Titre : L'Agriculture pratique des pays chauds : bulletin du Jardin colonial et des jardins d'essai des colonies françaises
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : France. Inspection générale de l'agriculture coloniale. Auteur du texte
Éditeur : A. Challamel (Paris)
Éditeur : Société d'éditions géographiques, maritimes et colonialesSociété d'éditions géographiques, maritimes et coloniales (Paris)
Date d'édition : 1912-04-01
Contributeur : Perrier, Edmond (1844-1921). Directeur de publication
Contributeur : Wery, Georges Eugène (1861-1936). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34427633b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 14345 Nombre total de vues : 14345
Description : 01 avril 1912 01 avril 1912
Description : 1912/04/01 (A12,N109)-1912/04/30. 1912/04/01 (A12,N109)-1912/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64197902
Source : CIRAD, 2012-231834
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
MALADIES DU VANILLIER 281
recherches Zimmermann n'a pu obtenir les fructifications du mycé-
lium dont la présence est constante dans les taches ; peut-être est-
ce un parasite, mais pour l'instant on ne peut conclure de façon défi-
nitive. Dans tous les cas il s'agit d'une maladie présentant les plus
grandes analogies dans ses symptômes avec le spot, mais qui cepen-
dant relève peut-être d'une cause différente.
Gale des gousses.
Les gousses de la vanille montrent souvent à leur surface des
taches allongées, pouvant atteindre plusieurs centimètres de lon-
gueur, légèrement saillantes, de coloration blanchâtre ou d'un brun
clair, à surface lisse ou plissée transversalement et plus ou moins
excoriée. Ces taches, au moins quand elles ne sont pas trop nom-
breuses, ne semblent pas avoir d'action sensible sur le développe-
ment du fruit qui atteint ses dimensions normales ; mais elles en
déprécient notablement la valeur marchande.
Il ne s'agit pas ici d'une maladie parasitaire ; l'examen microsco-
pique ne décèle en effet la présence d'aucun organisme étranger ;
on voit seulement que, dans la région tachée, certaines cellules
sont hypertrophiées, allongées perpendiculairement à la surface de
la gousse, et que les membranes sont subérisées. On sait déjà 1
que, chez le Vanillier comme chez d'autres Orchidées, la cicatrisa-
tion des plaies s'opère de façon particulière ; il n' y a pas proliféra-
tion des tissus, mais, après subérisation de l'assise superficielle
restée vivante à la suite de la blessure, les éléments de la couche
sous-jacente s'hypertrophient d'une façon très nette. Dans la gale
des gousses on retrouve un phénomène identique, ce qui montre --
qu'on doit être en présence de blessures superficielles cicatrisées.
Ces blessures n'ont pas une cause unique ; le vent par exemple
peut provoquer de légères excoriations des fruits en frottant ces
derniers contre les feuilles voisines ; et en fait on constate que,
les années de grands vents, la proportion des gousses galeuses est
particulièrement grande. Les animaux sont aussi capables de cau-
ser les lésions de même ordre ; c'est ainsi qu'à La Réunion on accuse
1. DR G. DELACROIX, Maladies des plantes cultivées dans les pays ohauds, 1 vol;*
Challamel, 1911, p. 28 et s. -
Bul. du Jardin colonial. 1912. 1. — N° 109. 20
recherches Zimmermann n'a pu obtenir les fructifications du mycé-
lium dont la présence est constante dans les taches ; peut-être est-
ce un parasite, mais pour l'instant on ne peut conclure de façon défi-
nitive. Dans tous les cas il s'agit d'une maladie présentant les plus
grandes analogies dans ses symptômes avec le spot, mais qui cepen-
dant relève peut-être d'une cause différente.
Gale des gousses.
Les gousses de la vanille montrent souvent à leur surface des
taches allongées, pouvant atteindre plusieurs centimètres de lon-
gueur, légèrement saillantes, de coloration blanchâtre ou d'un brun
clair, à surface lisse ou plissée transversalement et plus ou moins
excoriée. Ces taches, au moins quand elles ne sont pas trop nom-
breuses, ne semblent pas avoir d'action sensible sur le développe-
ment du fruit qui atteint ses dimensions normales ; mais elles en
déprécient notablement la valeur marchande.
Il ne s'agit pas ici d'une maladie parasitaire ; l'examen microsco-
pique ne décèle en effet la présence d'aucun organisme étranger ;
on voit seulement que, dans la région tachée, certaines cellules
sont hypertrophiées, allongées perpendiculairement à la surface de
la gousse, et que les membranes sont subérisées. On sait déjà 1
que, chez le Vanillier comme chez d'autres Orchidées, la cicatrisa-
tion des plaies s'opère de façon particulière ; il n' y a pas proliféra-
tion des tissus, mais, après subérisation de l'assise superficielle
restée vivante à la suite de la blessure, les éléments de la couche
sous-jacente s'hypertrophient d'une façon très nette. Dans la gale
des gousses on retrouve un phénomène identique, ce qui montre --
qu'on doit être en présence de blessures superficielles cicatrisées.
Ces blessures n'ont pas une cause unique ; le vent par exemple
peut provoquer de légères excoriations des fruits en frottant ces
derniers contre les feuilles voisines ; et en fait on constate que,
les années de grands vents, la proportion des gousses galeuses est
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ser les lésions de même ordre ; c'est ainsi qu'à La Réunion on accuse
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