Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1922-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 janvier 1922 01 janvier 1922
Description : 1922/01/01 (A6,N49)-1922/01/31. 1922/01/01 (A6,N49)-1922/01/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
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Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
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- SOMMAIRE
Pages- ÉTUDES ET MÉMOIRES:
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6 ÉTUDES ET MÉMOIRES
quence, de sa ténacité, de sa contagiosité, de la longue indis-
ponibilité à laquelle les malades sont condamnés. Des condi-
tions particulières permettent de formuler un pronostic moins
défavorable : les mulets arabes guérissent mieux que les
mulets français ; les altérations de la tête et de l'encolure sont
beaucoup moins graves que celles qui existent sur les côtes.
Ce pronostic est tempéré du fait aussi que la lymphangite
épizootique ne récidive pas. Le malade, une fois guéri, reste
insensible à toute nouvelle atteinte de l'affection.
De temps immémorial, sans doute, les Arabes ont traité la
lymphangite épizootique « par le fer et par le feu ». La ponction
des nodules au cautère, la section des cordes avec le « couteau
de feu » ou leur ablation avec le bistouri constituent encore
les meilleurs procédés de l'intervention. Si les altérations ne
sont ni trop nombreuses ni trop étendues, si elles sont faci-
lement accessibles, l'intervention chirurgicale est ce qu'il y
de plus heureux comme mode de traitement.
Mais, souvent, les boutons et les cordes existent en plusieurs
régions du corps. Les tumeurs ganglionnaires se développent
dans des points, comme l'entrée de la poitrine ou la région de
l'aine, riches en vaisseaux, proches des organes importants et
le chirurgien ne les aborde point sans crainte. Aussi s'est-on
préoccupé de trouver un traitement médical. Le problème a
été étudié au Sénégal, en Algérie, au Maroc et aussi dans la
métropole durant la guerre, en raison des facilités offertes par
le grand nombre des chevaux lymphangiteux.
Certains médicaments donnent de bons résultats comme
l'iodure de potassium et le novarsénobenzo (néosalvarsan,
nouveau 606). Tous deux ne peuvent être utilisés qu'avec pré-
caution en raison de leur toxicité, des accidents que leur
emploi peut déterminer ; sous cette réserve, leur réelle effica-
cité ne saurait être mise en doute.
Les méthodes de traitement qui font appel au pus, aux
microbes eux-mêmes, aux sérums, ont joui et jouissent encore
d'une grande faveur.
Pour traiter la lymphangite épizootique par des injections
quence, de sa ténacité, de sa contagiosité, de la longue indis-
ponibilité à laquelle les malades sont condamnés. Des condi-
tions particulières permettent de formuler un pronostic moins
défavorable : les mulets arabes guérissent mieux que les
mulets français ; les altérations de la tête et de l'encolure sont
beaucoup moins graves que celles qui existent sur les côtes.
Ce pronostic est tempéré du fait aussi que la lymphangite
épizootique ne récidive pas. Le malade, une fois guéri, reste
insensible à toute nouvelle atteinte de l'affection.
De temps immémorial, sans doute, les Arabes ont traité la
lymphangite épizootique « par le fer et par le feu ». La ponction
des nodules au cautère, la section des cordes avec le « couteau
de feu » ou leur ablation avec le bistouri constituent encore
les meilleurs procédés de l'intervention. Si les altérations ne
sont ni trop nombreuses ni trop étendues, si elles sont faci-
lement accessibles, l'intervention chirurgicale est ce qu'il y
de plus heureux comme mode de traitement.
Mais, souvent, les boutons et les cordes existent en plusieurs
régions du corps. Les tumeurs ganglionnaires se développent
dans des points, comme l'entrée de la poitrine ou la région de
l'aine, riches en vaisseaux, proches des organes importants et
le chirurgien ne les aborde point sans crainte. Aussi s'est-on
préoccupé de trouver un traitement médical. Le problème a
été étudié au Sénégal, en Algérie, au Maroc et aussi dans la
métropole durant la guerre, en raison des facilités offertes par
le grand nombre des chevaux lymphangiteux.
Certains médicaments donnent de bons résultats comme
l'iodure de potassium et le novarsénobenzo (néosalvarsan,
nouveau 606). Tous deux ne peuvent être utilisés qu'avec pré-
caution en raison de leur toxicité, des accidents que leur
emploi peut déterminer ; sous cette réserve, leur réelle effica-
cité ne saurait être mise en doute.
Les méthodes de traitement qui font appel au pus, aux
microbes eux-mêmes, aux sérums, ont joui et jouissent encore
d'une grande faveur.
Pour traiter la lymphangite épizootique par des injections
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