Titre : L'Agriculture pratique des pays chauds : bulletin du Jardin colonial et des jardins d'essai des colonies françaises
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : France. Inspection générale de l'agriculture coloniale. Auteur du texte
Éditeur : A. Challamel (Paris)
Éditeur : Société d'éditions géographiques, maritimes et colonialesSociété d'éditions géographiques, maritimes et coloniales (Paris)
Date d'édition : 1913-05-01
Contributeur : Perrier, Edmond (1844-1921). Directeur de publication
Contributeur : Wery, Georges Eugène (1861-1936). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34427633b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 14345 Nombre total de vues : 14345
Description : 01 mai 1913 01 mai 1913
Description : 1913/05/01 (A13,N122)-1913/05/31. 1913/05/01 (A13,N122)-1913/05/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64240496
Source : CIRAD, 2012-231834
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
398 ÉTUDES ET MÉMOIRES
neutralisation complète devra toujours s'opérer à l'aide de la craie.
Pour procéder à la neutralisation du jus, le planteur délaie préala-:
blement sa craie dans de l'eau jusqu'à consistance de crème. Il
verse alors celle-ci par petite quantité dans la chaudière remplie de
jus chaud jusqu'au 2/3 environ de sa hauteur, en ayant soin d'agiter
constamment le liquide. Il se produit alors une forte effervescence
et le jus est neutralisé petit à petit, tout en agitant constamment
jusqu'à ce que celle-ci soit terminée.
: L'absence de toute effervescence, après les additions partielles de
chaux, indique la neutralisation complète du jus. Il se peut, cepen-
dant, que malgré l'addition d'un excès de craie, le jus présente
toujours une réaction acide. Cela est dû à la présence de phosphate"
de fer. On a calculé qu'il faut en moyenne cinq parties de chaux
pour neutraliser sept parties d'acide citrique.
Les quantités de craie ajoutées, sont reconnues suffisantes, lors-
qu'en mêlant à une petite quantité de liquide retiré des cuves et
chauffé pour l'expérience, quelques gouttes de jus de citron frais, il
ne se produit qu'une effervescence très minime. Si, au contraire, il
se produit une effervescence nettement marquée, il faut en déduire
que la quantité de craie nécessaire a été dépassée ; on ramènera
alors le liquide à une neutralisation parfaite, en y ajoutant, petit à
petit, du jus de citron jusqu'à ce qu'à la dernière prise d'essai , il ne
se manifeste plus d'effervescence marquée.
En fin d'opération, il ne doit pas rester une tro^forte proportion
de chaux en excès, car si du fait de laisser de l'acide citrique en
liberté cela se traduit par une perte pour le planteur, par contre,
d'avoir laissé une trop forte proportion de chaux en liberté, ce peut
être la. source d'ennuis pour le manufacturier, producteur d'acide
citrique, lequel doit employer plus d'acide sulfurique. Aussi les
acheteurs de citrate de chaux conviennent-ils de faire une diminu-
tion sur le prix d'achat, toutes les fois que le citrate de chaux dose
plus de 2 ° 0 de chaux à l'état libre.
L'opération de la neutralisation, se fait à une température voisine
du point d'ébullition, mais il ne faut pas que le liquide bouille dans
la cuve. Cette température élevée est nécessaire, car elle facilite
la cristallisation, et le dépôt du citrate obtenu se produit rapidement.
Enfin la chaleur est indispensable pour l'élimination des impuretés
au moment de la neutralisation du jus, et la couleur blanche du
produit à obtenir, en est une des conséquences.
neutralisation complète devra toujours s'opérer à l'aide de la craie.
Pour procéder à la neutralisation du jus, le planteur délaie préala-:
blement sa craie dans de l'eau jusqu'à consistance de crème. Il
verse alors celle-ci par petite quantité dans la chaudière remplie de
jus chaud jusqu'au 2/3 environ de sa hauteur, en ayant soin d'agiter
constamment le liquide. Il se produit alors une forte effervescence
et le jus est neutralisé petit à petit, tout en agitant constamment
jusqu'à ce que celle-ci soit terminée.
: L'absence de toute effervescence, après les additions partielles de
chaux, indique la neutralisation complète du jus. Il se peut, cepen-
dant, que malgré l'addition d'un excès de craie, le jus présente
toujours une réaction acide. Cela est dû à la présence de phosphate"
de fer. On a calculé qu'il faut en moyenne cinq parties de chaux
pour neutraliser sept parties d'acide citrique.
Les quantités de craie ajoutées, sont reconnues suffisantes, lors-
qu'en mêlant à une petite quantité de liquide retiré des cuves et
chauffé pour l'expérience, quelques gouttes de jus de citron frais, il
ne se produit qu'une effervescence très minime. Si, au contraire, il
se produit une effervescence nettement marquée, il faut en déduire
que la quantité de craie nécessaire a été dépassée ; on ramènera
alors le liquide à une neutralisation parfaite, en y ajoutant, petit à
petit, du jus de citron jusqu'à ce qu'à la dernière prise d'essai , il ne
se manifeste plus d'effervescence marquée.
En fin d'opération, il ne doit pas rester une tro^forte proportion
de chaux en excès, car si du fait de laisser de l'acide citrique en
liberté cela se traduit par une perte pour le planteur, par contre,
d'avoir laissé une trop forte proportion de chaux en liberté, ce peut
être la. source d'ennuis pour le manufacturier, producteur d'acide
citrique, lequel doit employer plus d'acide sulfurique. Aussi les
acheteurs de citrate de chaux conviennent-ils de faire une diminu-
tion sur le prix d'achat, toutes les fois que le citrate de chaux dose
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L'opération de la neutralisation, se fait à une température voisine
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