant de porter les sucres au large, au prix de
grandes difficultés.
Il n'y a plus que deux rades de chargement :
la Trinité et Fort-de-France. Plusieurs usiniers
du nord de l'île parlent d'acheminer leur pro-
duction sur Fort-de-France par terre et l'on
va même essayer de le faire par automobiles.
Un député de la Guadeloupe, M. GÉRAULT
RICHARD, vient de déposer une proposition de
loi sur l'entrée en franchise de la mélasse des
colonies françaises destinée à tous les usages
industriels et agricoles aussi bien qu'à la distille-
rie. La commission des douanes l'a examinée le
22 novembre et a émis un avis favorable. Cette
réforme aura une répercussion sur la rhumme-
rie.
La mévente des rhums vient surtout de la
pléthore de matière première. Les usines sont
obligées de distiller quand même ou de jeter leur
mélasse à la mer. L'acheminement sur la métro-
pole de ce sous-produit du sucre dégagera le
marché des rhums et profitera au consommateur
métropolitain.
La question du transport est le seul obstacle,
et n'est pas encore résolue (i). Un seul marché
de 2.000 tonnes a été conclu en France, avec
une usine de la Guadeloupe.
Pour en revenir au sucre, les marchés à livrer
ont été faits en général à prime sur la cote du
sucre de betterave à l'arrivée des chargements.
Les lots invendus trouvent des acheteurs très
réservés et ne peuvent intéresser actuellement
qu'à une déprime de 2 fr. environ. Il est probable
que Les vendeurs, très confiants dans la hausse,
attendront l'arrivée de leurs sucres pour vendre.
Réunion. - Au 30 septembre on avait expédié
le solde de l'ancienne campagne qui se monte à
42.947 tonnes.
La nouvelle campagne a commencé et les ex-
péditions sont en diminution de 30 sur les
expéditions de la campagne précédente à pareille
époque. La production 1904-1905 sera, estime-t-
on, de 25.000 tonnes à peine.
Les maisons arabes de St-Denis ont fait leurs
achats pour Bombay au prix de 36 à 37 fr. les
100 kilos.
(1) Cependant les Antilles anglaises exportent bien de la
mélasse en Angleterre et au Canada ! Nous allons faire une
enquête sur le procédé employé -.. d. 1. R.
En France les arrivages se suivent et les su-
cres se vendent principalement à la raffinerie de
Marseille qui paye en moyenne 36 fr. les 88°.
Cette colonie tend progressivrement à la cen-
tralisation des usines. Les établissement de Ker-
veguen, du Gol, de Fiague, sont sur le point
d'être groupés en une seule exploitation.
Comores. — Les arrivages ont commencé à
Nantes et à Marseille et ont trouvé les prix de
36 fr. 25 et 35 fr. les 88°, suivant les ports.
Le dernier cyclone a beaucoup éprouvé les
planteurs qui souffrent toujours de la difficulté
de leurs communications avec Madagascar et la
France. Le Gouvernement de Madagascar, très
occupé de la grande île, sacrifie des dépendances
bien intéressantes pourtant.
Maur ics. — On semble craindre que la pro-
duction n'atteigne pas 140.000 tonnes. Elle était
l'année dernière, de 216.000 tonnes.
Le « Cernéen » dit qu'un supplément de 3.000
arpents de canne va être cultivé par de petits
planteurs indiens séduits par la hausse du su-
cre.
Cuba(i). — D'après WILLETT & GRAY, la con-
sommation du IER janvier au 21 décembre a été :
1904 1903
37.720 t. 32.970 t.
et l'exportation, pendant la même période :
1904 1903
917.533 t. 719.731 t.
Les cannes ont une belle apparence et les
planteurs partagent leurs soins entre les prépara-
tifs de la fabrication, qui se fera plus tôt que de
coutume, et l'entretien des champs. On prévoit
l'augmentation de la surface cultivée, en raison
de l'amélioration des prix. Cependant de récentes
dépêches annonçaient de fortes pluies qui
pourraient compromettre l'importance de la ré-
colte.
M. GUMA maintient que l'industrie cubaine
est outillée pour fabriquer 1.400.000 tonnes, si le
temps le permet. Les vendeurs sont peu pressés
de vendre ; les Etats-Unis n'ont traité avec les
planteurs, à livrer, que 400.000 tonnes envi-
ron.
On dit que les cannes sur pied sont suscepti-
bles de produire 1. 5 00 000 tonnes de sucre, mais
il faudrait être assuré d'un parfait outillage,
d'une température idéale, et d'une mam-d'œuvrc
suffisante.
(1) On 1 1 .; -. sur la situation et 1( s [rofcré
de la sucrerie à Cu 14, £ 8, ['J.30, 32,3
ct 41. - N. d. I. H.
de la Martinique viennent d'arriver récemment,
fait rare, provenant de ce que depuis l'éruption
du Mont Pelé les fonds de la mer ont été soule-
vés, en plusieurs points et que des usines qui
chargeaient près du rivage sont obligées mainte-
nant de porter les sucres au large, au prix de
grandes difficultés.
Il n'y a plus que deux rades de chargement :
la Trinité et Fort-de-France. Plusieurs usiniers
du nord de l'île parlent d'acheminer leur pro-
duction sur Fort-de-France par terre et l'on
va même essayer de le faire par automobiles.
Un député de la Guadeloupe, M. GÉRAULT
RICHARD, vient de déposer une proposition de
loi sur l'entrée en franchise de la mélasse des
colonies françaises destinée à tous les usages
industriels et agricoles aussi bien qu'à la distille-
rie. La commission des douanes l'a examinée le
22 novembre et a émis un avis favorable. Cette
réforme aura une répercussion sur la rhumme-
rie.
La mévente des rhums vient surtout de la
pléthore de matière première. Les usines sont
obligées de distiller quand même ou de jeter leur
mélasse à la mer. L'acheminement sur la métro-
pole de ce sous-produit du sucre dégagera le
marché des rhums et profitera au consommateur
métropolitain.
La question du transport est le seul obstacle,
et n'est pas encore résolue (i). Un seul marché
de 2.000 tonnes a été conclu en France, avec
une usine de la Guadeloupe.
Pour en revenir au sucre, les marchés à livrer
ont été faits en général à prime sur la cote du
sucre de betterave à l'arrivée des chargements.
Les lots invendus trouvent des acheteurs très
réservés et ne peuvent intéresser actuellement
qu'à une déprime de 2 fr. environ. Il est probable
que Les vendeurs, très confiants dans la hausse,
attendront l'arrivée de leurs sucres pour vendre.
Réunion. - Au 30 septembre on avait expédié
le solde de l'ancienne campagne qui se monte à
42.947 tonnes.
La nouvelle campagne a commencé et les ex-
péditions sont en diminution de 30 sur les
expéditions de la campagne précédente à pareille
époque. La production 1904-1905 sera, estime-t-
on, de 25.000 tonnes à peine.
Les maisons arabes de St-Denis ont fait leurs
achats pour Bombay au prix de 36 à 37 fr. les
100 kilos.
(1) Cependant les Antilles anglaises exportent bien de la
mélasse en Angleterre et au Canada ! Nous allons faire une
enquête sur le procédé employé -.. d. 1. R.
En France les arrivages se suivent et les su-
cres se vendent principalement à la raffinerie de
Marseille qui paye en moyenne 36 fr. les 88°.
Cette colonie tend progressivrement à la cen-
tralisation des usines. Les établissement de Ker-
veguen, du Gol, de Fiague, sont sur le point
d'être groupés en une seule exploitation.
Comores. — Les arrivages ont commencé à
Nantes et à Marseille et ont trouvé les prix de
36 fr. 25 et 35 fr. les 88°, suivant les ports.
Le dernier cyclone a beaucoup éprouvé les
planteurs qui souffrent toujours de la difficulté
de leurs communications avec Madagascar et la
France. Le Gouvernement de Madagascar, très
occupé de la grande île, sacrifie des dépendances
bien intéressantes pourtant.
Maur ics. — On semble craindre que la pro-
duction n'atteigne pas 140.000 tonnes. Elle était
l'année dernière, de 216.000 tonnes.
Le « Cernéen » dit qu'un supplément de 3.000
arpents de canne va être cultivé par de petits
planteurs indiens séduits par la hausse du su-
cre.
Cuba(i). — D'après WILLETT & GRAY, la con-
sommation du IER janvier au 21 décembre a été :
1904 1903
37.720 t. 32.970 t.
et l'exportation, pendant la même période :
1904 1903
917.533 t. 719.731 t.
Les cannes ont une belle apparence et les
planteurs partagent leurs soins entre les prépara-
tifs de la fabrication, qui se fera plus tôt que de
coutume, et l'entretien des champs. On prévoit
l'augmentation de la surface cultivée, en raison
de l'amélioration des prix. Cependant de récentes
dépêches annonçaient de fortes pluies qui
pourraient compromettre l'importance de la ré-
colte.
M. GUMA maintient que l'industrie cubaine
est outillée pour fabriquer 1.400.000 tonnes, si le
temps le permet. Les vendeurs sont peu pressés
de vendre ; les Etats-Unis n'ont traité avec les
planteurs, à livrer, que 400.000 tonnes envi-
ron.
On dit que les cannes sur pied sont suscepti-
bles de produire 1. 5 00 000 tonnes de sucre, mais
il faudrait être assuré d'un parfait outillage,
d'une température idéale, et d'une mam-d'œuvrc
suffisante.
(1) On 1 1 .; -. sur la situation et 1( s [rofcré
de la sucrerie à Cu 14, £ 8, ['J.30, 32,3
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