Titre : L'Agriculture pratique des pays chauds : bulletin du Jardin colonial et des jardins d'essai des colonies françaises
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : France. Inspection générale de l'agriculture coloniale. Auteur du texte
Éditeur : A. Challamel (Paris)
Éditeur : Société d'éditions géographiques, maritimes et colonialesSociété d'éditions géographiques, maritimes et coloniales (Paris)
Date d'édition : 1913-02-01
Contributeur : Perrier, Edmond (1844-1921). Directeur de publication
Contributeur : Wery, Georges Eugène (1861-1936). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34427633b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 14345 Nombre total de vues : 14345
Description : 01 février 1913 01 février 1913
Description : 1913/02/01 (A13,N119)-1913/02/28. 1913/02/01 (A13,N119)-1913/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6424046z
Source : CIRAD, 2012-231834
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
LE COTON RUSSE 101
Ple celle de Baïram-Ali, qui appartient à la Couronne (domaine
e Afourgab, près de Merv t). Quant au transport en Russie, il se
par deux voies différentes, à peu près équivalentes comme trafic,
u moins en ce moment. L'une est la voie Tachkent-Orenhourg,
qui comporte 3.270 verstes, de Tchernaiévo à Moscou; l'autre est
la voie maritime, par Krasnovodsk-Pétrovsk à travers la Caspienne,
oit 3.645 verstes. La première voie met le transport d'un poud à
FI 16 kopeks, 17, soit envi ron 185 francs la tonne; la seconde revient
� à 94 kopecks, 47, soit environ 156 francs la tonne, seulement, malgré
� un parcours plus long de 400 verstes. Cette anomalie, qui résulte du
� tarif élevé de l'Orenhour.q- Tachkent est destiné à disparaître. Mais,
d'ici là, on verra peut-être disparaître une anomalie encore plus
étonnante, qui est l'absence complète des filatures et des tissages
au Turkestan. Il n'y a pas un seul de ces établissements dans tout
- le gouvernement, et le coton, qui pousse tout entier dans le Fer-
gana, va à Moscou en balles, pour en revenir en ballots d'étoffes et
servir enfin aux besoins d'une population qui s'habille exclusive-
ment de cotonnades et forme le principal client des filatures mosco-
vites. Il semble au moins étrange qu'aucune usine n'ait pu être
construite sur place et il faut en chercher la raison dans une coali-
tion des usines installées en Russie contre le danger que seraient
pour elles les usines asiatiques, favorisées à tous les points de vue
dès leur apparition.
Un voyage récent de M. Krivochéine, ministre russe de l'Agri-
culture, à travers le Turkestan, a eu dans l'Empire et même en
Europe, un retentissement considérable, à raison des mesures capi-
tales demandées par le Ministre pour assurer le développement
agricole du Turkestan et, notamment, de la culture du cotonnier.
L'enquête ministérielle a été résumée dans une brochure où M. Kri-
vochéine a condensé, avec les dernières statistiques, l'ensemble
des mesures à prendre et le tableau général de la situation écono-
mique présente du gouvernement. D'après M. Krivochéine, sur
2.255.000 déciatines irriguées dans toute l'Asie Centrale, 1.011.000
sont ensemencées en céréales, et 379.000 seulement en coton, soit
16,80/0,
Ce chiffre, qui accuserait une augmentation assez notable sur les
1. Les huileries sont aussi très nombreuses et l'utilisation des graines est poussée
- jusqu'à ses dernières limites : tourteaux, briqucttes. engrais pour les plantations.
Ple celle de Baïram-Ali, qui appartient à la Couronne (domaine
e Afourgab, près de Merv t). Quant au transport en Russie, il se
par deux voies différentes, à peu près équivalentes comme trafic,
u moins en ce moment. L'une est la voie Tachkent-Orenhourg,
qui comporte 3.270 verstes, de Tchernaiévo à Moscou; l'autre est
la voie maritime, par Krasnovodsk-Pétrovsk à travers la Caspienne,
oit 3.645 verstes. La première voie met le transport d'un poud à
FI 16 kopeks, 17, soit envi ron 185 francs la tonne; la seconde revient
� à 94 kopecks, 47, soit environ 156 francs la tonne, seulement, malgré
� un parcours plus long de 400 verstes. Cette anomalie, qui résulte du
� tarif élevé de l'Orenhour.q- Tachkent est destiné à disparaître. Mais,
d'ici là, on verra peut-être disparaître une anomalie encore plus
étonnante, qui est l'absence complète des filatures et des tissages
au Turkestan. Il n'y a pas un seul de ces établissements dans tout
- le gouvernement, et le coton, qui pousse tout entier dans le Fer-
gana, va à Moscou en balles, pour en revenir en ballots d'étoffes et
servir enfin aux besoins d'une population qui s'habille exclusive-
ment de cotonnades et forme le principal client des filatures mosco-
vites. Il semble au moins étrange qu'aucune usine n'ait pu être
construite sur place et il faut en chercher la raison dans une coali-
tion des usines installées en Russie contre le danger que seraient
pour elles les usines asiatiques, favorisées à tous les points de vue
dès leur apparition.
Un voyage récent de M. Krivochéine, ministre russe de l'Agri-
culture, à travers le Turkestan, a eu dans l'Empire et même en
Europe, un retentissement considérable, à raison des mesures capi-
tales demandées par le Ministre pour assurer le développement
agricole du Turkestan et, notamment, de la culture du cotonnier.
L'enquête ministérielle a été résumée dans une brochure où M. Kri-
vochéine a condensé, avec les dernières statistiques, l'ensemble
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mique présente du gouvernement. D'après M. Krivochéine, sur
2.255.000 déciatines irriguées dans toute l'Asie Centrale, 1.011.000
sont ensemencées en céréales, et 379.000 seulement en coton, soit
16,80/0,
Ce chiffre, qui accuserait une augmentation assez notable sur les
1. Les huileries sont aussi très nombreuses et l'utilisation des graines est poussée
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