Presse et revues
88 pages
Titre : L'Agriculture pratique des pays chauds : bulletin du Jardin colonial et des jardins d'essai des colonies françaises
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : France. Inspection générale de l'agriculture coloniale. Auteur du texte
Éditeur : A. Challamel (Paris)
Éditeur : Société d'éditions géographiques, maritimes et colonialesSociété d'éditions géographiques, maritimes et coloniales (Paris)
Date d'édition : 1913-03-01
Contributeur : Perrier, Edmond (1844-1921). Directeur de publication
Contributeur : Wery, Georges Eugène (1861-1936). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34427633b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 14345 Nombre total de vues : 14345
Description : 01 mars 1913 01 mars 1913
Description : 1913/03/01 (A13,N120)-1913/03/31. 1913/03/01 (A13,N120)-1913/03/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6424047c
Source : CIRAD, 2012-231834
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
204 ÉTUDES ET MÉMOIRES
1903-1904, sans chauffage dans leurs pavillons en vois, quels que-
soient la température, le vent, la pluie ou la neige et de ne les
tenir enfermés que les jours où le verglas pourrait occasionner des
chutes dangereuses et le bris des jambes.
Les oiseaux se trouvèrent très bien de ce régime, se dévelop-
pèrent normalement, et purent pondre des œufs, qui étaient fécon-
dés, comme le prouva l'incubation artificielle.
En présence de ces excellents résultats, il résolut en 1907, de
créer une ferme à autruches dans un grand terrain situé en face de
son parc de Stellingen. C'est la première créée en ÎAllemagne et
sous cette latitude septentrionale. Cette ferme fut inaugurée en
1908, en présence de l'empereur et de l'impératrice, et j'ai eu le
plaisir de la visiter en août 1909.
La surface totale de la ferme est de 2 hect. 1/2. Elle comprend
un refuge pour la nuit, une infirmerie, un pavillon pour les pous-
sins et les incubateurs et des pavillons pour les reproducteurs.
Le refuge qui a 42 mètres de long sur 8 mètres de large, occupé
un côté d'une grande prairie orientée à l'Est. Il possède trois
portes en lattes et sur ses façades des fenêtres dont on ouvre
quelques-unes suivant la direction du vent.
Dans la prairie annexée, 120 autruches peuvent s'ébattre libre-
ment et à l'aise. Vers le milieu on a construit un abri de 30 mètres
de long pour préserver des intempéries les boîtes où l'on donne la
nourriture aux animaux. Un petit étang permet aux autruches dé
prendre des bains à volonté, et elles ne s'en font pas faute.
Sur le pourtour, de l'autre côté du chemin qui limite cette
pelouse, on trouve des enclos contenant cinq pavillons jumeaux
avec tambour, qui sont placés dans un angle et orientés au Midi.
Chacun d'eux étant séparé en deux par une cloison, il y a donc
place pour dix paires de reproducteurs ayant chacune leur enclos.
Les animaux malades ou blessés sont isolés et soignés dans un
pavillon spécial annexé à une pelouse abritée. C'est dans cette
infirmerie que sont admises les autruches nouvellement arrivées.
Elles peuvent ainsi se reposer des fatigues du voyage et on peut
leur donner les soins nécessaires pour faciliter leur acclimatation.
Le chemin circulaire conduit au pavillon des poussins muni
d'une sortie. L'aile de droite, fermée par une porte vitrée est des-
tinée aux incubateurs du type Petaluma. Ceux-ci sont chauffés au
pétrole. On y place 25 à 30 œufs qui sont maintenus à 38 degrés
pendant 40 à 42 jours.
1903-1904, sans chauffage dans leurs pavillons en vois, quels que-
soient la température, le vent, la pluie ou la neige et de ne les
tenir enfermés que les jours où le verglas pourrait occasionner des
chutes dangereuses et le bris des jambes.
Les oiseaux se trouvèrent très bien de ce régime, se dévelop-
pèrent normalement, et purent pondre des œufs, qui étaient fécon-
dés, comme le prouva l'incubation artificielle.
En présence de ces excellents résultats, il résolut en 1907, de
créer une ferme à autruches dans un grand terrain situé en face de
son parc de Stellingen. C'est la première créée en ÎAllemagne et
sous cette latitude septentrionale. Cette ferme fut inaugurée en
1908, en présence de l'empereur et de l'impératrice, et j'ai eu le
plaisir de la visiter en août 1909.
La surface totale de la ferme est de 2 hect. 1/2. Elle comprend
un refuge pour la nuit, une infirmerie, un pavillon pour les pous-
sins et les incubateurs et des pavillons pour les reproducteurs.
Le refuge qui a 42 mètres de long sur 8 mètres de large, occupé
un côté d'une grande prairie orientée à l'Est. Il possède trois
portes en lattes et sur ses façades des fenêtres dont on ouvre
quelques-unes suivant la direction du vent.
Dans la prairie annexée, 120 autruches peuvent s'ébattre libre-
ment et à l'aise. Vers le milieu on a construit un abri de 30 mètres
de long pour préserver des intempéries les boîtes où l'on donne la
nourriture aux animaux. Un petit étang permet aux autruches dé
prendre des bains à volonté, et elles ne s'en font pas faute.
Sur le pourtour, de l'autre côté du chemin qui limite cette
pelouse, on trouve des enclos contenant cinq pavillons jumeaux
avec tambour, qui sont placés dans un angle et orientés au Midi.
Chacun d'eux étant séparé en deux par une cloison, il y a donc
place pour dix paires de reproducteurs ayant chacune leur enclos.
Les animaux malades ou blessés sont isolés et soignés dans un
pavillon spécial annexé à une pelouse abritée. C'est dans cette
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Elles peuvent ainsi se reposer des fatigues du voyage et on peut
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d'une sortie. L'aile de droite, fermée par une porte vitrée est des-
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pendant 40 à 42 jours.
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