Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
CONTRIBUTION A L'ÉTUDE DES CITRONNELLES il
tenant, que la presque totalité des plantations sont entre les mains des indigènes (1) souvent aisés, il est vrai, mais ne dési- rant nullement un surcroît de bénéfice s'il faut le payer par un peu de travail supplémentaire et surtout par une innovation quelconque.
Cette nonchalance, des planteurs, dopiine toute la question de la citronnelle à Ceylan.
Fig. 1. — Sud de l'Ile de Ceylan.
Les indigènes sont, en outre, le plus souvent ignorants, aussi le Département de l'agriculture a-t-il reconnu la nécessité de seconder tout particulièrement les efforts des planteurs cingha- lais.
C'est à M. le Dr Lyne, Directeur des jardins botaniques de Péradéniya, qu'est dû, en grande partie, l'initiative de ce mouvement ; nous sommes certain que sa sollicitude aura les plus peureux effets sur la culture de la citronnelle. Depuis plu- sieurs années déjà, M. Kelway Bamber à Péradéniya et M. Jowitt
(1) Autrefois les Européens s'intéressaient à cette culture, mais, au moment de la baisse des prix après 1907, ils se sont portés vers des cultures plus rémunératrices à l'époque et particulièrement vers l'Hévéa.
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