Titre : L'Agriculture pratique des pays chauds : bulletin du Jardin colonial et des jardins d'essai des colonies françaises
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : France. Inspection générale de l'agriculture coloniale. Auteur du texte
Éditeur : A. Challamel (Paris)
Éditeur : Société d'éditions géographiques, maritimes et colonialesSociété d'éditions géographiques, maritimes et coloniales (Paris)
Date d'édition : 1913-02-01
Contributeur : Perrier, Edmond (1844-1921). Directeur de publication
Contributeur : Wery, Georges Eugène (1861-1936). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34427633b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 14345 Nombre total de vues : 14345
Description : 01 février 1913 01 février 1913
Description : 1913/02/01 (A13,N119)-1913/02/28. 1913/02/01 (A13,N119)-1913/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6424046z
Source : CIRAD, 2012-231834
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
116 ÉTUDES ET MÉMOIRES
2.445 fr. 60. Les animaux furent enfermés dans des parquets
pourvus de gourbis pour les préserver du froid et de paravents. Le
transport s'étant effectué dans de bonnes conditions, les animaux
se remirent rapidement .des fatigues de leur long voyage.
Les barrières du parc, hautes de 2 mètres, les gourbis et les
paravents furent construits avec des perches de thuya, de pin
d'Alep et de genévrier auxquelles on associa l'alfa. M. Montière
pense que de telles barrières offrent moins de danger pour les
autruches et leurs plumes que celles en pierre, en fil de fer ou en
grosses pièces de bois.
Le choix de la commune de Djebel-Nador pour cette installation
paraît assez risqué. En effet cette commune, comme me l'écrit
M. Favre, receveur des contributions diverses à Tiaret, s'étend sur
une région d'une altitude moyenne de 1.000 mètres environ, qui
est dominée par la chaîne du Djebel-Nador dont la hauteur atteint
1.500 mètres. Le climat y est relativement rigoureux, car les tem-
pératures extrêmes qu'on y a constatées sont — 10° et + 39°. Mais
ordinairement le thermomètre en hiver ne descend pas au-dessous
de — 3°, et ne dépasse pas 35° en été à l'ombre. Dans ces condi-
tions, il semble que, pour un essai d'acclimatement, il eût été pru-
dent, au moins pour la première et la seconde année, d'établir des
constructions qui eussent permis d'enfermer les autruches pendant
les mauvaises périodes de l'hiver, afin d'éviter les pertes par refroi-
dissement. Aussi peu après l'arrivée de ces animaux, une violente
tempête de neige, provoqua chez une femelle une congestion pul-
monaire dont elle mourut. Les 4 animaux restant paraissaient en
bonne santé et broutaient les bourgeons et les herbes des dunes
auxquels on ajoutait des graines de pistachier, de l'orge et du
maïs ; leur nourriture était ainsi très peu coûteuse. On a planté
aussi diverses graines .de plantes fourragères et des raquettes de
figuier de Barbarie dont l'utilisation se fera plus tard.
M. Montière assure que les autruches trouvent à se nourrir là
où les moutons et les chameaux peuvent vivre, car elles broutent
presque toutes les herbes et toutes les jeunes pousses des arbustes
qu'on trouve dans le Sud. Les plus importantes de ces plantes sont
à ce point de vue, une sorte d'armoise (Artemisia campestris L.)
que les indigènes nomment Tegoufet, dont les pousses tendres du
printemps et de l'été, sont fort appréciées des autruches, le Nefel
ou luzerne ordinaire (Medicago sativa), ainsi que la coloquinte
2.445 fr. 60. Les animaux furent enfermés dans des parquets
pourvus de gourbis pour les préserver du froid et de paravents. Le
transport s'étant effectué dans de bonnes conditions, les animaux
se remirent rapidement .des fatigues de leur long voyage.
Les barrières du parc, hautes de 2 mètres, les gourbis et les
paravents furent construits avec des perches de thuya, de pin
d'Alep et de genévrier auxquelles on associa l'alfa. M. Montière
pense que de telles barrières offrent moins de danger pour les
autruches et leurs plumes que celles en pierre, en fil de fer ou en
grosses pièces de bois.
Le choix de la commune de Djebel-Nador pour cette installation
paraît assez risqué. En effet cette commune, comme me l'écrit
M. Favre, receveur des contributions diverses à Tiaret, s'étend sur
une région d'une altitude moyenne de 1.000 mètres environ, qui
est dominée par la chaîne du Djebel-Nador dont la hauteur atteint
1.500 mètres. Le climat y est relativement rigoureux, car les tem-
pératures extrêmes qu'on y a constatées sont — 10° et + 39°. Mais
ordinairement le thermomètre en hiver ne descend pas au-dessous
de — 3°, et ne dépasse pas 35° en été à l'ombre. Dans ces condi-
tions, il semble que, pour un essai d'acclimatement, il eût été pru-
dent, au moins pour la première et la seconde année, d'établir des
constructions qui eussent permis d'enfermer les autruches pendant
les mauvaises périodes de l'hiver, afin d'éviter les pertes par refroi-
dissement. Aussi peu après l'arrivée de ces animaux, une violente
tempête de neige, provoqua chez une femelle une congestion pul-
monaire dont elle mourut. Les 4 animaux restant paraissaient en
bonne santé et broutaient les bourgeons et les herbes des dunes
auxquels on ajoutait des graines de pistachier, de l'orge et du
maïs ; leur nourriture était ainsi très peu coûteuse. On a planté
aussi diverses graines .de plantes fourragères et des raquettes de
figuier de Barbarie dont l'utilisation se fera plus tard.
M. Montière assure que les autruches trouvent à se nourrir là
où les moutons et les chameaux peuvent vivre, car elles broutent
presque toutes les herbes et toutes les jeunes pousses des arbustes
qu'on trouve dans le Sud. Les plus importantes de ces plantes sont
à ce point de vue, une sorte d'armoise (Artemisia campestris L.)
que les indigènes nomment Tegoufet, dont les pousses tendres du
printemps et de l'été, sont fort appréciées des autruches, le Nefel
ou luzerne ordinaire (Medicago sativa), ainsi que la coloquinte
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
- Auteurs similaires Jardin d'agronomie tropicale Jardin d'agronomie tropicale /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Jardin d'agronomie tropicale" or dc.contributor adj "Jardin d'agronomie tropicale")France France /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "France" or dc.contributor adj "France") Perrier Edmond Perrier Edmond /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Perrier Edmond" or dc.contributor adj "Perrier Edmond")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 28/88
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6424046z/f28.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6424046z/f28.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6424046z/f28.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6424046z
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6424046z
Facebook
Twitter