Titre : L'Agriculture pratique des pays chauds : bulletin du Jardin colonial et des jardins d'essai des colonies françaises
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : France. Inspection générale de l'agriculture coloniale. Auteur du texte
Éditeur : A. Challamel (Paris)
Éditeur : Société d'éditions géographiques, maritimes et colonialesSociété d'éditions géographiques, maritimes et coloniales (Paris)
Date d'édition : 1913-04-01
Contributeur : Perrier, Edmond (1844-1921). Directeur de publication
Contributeur : Wery, Georges Eugène (1861-1936). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34427633b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 14345 Nombre total de vues : 14345
Description : 01 avril 1913 01 avril 1913
Description : 1913/04/01 (A13,N121)-1913/04/30. 1913/04/01 (A13,N121)-1913/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6424048s
Source : CIRAD, 2012-231834
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
CULTURE DU CITRONNIER 323
Cependant, à la Dominique, le planteur peut s'éviter ces pulvéri-
sations en effectuant les semis de citronniers, en pépinière,, dans le
courant de décembre à janvier, ce qui fait apparaître les plants
pendant la période la plus sèche de l'année, défavorable au para-
site.
Il est nécessaire, de veiller constamment, au bon entretien de la
plantation, si l'on veut éviter l'invasion des parasites phanérogames,
nombreux dans les régions tropicales. Deux espèces de Loranthus 1.
connus vulgairement sous le nom de « gui » sont communs sur certains
arbres, à la Dominique. Les fruits sont consommés par les oiseaux
qui en sont friands ; les graines non digérées et gluantes sont dépo-
sées par eux au milieu de leurs déjections sur les branches des
citronniers, milieu favorable au développement rapide du parasite.
Là où le propriétaire veille au bon entretien de sa citronnerie, et
détruit ces Loranthus dès leur apparition, il peut s'en tirer à peu
de frais. Mais si ces parasites sont négligés, ils peuvent arriver à
causer la mort d'un grand nombre de citronniers en les épuisant
complètement. Aussi est-il recommandé de détruire toutes les
plantes, croissant dans le voisinage de la citronnerie, lorqu'elles sont
attaquées par les Loranthus.
Dans les terrains humides, la mousse, les lichens, les plantes
grimpantes, les orchidées, les bromélias épiphytes (Ananas sau-
vages) poussent sur le tronc et les branches principales des citron-
niers livrés à eux-mêmes, leur causant parfois un tort assez
grand. Le planteur n'a qu'à faire procéder à leur enlèvement
dès leur apparition. Les plantes épiphytes, à portée de la main,
peuvent être enlevées facilement. Pour celles qui se trouvent à une
certaine hauteur on se sert d'un instrument tranchant, sorte d'éche-
nilloir, monté à l'extrémité d'un manche. Quant aux mousses et
lichens, un brossage énergique les fait disparaître. Des expériences
ont démontré que l'on peut tuer la mousse et les lichens en badi-
geonnant les parties de la plante atteintes, soit avec une solution de
sulfate de cuivre à 50/0, soit avec une solution de sulfate de fer à
10 %, sans causer aucun dommage au citronnier.
Mais ces derniers parasites, ten général, ne se développent que
dans lés vieilles plantations, sur les arbres en voie de dépérissement.
1. Aux Philippines, le Loranthus secundiflorus cause de grands dégâts dans les
plantations de citronnier.
Cependant, à la Dominique, le planteur peut s'éviter ces pulvéri-
sations en effectuant les semis de citronniers, en pépinière,, dans le
courant de décembre à janvier, ce qui fait apparaître les plants
pendant la période la plus sèche de l'année, défavorable au para-
site.
Il est nécessaire, de veiller constamment, au bon entretien de la
plantation, si l'on veut éviter l'invasion des parasites phanérogames,
nombreux dans les régions tropicales. Deux espèces de Loranthus 1.
connus vulgairement sous le nom de « gui » sont communs sur certains
arbres, à la Dominique. Les fruits sont consommés par les oiseaux
qui en sont friands ; les graines non digérées et gluantes sont dépo-
sées par eux au milieu de leurs déjections sur les branches des
citronniers, milieu favorable au développement rapide du parasite.
Là où le propriétaire veille au bon entretien de sa citronnerie, et
détruit ces Loranthus dès leur apparition, il peut s'en tirer à peu
de frais. Mais si ces parasites sont négligés, ils peuvent arriver à
causer la mort d'un grand nombre de citronniers en les épuisant
complètement. Aussi est-il recommandé de détruire toutes les
plantes, croissant dans le voisinage de la citronnerie, lorqu'elles sont
attaquées par les Loranthus.
Dans les terrains humides, la mousse, les lichens, les plantes
grimpantes, les orchidées, les bromélias épiphytes (Ananas sau-
vages) poussent sur le tronc et les branches principales des citron-
niers livrés à eux-mêmes, leur causant parfois un tort assez
grand. Le planteur n'a qu'à faire procéder à leur enlèvement
dès leur apparition. Les plantes épiphytes, à portée de la main,
peuvent être enlevées facilement. Pour celles qui se trouvent à une
certaine hauteur on se sert d'un instrument tranchant, sorte d'éche-
nilloir, monté à l'extrémité d'un manche. Quant aux mousses et
lichens, un brossage énergique les fait disparaître. Des expériences
ont démontré que l'on peut tuer la mousse et les lichens en badi-
geonnant les parties de la plante atteintes, soit avec une solution de
sulfate de cuivre à 50/0, soit avec une solution de sulfate de fer à
10 %, sans causer aucun dommage au citronnier.
Mais ces derniers parasites, ten général, ne se développent que
dans lés vieilles plantations, sur les arbres en voie de dépérissement.
1. Aux Philippines, le Loranthus secundiflorus cause de grands dégâts dans les
plantations de citronnier.
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