Titre : L'Agriculture pratique des pays chauds : bulletin du Jardin colonial et des jardins d'essai des colonies françaises
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : France. Inspection générale de l'agriculture coloniale. Auteur du texte
Éditeur : A. Challamel (Paris)
Éditeur : Société d'éditions géographiques, maritimes et colonialesSociété d'éditions géographiques, maritimes et coloniales (Paris)
Date d'édition : 1912-06-01
Contributeur : Perrier, Edmond (1844-1921). Directeur de publication
Contributeur : Wery, Georges Eugène (1861-1936). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34427633b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 14345 Nombre total de vues : 14345
Description : 01 juin 1912 01 juin 1912
Description : 1912/06/01 (A12,N111)-1912/06/30. 1912/06/01 (A12,N111)-1912/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6419792w
Source : CIRAD, 2012-231834
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
LE CACAO AFRICAIN 505
Les travaux de nettoyage sont insignifiants dans les plantations
serrées ; c'est pour le planteur une très grosse économie. Il devra
veiller toutefois à l'enlèvement fréquent des branches mortes et
autres débris végétaux susceptibles de donner asile aux insectes ou
aux maladies cryptogamiques.
Taille.
Nous avons dit que l'Amelonado ne prend pas un grand dévelop-
pement en Afrique ; il forme le plus souvent sa charpente entre
1 m. 30 et 1 m. 70 de hauteur. Il est préférable pour faciliter l'aé-
ration et le passage des ouvriers dans la plantation que la bifur-
cation se fasse entre 1 m. 50 et 1 m. 70. Le planteur pourra,
par le pincement, la provoquer si "elle avait tendance à se former
trop haut. Il devra surveiller lui-même cette opération, ainsi que
toutes autres ayant pour objectif la formation et la direction des
branches. Dans les jeunes plantations il faut visiter les arbres tous
les mois et prendre pour principe d'y toucher le moins possible. Les
gourmands qui se forment à la base des cacaoyers en voie de crois-
sance et en dessous du point de ramification, seront soigneusement
excisés, ainsi que les fleurs jusqu'à la troisième année. Le dévelop-
pement des cabosses, parfois nombreuses sur les jeunes arbres,
retarde sensiblement leur développement.
Par la suite, les soins de taille ne doivent guère avoir pour but
que la suppression des gourmands, le traitement des parties atteintes
par des chancres, la pourriture de la tige et des branches (die back).
Ces opérations seront toujours faites après la récolte, pendant la
période de repos des cacaoyers : les plaies seront soigneusement
recouvertes de coaltar.
Engrais.
A la côte d'Afrique, les cacaoyères ne reçoivent pas d'engrais,
exception faite pour Aburi où on emploie assez régulièrement des
composts. A. Chevalier indique qu'à San- Thomé la fumure y est
admise comme indispensable par suite de l'épuisement du sol des
vieilles plantations.
L'expérience ne porte sur le continent que sur une vingtaine
d'années, et il ne semble pas que dans cet espace de temps la fumure
Dul. du Jardin colonial. 1912. 1. - NI ttl. 35
Les travaux de nettoyage sont insignifiants dans les plantations
serrées ; c'est pour le planteur une très grosse économie. Il devra
veiller toutefois à l'enlèvement fréquent des branches mortes et
autres débris végétaux susceptibles de donner asile aux insectes ou
aux maladies cryptogamiques.
Taille.
Nous avons dit que l'Amelonado ne prend pas un grand dévelop-
pement en Afrique ; il forme le plus souvent sa charpente entre
1 m. 30 et 1 m. 70 de hauteur. Il est préférable pour faciliter l'aé-
ration et le passage des ouvriers dans la plantation que la bifur-
cation se fasse entre 1 m. 50 et 1 m. 70. Le planteur pourra,
par le pincement, la provoquer si "elle avait tendance à se former
trop haut. Il devra surveiller lui-même cette opération, ainsi que
toutes autres ayant pour objectif la formation et la direction des
branches. Dans les jeunes plantations il faut visiter les arbres tous
les mois et prendre pour principe d'y toucher le moins possible. Les
gourmands qui se forment à la base des cacaoyers en voie de crois-
sance et en dessous du point de ramification, seront soigneusement
excisés, ainsi que les fleurs jusqu'à la troisième année. Le dévelop-
pement des cabosses, parfois nombreuses sur les jeunes arbres,
retarde sensiblement leur développement.
Par la suite, les soins de taille ne doivent guère avoir pour but
que la suppression des gourmands, le traitement des parties atteintes
par des chancres, la pourriture de la tige et des branches (die back).
Ces opérations seront toujours faites après la récolte, pendant la
période de repos des cacaoyers : les plaies seront soigneusement
recouvertes de coaltar.
Engrais.
A la côte d'Afrique, les cacaoyères ne reçoivent pas d'engrais,
exception faite pour Aburi où on emploie assez régulièrement des
composts. A. Chevalier indique qu'à San- Thomé la fumure y est
admise comme indispensable par suite de l'épuisement du sol des
vieilles plantations.
L'expérience ne porte sur le continent que sur une vingtaine
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