Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1905-02-28
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 28 février 1905 28 février 1905
Description : 1905/02/28 (A5,N44). 1905/02/28 (A5,N44).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6426443q
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
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- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
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- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- Livres nouveaux: § 756=784
- FIGURES
1 No 44 — FÉVR. 1905 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 47
Kickxia une forme allongée : des saucis-
sons de 1 à 2 pouces de diamètre et longs de
1 à 2 pieds.
13. — Le caoutchouc préparé de cette
façon se couvre, à l'air, rapidement d'une
couche d'oxydation brun-foncé. Le mieux
est de le couper alors en morceaux de 1 à 2
pouces de long, qu'on soumet à une dessica-
tion lente, à l'ombre. La dessication ne doit
pas se faire, en effet, ni au feu ni au soleil,
car le caoutchouc séché trop rapidement
s'oxyde jusque dans ses couches internes et
perd ainsi beaucoup de sa valeur.
14. — Pour avoir un produit d'exportation
de première qualité, les masses de caout-
chouc, accumulées dans les factoreries, de-
vront être conservées dans des bâtiments
spéciaux, où la dessiccation puisse continuer
toujours à l'ombre. Après de longs essais,
on a reconnu que les meilleurs maga-
sins-séchoirs sont ceux faits en brancha-
ges entrelacés ; comme pour une construc-
tion en torchis, mais sans le crépi, pour que
l'air puisse circuler librement à travers les
parois. A l'intérieur on établit des rayonnages
de 2 mètres de large, également en lattis de
branches ou en bambou, sur lesquels on
étale le caoutchouc en couche de 5 à 10 cm.
au maximum.
Afin de se mettre à l'abri des vols, on
aura soin de laisser un espace suffisant en-
tre les parois et les rayons, de sorte qu'on
ne puisse pas y atteindre du dehors.
15. — Le caoutchouc prêt à exporter, pré-
sente à l'extérieur une faible couche d'oxyda-
tion brun-foncé ; au dessous, il est blanc ;
il est absolument sec, de grain très fin et
exempt de toutes impuretés telles que bois,
écorce, fragment de feuilles, sable, etc. S'il
se rencontre des endroits poisseux, c'est que,
pendant la coagulation sur le feu, le caout-
chouc se sera attaché à la paroi du pot ; ou
bien il aura été séché au soleil ou au feu ; ou -
bien encore, — le cas est fréquent, — il
aura été sophistiqué par quelque latex étran-
ger, notamment celui de Kickxia africana.
16. — Le caoutchouc provenant du sud du
Cameroun et obtenu d'après les indications
données ci-dessus, rivalise avec les meil-
leures sortes du Congo, ainsi que feu M.
ROB. HENRIQUES, de Berlin, l'a établi sur des
échantillons. Le marché a contresigné ce ju-
gement, en ce qui concerne notamment les
bonnes qualités de la Société « Sud Kame-
run. »
D'après VON STEIN.
Statistique mondiale du Cacao
Production et consommation, de 1894 à 1903 inclus.
D'après l'enquête du « Gordian m.
Les tableaux que nous publions aujour-
d'hui, sont certainement les plus complets
qui aient jamais été dressés pour l'article
cacao. Nous les empruntons au « Gordian »
du 5 décèmbre 1904.
Cette excellente revue, publiée en allemand
à Hambourg, est l'organe technique de la
chocolaterie et du commerce des cacaos. En
juin 1904, le consulat général d'Allemagne
dans la République de l'Equateur, deman-
dait au « Gordian » de le renseigner sur la
production et la consommation du cacao
dans le monde ; la Rédaction en prit prétexte
pour engager une enquête auprès des con-
suls allemands dans les autres pays ; elle y
ajouta ses propres matériaux, dont on peut
deviner la richesse, et c'est ainsi que les
tableaux ci-après ont pu être établis. Il faut
en rendre hommage sans réserves, et à notre
vaillant confrère de Hambourg et à l'admi-
rable corps consulaire allemand. Quiconque
a jamais essayé de mettre sur pieds quelques
chiffres tant soit peu sérieux, reconnaîtra le
travail énorme de comparaisons, d'unifica-
tions, de calculs et de contrôles de toutes
sortes que représentent ces quatre modestes
tableaux.
Quelques explications et avertissements ne
seront pas de trop, pour mettre nos lecteurs
à même d'interpréter les chiffres du t Gor-
Kickxia une forme allongée : des saucis-
sons de 1 à 2 pouces de diamètre et longs de
1 à 2 pieds.
13. — Le caoutchouc préparé de cette
façon se couvre, à l'air, rapidement d'une
couche d'oxydation brun-foncé. Le mieux
est de le couper alors en morceaux de 1 à 2
pouces de long, qu'on soumet à une dessica-
tion lente, à l'ombre. La dessication ne doit
pas se faire, en effet, ni au feu ni au soleil,
car le caoutchouc séché trop rapidement
s'oxyde jusque dans ses couches internes et
perd ainsi beaucoup de sa valeur.
14. — Pour avoir un produit d'exportation
de première qualité, les masses de caout-
chouc, accumulées dans les factoreries, de-
vront être conservées dans des bâtiments
spéciaux, où la dessiccation puisse continuer
toujours à l'ombre. Après de longs essais,
on a reconnu que les meilleurs maga-
sins-séchoirs sont ceux faits en brancha-
ges entrelacés ; comme pour une construc-
tion en torchis, mais sans le crépi, pour que
l'air puisse circuler librement à travers les
parois. A l'intérieur on établit des rayonnages
de 2 mètres de large, également en lattis de
branches ou en bambou, sur lesquels on
étale le caoutchouc en couche de 5 à 10 cm.
au maximum.
Afin de se mettre à l'abri des vols, on
aura soin de laisser un espace suffisant en-
tre les parois et les rayons, de sorte qu'on
ne puisse pas y atteindre du dehors.
15. — Le caoutchouc prêt à exporter, pré-
sente à l'extérieur une faible couche d'oxyda-
tion brun-foncé ; au dessous, il est blanc ;
il est absolument sec, de grain très fin et
exempt de toutes impuretés telles que bois,
écorce, fragment de feuilles, sable, etc. S'il
se rencontre des endroits poisseux, c'est que,
pendant la coagulation sur le feu, le caout-
chouc se sera attaché à la paroi du pot ; ou
bien il aura été séché au soleil ou au feu ; ou -
bien encore, — le cas est fréquent, — il
aura été sophistiqué par quelque latex étran-
ger, notamment celui de Kickxia africana.
16. — Le caoutchouc provenant du sud du
Cameroun et obtenu d'après les indications
données ci-dessus, rivalise avec les meil-
leures sortes du Congo, ainsi que feu M.
ROB. HENRIQUES, de Berlin, l'a établi sur des
échantillons. Le marché a contresigné ce ju-
gement, en ce qui concerne notamment les
bonnes qualités de la Société « Sud Kame-
run. »
D'après VON STEIN.
Statistique mondiale du Cacao
Production et consommation, de 1894 à 1903 inclus.
D'après l'enquête du « Gordian m.
Les tableaux que nous publions aujour-
d'hui, sont certainement les plus complets
qui aient jamais été dressés pour l'article
cacao. Nous les empruntons au « Gordian »
du 5 décèmbre 1904.
Cette excellente revue, publiée en allemand
à Hambourg, est l'organe technique de la
chocolaterie et du commerce des cacaos. En
juin 1904, le consulat général d'Allemagne
dans la République de l'Equateur, deman-
dait au « Gordian » de le renseigner sur la
production et la consommation du cacao
dans le monde ; la Rédaction en prit prétexte
pour engager une enquête auprès des con-
suls allemands dans les autres pays ; elle y
ajouta ses propres matériaux, dont on peut
deviner la richesse, et c'est ainsi que les
tableaux ci-après ont pu être établis. Il faut
en rendre hommage sans réserves, et à notre
vaillant confrère de Hambourg et à l'admi-
rable corps consulaire allemand. Quiconque
a jamais essayé de mettre sur pieds quelques
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tions, de calculs et de contrôles de toutes
sortes que représentent ces quatre modestes
tableaux.
Quelques explications et avertissements ne
seront pas de trop, pour mettre nos lecteurs
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