Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
LE COTON EN ÉGYPTE
k * M. Papadopoulo, ancien élève de l'École supérieure d'agriculture F" coloniale, actuellement en Egypte, vient d'adresser quelques ren- t seignements sur le coton, paraissant de nature à intéresser les per- r sonnes qui s'occupent de cette culture.
- Il signale tout d'abord l'importance que prend, dans les planta- - tions, le coton « Sakellaridis », nouvelle variété égyptienne, obtenue il y a quatre ans, par une sélection de « l'Afifi ». :
L'examen du tableau, qui termine cette note, indique que cette variété, a commencé à prendre une grande importance, en vue du remplacement de « l'Afifi ».
Parmi ses qualités on peut citer : 1° Sa précocité, car elle mûrit 10 jours avant les autres variétés locales. De plus elle résiste bien au « ver du coton » qui depuis quelques années ravage les cultures égyptiennes. Cette particularité est à considérer pour les régions où les pluies automnales com- mencent trop tôt.
20 Sa grande résistance au sel marin.
- 31, La longueur des fibres qui atteint 36-44 millimètres et le dia- mètre qui atteint 16,25 millièmes de millimètre.
Leur couleur est blanche, quoiqu'on puisse rencontrer quelques fibres brunâtres, ce qui provient du croisement (Sakellaridis X Afifi).
Le seul défaut de cette variété consiste en ce que ses capsules, dès qu'elles mûrissent, laissent tomber le coton à terre, ce qui oblige à procéder immédiatement à la récolte, pour éviter toute perte de nbres.
Indépendamment du « Sakellaridis », il existe, depuis environ deux ans, une autre variété appelée « Assili » (ce qui signifie : pur sang) obtenue par la Maison J. Plante et Cie.
Cette variété a fourni les plus grands rendements obtenus jus- qu'à ce jour en Egypte. Les essais ont en effet donné jusqu'à 8 kantars 1 par « feddan 2 », soit 855 kgr. 80 par hectare. Dans des
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