Titre : L'Agriculture pratique des pays chauds : bulletin du Jardin colonial et des jardins d'essai des colonies françaises
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : France. Inspection générale de l'agriculture coloniale. Auteur du texte
Éditeur : A. Challamel (Paris)
Éditeur : Société d'éditions géographiques, maritimes et colonialesSociété d'éditions géographiques, maritimes et coloniales (Paris)
Date d'édition : 1913-04-01
Contributeur : Perrier, Edmond (1844-1921). Directeur de publication
Contributeur : Wery, Georges Eugène (1861-1936). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34427633b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 14345 Nombre total de vues : 14345
Description : 01 avril 1913 01 avril 1913
Description : 1913/04/01 (A13,N121)-1913/04/30. 1913/04/01 (A13,N121)-1913/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6424048s
Source : CIRAD, 2012-231834
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
LA PRODUCTION DU CHANVRE DE MANILLE
OU ABACA AUX PHILIPPINES
En 1911, il a été exporté de l'Archipel 165.189 tonnes, valant
83.612.141 francs, soit une diminution approximative de 5.060
tonnes, qui-a eu pour effet de réduire de 25 fr. 90 par tonne le prix
moyen de l'articl e.
Les Etats-Unis et le Royaume-Uni sont toujours les principaux
acheteurs d'Abaca, dont ils absorbent la presque totalité. -Quoique
arrivant en tête avec 38.385.732 fr. les Etats-Unis ont seulement
pris 66.279 tonnes contre 98.909 tonnes en 1910. Cette diminution
s'explique, et est compensée, par la recrudescence des achats de
Sisal mexicain, dont le prix de revient est sensiblement inférieur
à celui de l'Abaca.
Le Royaume-Uni, par contre, voit ses importations augmenter
de 6.853.222 fr. (35.022.741 fr. contre 28.169.518 fr. en 1910).
Sa part représente près de 90 p. ° 0 des achats totaux.
Le reste, soit 10.360.000 fr. environ, est pris par divers pays :
Belgique, Japon, Australie, Allemagne, etc.
La part de la France a doublé d'une année à l'autre (1275 tonnes
valant 539.155 fr. contre 617 tonnes valant 283.962 fr. en 1910).
Comme cela a déjà été signalé l'an dernier, nos industriels qui uti-
lisent beaucoup d'Abaca, mais le reçoivent en grande partie d'An-
gleterre, auraient intérêt à s'affranchir de l'intermédiaire anglais,
et à se grouper pour effectuer en commun, des achats directs à
Manille. Le prix de revient du produit serait ainsi dégrevé de la
commission prélevée par le consignataire à Liverpool et du fret de
rétour d'Angleterre en France.
(D'après M. Aymé Martin, Consul de France.)
OU ABACA AUX PHILIPPINES
En 1911, il a été exporté de l'Archipel 165.189 tonnes, valant
83.612.141 francs, soit une diminution approximative de 5.060
tonnes, qui-a eu pour effet de réduire de 25 fr. 90 par tonne le prix
moyen de l'articl e.
Les Etats-Unis et le Royaume-Uni sont toujours les principaux
acheteurs d'Abaca, dont ils absorbent la presque totalité. -Quoique
arrivant en tête avec 38.385.732 fr. les Etats-Unis ont seulement
pris 66.279 tonnes contre 98.909 tonnes en 1910. Cette diminution
s'explique, et est compensée, par la recrudescence des achats de
Sisal mexicain, dont le prix de revient est sensiblement inférieur
à celui de l'Abaca.
Le Royaume-Uni, par contre, voit ses importations augmenter
de 6.853.222 fr. (35.022.741 fr. contre 28.169.518 fr. en 1910).
Sa part représente près de 90 p. ° 0 des achats totaux.
Le reste, soit 10.360.000 fr. environ, est pris par divers pays :
Belgique, Japon, Australie, Allemagne, etc.
La part de la France a doublé d'une année à l'autre (1275 tonnes
valant 539.155 fr. contre 617 tonnes valant 283.962 fr. en 1910).
Comme cela a déjà été signalé l'an dernier, nos industriels qui uti-
lisent beaucoup d'Abaca, mais le reçoivent en grande partie d'An-
gleterre, auraient intérêt à s'affranchir de l'intermédiaire anglais,
et à se grouper pour effectuer en commun, des achats directs à
Manille. Le prix de revient du produit serait ainsi dégrevé de la
commission prélevée par le consignataire à Liverpool et du fret de
rétour d'Angleterre en France.
(D'après M. Aymé Martin, Consul de France.)
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