Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1920-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 janvier 1920 01 janvier 1920
Description : 1920/01/01 (A4,N28,T5)-1920/02/28. 1920/01/01 (A4,N28,T5)-1920/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64255927
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
ÉTAT ACTUEL DE LA PRODUCTION DU CAMPHRE 103
des forêts n'était pas tel qu'on le disait (1) ou qu'on extrait du
camphre des feuilles, car nous écartons l'hypothèse de la
fabrication dans l'archipel de camphre de synthèse qu'on ven-
drait comme camphre naturel.
Quant au camphre produit en Chine, également par abatage
de l'arbre, son exportation était tombée de 25.789 piculs
(1.547.340 kilogr.) en 1907, année de prix élevés, à 3.363piculs
(201.780 kilogr.) en 1911, année de prix normaux.
Cette exploitation, par abatage des arbres et traitement du
bois, ne peut se pratiquer qu'en Extrême-Orient, seule région
du monde où l'on trouve des forêts anciennes de cette essence.
Dans les autres contrées tropicales et subtropicales, dans les- »
quelles le camphrier a été introduit, on ne peut songer si on le
cultive, qu'à distiller les feuilles et les jeunes rameaux. Sur ce
sujet, comme nous l'avons dit, le Japon ne peut nous fournir
aucun autre renseignement qu'une affirmation : le rendement
n'est pas intéressant. C'est donc ailleurs que nous irons cher-
cher les données utiles : auprès des agronomes britanniques et
nord-américains en particulier.
C'est surtout dans l'hémisphère boréal que le camphrier a
été introduit ; il y a prospéré dans les situations convenables
comprises entre les latitudes de 10° et 40°. Mais il a également
réussi dans l'hémisphère austral. Pour donner un aperçu des
pays très divers où on le trouve actuellement nous citerons le
Tonkin, le Haut-Burma, l'Assam, les Etats fédérés Malais, Cey-
lan, Maurice, Madagascar, l'Afrique du Sud, l'ancien Est afri- ¡-
cain allemand, la Gold Coast, la Guinée française, l'Algérie,
(1) L'épuisement devrait même être plus rapide que ne le laisserait sup-
poser la production du camphre. En effet une revue de Tokyo (The
Yakugyo Shuho) de novembre 1919 a signalé que la décroissance de la pro-
duction de Formose depuis 1916 est due surtout à l'élévation du prix des
bois. Les propriétaires de camphriers ont plus d'intérêt à les vendre pour
leur bois que pour la distillation du camphre. On sait qu'au Japon, en Chine
et même au Tonkin le bois de camphrier est recherché pour la fabrication
de boîtes et de coffrets.
des forêts n'était pas tel qu'on le disait (1) ou qu'on extrait du
camphre des feuilles, car nous écartons l'hypothèse de la
fabrication dans l'archipel de camphre de synthèse qu'on ven-
drait comme camphre naturel.
Quant au camphre produit en Chine, également par abatage
de l'arbre, son exportation était tombée de 25.789 piculs
(1.547.340 kilogr.) en 1907, année de prix élevés, à 3.363piculs
(201.780 kilogr.) en 1911, année de prix normaux.
Cette exploitation, par abatage des arbres et traitement du
bois, ne peut se pratiquer qu'en Extrême-Orient, seule région
du monde où l'on trouve des forêts anciennes de cette essence.
Dans les autres contrées tropicales et subtropicales, dans les- »
quelles le camphrier a été introduit, on ne peut songer si on le
cultive, qu'à distiller les feuilles et les jeunes rameaux. Sur ce
sujet, comme nous l'avons dit, le Japon ne peut nous fournir
aucun autre renseignement qu'une affirmation : le rendement
n'est pas intéressant. C'est donc ailleurs que nous irons cher-
cher les données utiles : auprès des agronomes britanniques et
nord-américains en particulier.
C'est surtout dans l'hémisphère boréal que le camphrier a
été introduit ; il y a prospéré dans les situations convenables
comprises entre les latitudes de 10° et 40°. Mais il a également
réussi dans l'hémisphère austral. Pour donner un aperçu des
pays très divers où on le trouve actuellement nous citerons le
Tonkin, le Haut-Burma, l'Assam, les Etats fédérés Malais, Cey-
lan, Maurice, Madagascar, l'Afrique du Sud, l'ancien Est afri- ¡-
cain allemand, la Gold Coast, la Guinée française, l'Algérie,
(1) L'épuisement devrait même être plus rapide que ne le laisserait sup-
poser la production du camphre. En effet une revue de Tokyo (The
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duction de Formose depuis 1916 est due surtout à l'élévation du prix des
bois. Les propriétaires de camphriers ont plus d'intérêt à les vendre pour
leur bois que pour la distillation du camphre. On sait qu'au Japon, en Chine
et même au Tonkin le bois de camphrier est recherché pour la fabrication
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