Titre : L'Agriculture pratique des pays chauds : bulletin du Jardin colonial et des jardins d'essai des colonies françaises
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : France. Inspection générale de l'agriculture coloniale. Auteur du texte
Éditeur : A. Challamel (Paris)
Éditeur : Société d'éditions géographiques, maritimes et colonialesSociété d'éditions géographiques, maritimes et coloniales (Paris)
Date d'édition : 1913-03-01
Contributeur : Perrier, Edmond (1844-1921). Directeur de publication
Contributeur : Wery, Georges Eugène (1861-1936). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34427633b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 14345 Nombre total de vues : 14345
Description : 01 mars 1913 01 mars 1913
Description : 1913/03/01 (A13,N120)-1913/03/31. 1913/03/01 (A13,N120)-1913/03/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6424047c
Source : CIRAD, 2012-231834
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
200 ÉTUDES ET MÉMOIRES
Ce fut donc un désastre, car les autruches habituées au grand air,
dans un climat sec, furent entassées dens un navire, dans des cales
peu ventilées et humides, sans qu'on eût pris aucune précaution
pour amortir, oontre les parois et le plancher, les chocs et les chutes
occasionnées par le roulis. C'était une perte considérable, puisque,
outre le prix d'achat, il avait fallu payer 2.500 francs de droit de
sortie et plus de 1.200 francs de transport. Chaque autruche avait
donc une valeur dépassant 5.000 francs.
Après le débarquement, le troupeau fut envoyé en Californie, et
27 oiseaux formèrent le noyau de la ferme fondée à Anaheim par
la California Ostrich Company. Dans les quatre années suivantes,
on compte trois nouveaux essais. Le plus heureux fut celui de
M. Elwin Cawston, pour le compte d'une société au capital de
1.200.000 francs. Il se rendit dans le sud de l'Afrique et revint en
Amérique avec 44 reproducteurs de choix, dont quelques-uns furent
conduits au sud de la Californie, à South Pasadena, près de Los
Angelès et à la Harba, où se trouvent encore maintenant des
fermes assez importantes pour posséder 1.200 individus. Les autres
furent conduits dans la ferme de Whittier, Californie, qui contient
maintenant encore plus de trois cents individus. Au moins 80 °/o
des autruches existant actuellement en - Californie proviennent de
ce troupeau, ainsi que celles qui ont vécu dans la ferme qu'avait
fondée M. Cawston à Nice et qui a été cédée récemment à M. Bel-
field.
La même année M. A. Y. Pearson et M. J. Taylor-établirent à
Jacksonville la ferme à autruches de la Floride pour y loger
30 oiseaux achetés à M. Cawston, auxquels s'adjoignit bientôt
le premier lot importé par le Dr Protheroe, mais déjà au printemps
de 1898 la société fut dissoute et M. Taylor resta seul propriétaire
de la ferme de la Floride qui est devenue l'une des curiosités de la
région, tandis que M. Pearson, en novembre 1899, ayant acheté et
fait aménager une grande étendue de terrain, y transporta ses
oiseaux, auxquels il adjoignit .200 individus de la Compagnie
autruchière de l'Arizona. Cette ferme, exploitée par la plus puis-
sante des sept compagnies, est connue maintenant sous le nom de
Phœnix American Ostrich Company. Elle contient plus d'un mil-
lier d'oiseaux, ce qui en fait le ranch à autruches le plus important
des États-Unis. Près de Phœnix, on trouve la ferme de la National
Ostrich Company et à Tempe, ville du voisinage, une autre société-
Ce fut donc un désastre, car les autruches habituées au grand air,
dans un climat sec, furent entassées dens un navire, dans des cales
peu ventilées et humides, sans qu'on eût pris aucune précaution
pour amortir, oontre les parois et le plancher, les chocs et les chutes
occasionnées par le roulis. C'était une perte considérable, puisque,
outre le prix d'achat, il avait fallu payer 2.500 francs de droit de
sortie et plus de 1.200 francs de transport. Chaque autruche avait
donc une valeur dépassant 5.000 francs.
Après le débarquement, le troupeau fut envoyé en Californie, et
27 oiseaux formèrent le noyau de la ferme fondée à Anaheim par
la California Ostrich Company. Dans les quatre années suivantes,
on compte trois nouveaux essais. Le plus heureux fut celui de
M. Elwin Cawston, pour le compte d'une société au capital de
1.200.000 francs. Il se rendit dans le sud de l'Afrique et revint en
Amérique avec 44 reproducteurs de choix, dont quelques-uns furent
conduits au sud de la Californie, à South Pasadena, près de Los
Angelès et à la Harba, où se trouvent encore maintenant des
fermes assez importantes pour posséder 1.200 individus. Les autres
furent conduits dans la ferme de Whittier, Californie, qui contient
maintenant encore plus de trois cents individus. Au moins 80 °/o
des autruches existant actuellement en - Californie proviennent de
ce troupeau, ainsi que celles qui ont vécu dans la ferme qu'avait
fondée M. Cawston à Nice et qui a été cédée récemment à M. Bel-
field.
La même année M. A. Y. Pearson et M. J. Taylor-établirent à
Jacksonville la ferme à autruches de la Floride pour y loger
30 oiseaux achetés à M. Cawston, auxquels s'adjoignit bientôt
le premier lot importé par le Dr Protheroe, mais déjà au printemps
de 1898 la société fut dissoute et M. Taylor resta seul propriétaire
de la ferme de la Floride qui est devenue l'une des curiosités de la
région, tandis que M. Pearson, en novembre 1899, ayant acheté et
fait aménager une grande étendue de terrain, y transporta ses
oiseaux, auxquels il adjoignit .200 individus de la Compagnie
autruchière de l'Arizona. Cette ferme, exploitée par la plus puis-
sante des sept compagnies, est connue maintenant sous le nom de
Phœnix American Ostrich Company. Elle contient plus d'un mil-
lier d'oiseaux, ce qui en fait le ranch à autruches le plus important
des États-Unis. Près de Phœnix, on trouve la ferme de la National
Ostrich Company et à Tempe, ville du voisinage, une autre société-
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