Titre : L'Agriculture pratique des pays chauds : bulletin du Jardin colonial et des jardins d'essai des colonies françaises
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : France. Inspection générale de l'agriculture coloniale. Auteur du texte
Éditeur : A. Challamel (Paris)
Éditeur : Société d'éditions géographiques, maritimes et colonialesSociété d'éditions géographiques, maritimes et coloniales (Paris)
Date d'édition : 1912-05-01
Contributeur : Perrier, Edmond (1844-1921). Directeur de publication
Contributeur : Wery, Georges Eugène (1861-1936). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34427633b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 14345 Nombre total de vues : 14345
Description : 01 mai 1912 01 mai 1912
Description : 1912/05/01 (A12,N110)-1912/05/31. 1912/05/01 (A12,N110)-1912/05/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6419791g
Source : CIRAD, 2012-231834
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
12* Année Mai 1912 NO 110
ÉTUDES ET MÉMOIRES
LE MANIOC AFRICAIN
.Ici*
Le manioc est surtout cultivé dans les colonies de la côte du
Bénin, Nigéria Dahomey-f" en Gold Coast, quoique sa culture soit
répandue, elle cède le pas à celle de l'igname et du taro. En Nige-
ria, sa production est importante dans la plupart des régions cou- -
vertes de forêt demi-dense, notamment dans tous les pays Egbas
et Jebus, où les grands centres en font une consommation énorme.
Il s'appelle bagouda en Yoruba.
Au Dahomey, on trouve de nombreux champs de manioc aux
environs des agglomérations telles que Porto-Novo, Coton ou, Qui-
dah, Grand-Popo; dans les terrains légers et sableux-de la zone
côtière et dans les terres d'alluvions du Bas-Ouémé.
Dans la région de Zivié (cercle d'Allada), où se trouve l'un des
marchés les plus importants du Sud de la Colonie, on cultive le
manioc en grand, mais toujours pour la consommation locale. Ce
marché est toujours bien pourvu en farine de manioc et en tuber-
cules cuits à l'eau, qui se vendent surtout aux indigènes venant livrer
au commerce : le maïs, l'huile et les amandes de jDalme.
Dans la zone côtière et dans le cercle d'Allada, on cultive beau-
coup plus de manioc que dans les cercles du Moyen-Dahomey et
du Haut-Dahomey, pour la raison que l'igname est cultivée dans ces
dernières régions sur de grandes surfaces et qu'elle concurrence
avec avantage le manioc dans l'alimentation.
-Ei-i langue dahoméenne, c'est le félien.
, Jusqu'ici, sur toute la côte occidentale, ses usages sont restés
exclusivement alimentaires, pour la raison que le commerce ne s'est
pas encore occupé pas plus que pour l'igname d'ailleurs de
son exportation. Il ne fait pas de doute cependant,.que la tendance
générale, qui pousse avec la paix, les populations forestières vers la
culture, permettrait dès à présent à l'industrie, de se procurer une
quantité notable de matière première.
Bul. du Jardin colonial. 19-12. 1. - NI 110. 25
ÉTUDES ET MÉMOIRES
LE MANIOC AFRICAIN
.Ici*
Le manioc est surtout cultivé dans les colonies de la côte du
Bénin, Nigéria Dahomey-f" en Gold Coast, quoique sa culture soit
répandue, elle cède le pas à celle de l'igname et du taro. En Nige-
ria, sa production est importante dans la plupart des régions cou- -
vertes de forêt demi-dense, notamment dans tous les pays Egbas
et Jebus, où les grands centres en font une consommation énorme.
Il s'appelle bagouda en Yoruba.
Au Dahomey, on trouve de nombreux champs de manioc aux
environs des agglomérations telles que Porto-Novo, Coton ou, Qui-
dah, Grand-Popo; dans les terrains légers et sableux-de la zone
côtière et dans les terres d'alluvions du Bas-Ouémé.
Dans la région de Zivié (cercle d'Allada), où se trouve l'un des
marchés les plus importants du Sud de la Colonie, on cultive le
manioc en grand, mais toujours pour la consommation locale. Ce
marché est toujours bien pourvu en farine de manioc et en tuber-
cules cuits à l'eau, qui se vendent surtout aux indigènes venant livrer
au commerce : le maïs, l'huile et les amandes de jDalme.
Dans la zone côtière et dans le cercle d'Allada, on cultive beau-
coup plus de manioc que dans les cercles du Moyen-Dahomey et
du Haut-Dahomey, pour la raison que l'igname est cultivée dans ces
dernières régions sur de grandes surfaces et qu'elle concurrence
avec avantage le manioc dans l'alimentation.
-Ei-i langue dahoméenne, c'est le félien.
, Jusqu'ici, sur toute la côte occidentale, ses usages sont restés
exclusivement alimentaires, pour la raison que le commerce ne s'est
pas encore occupé pas plus que pour l'igname d'ailleurs de
son exportation. Il ne fait pas de doute cependant,.que la tendance
générale, qui pousse avec la paix, les populations forestières vers la
culture, permettrait dès à présent à l'industrie, de se procurer une
quantité notable de matière première.
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