Titre : L'Agriculture pratique des pays chauds : bulletin du Jardin colonial et des jardins d'essai des colonies françaises
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : France. Inspection générale de l'agriculture coloniale. Auteur du texte
Éditeur : A. Challamel (Paris)
Éditeur : Société d'éditions géographiques, maritimes et colonialesSociété d'éditions géographiques, maritimes et coloniales (Paris)
Date d'édition : 1912-02-01
Contributeur : Perrier, Edmond (1844-1921). Directeur de publication
Contributeur : Wery, Georges Eugène (1861-1936). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34427633b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 14345 Nombre total de vues : 14345
Description : 01 février 1912 01 février 1912
Description : 1912/02/01 (A12,N107)-1912/02/28. 1912/02/01 (A12,N107)-1912/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64197880
Source : CIRAD, 2012-231834
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
464
NOTES
dans la Colonie et le plus commode au point de vue mnémonique,
est une plante annuelle herbacée, droite, à tige quadrang-ulaire géné-
ralement plus ou moins rouge, haute de 0 m. 75 à 1. m. 50 et plus.
Ses feuilles, pétiolées, opposées, de forme lancéolée, sont dentées
en scie émoussée ; le limbe de celles dé la partie inférieure de la
tige peut atteindre 9 centimètres de longueur sur 4 centimètres de
largeur ; le pétiole, qui chez les grandes a parfois plus de 3 centi-
mètres de longueur, ainsi que lanervure médiane sur sa face dorsale,
sont un peu âpres au toucher. Les fleurs sont réunies en épis denses,
cylindriques, coniques ou ovoïdes. Les calices forment un fond vert
qui fait ressortir le rose très clair des minuscules corolles, -longues
de 4 millimètres environ. Calices et corolles portent de petits poils
r aidé s, qui ne se distinguent guère qu'à la loupe.
Je crois inutile de donner ici une description plus détaillée et
plus -scientifique de la fleur du Béiiéfing, les caractères que je viens
d'indiquer devant permettre au colon, déjà guidé par les noms verna-
culaires, de reconnaître ce précieux oléagineux avec assez de faci-
lité. J'ajouterai simplement que l'ensemble de la plante répand une
odeur aromatique.
La graine mesure 1 millimètre de longueur environ. Elle est de
couleur, tabac foncé, et porte une petite tache blanche en forme de
V à une de ses extrémités. On l'obtient par battage, en procédant
comme pour le sésame.
- M. Ernest Milliau, directeur du Laboratoire officiel d'essais
techniques des matières grasses, à Marseille, a eu l'occasion d'en
étudier un échantillon qui figurait dans le pavillon de la Guinée
française, à l'exposition universelle de 1900. Cet échantillon pro-
venait du Fouta-Djalon, d'où il avait été envoyé par M. l'adminis-
trateur Noirot. Au dire de M. Noirot, les indigènes du Fouta-Djalon
utilisent'la graine du Bénéfing comme source de matière grasse. Je
me contenterai de résumer le rapport de M. Milliau, renvoyant l'es
lecteurs qui désireraient de plus amples renseignements sur les
caractères de l'huile d'hyptis, au n° 1 de juillet-août 1901, del'A,gri-
culture pratique des pays chauds, où ce travail a été publié in
extenso.
Traitées parle sulfure de'earbone dans un appareil à épuisement
continu, les graines ont fourni 37,32 n 0 d'huile de couleur jaune
ambrée, de fluidité moyenne, dont l'odeur rappelait beaucoup
celle de l'huile de lin.
- En comparant ces constantes physiques et chimiques, à celles
NOTES
dans la Colonie et le plus commode au point de vue mnémonique,
est une plante annuelle herbacée, droite, à tige quadrang-ulaire géné-
ralement plus ou moins rouge, haute de 0 m. 75 à 1. m. 50 et plus.
Ses feuilles, pétiolées, opposées, de forme lancéolée, sont dentées
en scie émoussée ; le limbe de celles dé la partie inférieure de la
tige peut atteindre 9 centimètres de longueur sur 4 centimètres de
largeur ; le pétiole, qui chez les grandes a parfois plus de 3 centi-
mètres de longueur, ainsi que lanervure médiane sur sa face dorsale,
sont un peu âpres au toucher. Les fleurs sont réunies en épis denses,
cylindriques, coniques ou ovoïdes. Les calices forment un fond vert
qui fait ressortir le rose très clair des minuscules corolles, -longues
de 4 millimètres environ. Calices et corolles portent de petits poils
r aidé s, qui ne se distinguent guère qu'à la loupe.
Je crois inutile de donner ici une description plus détaillée et
plus -scientifique de la fleur du Béiiéfing, les caractères que je viens
d'indiquer devant permettre au colon, déjà guidé par les noms verna-
culaires, de reconnaître ce précieux oléagineux avec assez de faci-
lité. J'ajouterai simplement que l'ensemble de la plante répand une
odeur aromatique.
La graine mesure 1 millimètre de longueur environ. Elle est de
couleur, tabac foncé, et porte une petite tache blanche en forme de
V à une de ses extrémités. On l'obtient par battage, en procédant
comme pour le sésame.
- M. Ernest Milliau, directeur du Laboratoire officiel d'essais
techniques des matières grasses, à Marseille, a eu l'occasion d'en
étudier un échantillon qui figurait dans le pavillon de la Guinée
française, à l'exposition universelle de 1900. Cet échantillon pro-
venait du Fouta-Djalon, d'où il avait été envoyé par M. l'adminis-
trateur Noirot. Au dire de M. Noirot, les indigènes du Fouta-Djalon
utilisent'la graine du Bénéfing comme source de matière grasse. Je
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