Titre : L'Agriculture pratique des pays chauds : bulletin du Jardin colonial et des jardins d'essai des colonies françaises
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : France. Inspection générale de l'agriculture coloniale. Auteur du texte
Éditeur : A. Challamel (Paris)
Éditeur : Société d'éditions géographiques, maritimes et colonialesSociété d'éditions géographiques, maritimes et coloniales (Paris)
Date d'édition : 1913-03-01
Contributeur : Perrier, Edmond (1844-1921). Directeur de publication
Contributeur : Wery, Georges Eugène (1861-1936). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34427633b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 14345 Nombre total de vues : 14345
Description : 01 mars 1913 01 mars 1913
Description : 1913/03/01 (A13,N120)-1913/03/31. 1913/03/01 (A13,N120)-1913/03/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6424047c
Source : CIRAD, 2012-231834
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
CULTURE DU CITRONNIER 189
, système est bon, et peut être préconisé, mais à une condition,
st que les cannes soient plantées à un écartement suffisant, pour
mettre le libre développement des jeunes citronniers.
ans ces conditions, la plantation peut être effectuée en quelques
années, et sans frais trop élevés; mais elle doit être bien surveillée,
car si les cannes venaient à étouffer les jeunes plants, ces derniers
peesteraient toujours chétifs, rabougris, et la plantation sera vouée à
- un échec certain.
Il existe encore des terres en savane : celles-ci sont la plupart du
temps d'anciens champs de cannes à sucre, abandonnés. Ils se
transforment en prairies naturelles, où « l'herbe du para » ou de
« Guinée » '2, alterne avec les buissons de goyaviers ou autres
plantes arbustives, et sont assez faciles à mettre en valeur.
- Pour cela, le terrain est coutelassé par les indigènes, qui excellent
pour ce genre de travail. Manœuvrant avec sûreté et dextérité leur
coutelas, longue lame droite d'environ 75 centimètres, courtement
emmanchée, ils nettoient assez rapidement de grandes étendues de
terrain. Les herbes et branches sont mises en tas et brûlées. Ce
débroussement effectué, le terrain est alors défoncé; on enlève
les quelques souches pouvant se trouver de-ci, de-la, puis le sol est
nivelé. Ces diverses opérations enfin terminées, on peut procéder à
la plantation. Celle-ci faite, on aura soin de tenir le terrain propre
autour des jeunes plants, sur un cercle de un mètre de diamètre,
allant en s'élargissant au fur et à mesure de la croissance du Citron-
nier. Quant au reste du champ, il sera coutelassé de temps à autre,
lorsque le planteur le jugera utile, afin que les mauvaises herbes ne
puissent grener, envahir le terrain, et étouffer les jeunes plants en
voie de développement.
Enfin une troisième manière de procéder, qui tend d'ailleurs à se
généraliser de plus en plus, est celle d'utiliser les terres vierges, de
forêts, pour y installer, après défrichement, les plantations de
citronniers. En effet, les terrains de culture, déjà en état de recevoir
les jeunes plants, sont de plus en plus rares, leurs propriétaires
les ayant utilisés progressivement, au mieux de leurs intérêts. Dans
ces conditions, le planteur, nouveau venu, doit se contenter des
terres qui restent disponibles. Ce ne sont d'ailleurs pas celles de
1. Pauicum molle Sw.
2. Panicum altissimum Brousse.
, système est bon, et peut être préconisé, mais à une condition,
st que les cannes soient plantées à un écartement suffisant, pour
mettre le libre développement des jeunes citronniers.
ans ces conditions, la plantation peut être effectuée en quelques
années, et sans frais trop élevés; mais elle doit être bien surveillée,
car si les cannes venaient à étouffer les jeunes plants, ces derniers
peesteraient toujours chétifs, rabougris, et la plantation sera vouée à
- un échec certain.
Il existe encore des terres en savane : celles-ci sont la plupart du
temps d'anciens champs de cannes à sucre, abandonnés. Ils se
transforment en prairies naturelles, où « l'herbe du para » ou de
« Guinée » '2, alterne avec les buissons de goyaviers ou autres
plantes arbustives, et sont assez faciles à mettre en valeur.
- Pour cela, le terrain est coutelassé par les indigènes, qui excellent
pour ce genre de travail. Manœuvrant avec sûreté et dextérité leur
coutelas, longue lame droite d'environ 75 centimètres, courtement
emmanchée, ils nettoient assez rapidement de grandes étendues de
terrain. Les herbes et branches sont mises en tas et brûlées. Ce
débroussement effectué, le terrain est alors défoncé; on enlève
les quelques souches pouvant se trouver de-ci, de-la, puis le sol est
nivelé. Ces diverses opérations enfin terminées, on peut procéder à
la plantation. Celle-ci faite, on aura soin de tenir le terrain propre
autour des jeunes plants, sur un cercle de un mètre de diamètre,
allant en s'élargissant au fur et à mesure de la croissance du Citron-
nier. Quant au reste du champ, il sera coutelassé de temps à autre,
lorsque le planteur le jugera utile, afin que les mauvaises herbes ne
puissent grener, envahir le terrain, et étouffer les jeunes plants en
voie de développement.
Enfin une troisième manière de procéder, qui tend d'ailleurs à se
généraliser de plus en plus, est celle d'utiliser les terres vierges, de
forêts, pour y installer, après défrichement, les plantations de
citronniers. En effet, les terrains de culture, déjà en état de recevoir
les jeunes plants, sont de plus en plus rares, leurs propriétaires
les ayant utilisés progressivement, au mieux de leurs intérêts. Dans
ces conditions, le planteur, nouveau venu, doit se contenter des
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